La saga du Soleil noir, tome 1 : Le Triomphe des Ténèbres

Un roman historico-ésotérique par les maîtres du genre, paraît-il. Ca a été pour moi une première (d'ailleurs, merci à Babelio & Audiolib qui m'ont permis cette découverte). Je savais vaguement que les nazis avaient des visées obscures qui ne devaient servir que leur soif de pouvoir et de domination. Ce roman expose donc leurs chasses aux trésors, pillages de manuscrits, d'oeuvres d'art, de reliques ...
J'ai écouté la version intégrale audio (13 heures, quand même !), le narrateur François Hatt est très pro, il fait son job dans une bonne performance, mais j'avoue que je n'ai pas franchement accroché, sans doute le côté too much parfois.
Et au bout du compte, on se dit que le titre est bien choisi car à la fin il demeure encore pas mal de mystère et d'obscurité et le lecteur reste un peu sur sa faim ... et attend le tome 2. Sans moi: pas mon genre !

Le thème est alléchant, le fantastique colle bien à des évènements historiques établis, ce qui confère une forme de crédibilité à l'ensemble de l'intrigue. La technique de narration est parfaitement maîtrisée, mais j'aurais même tendance à dire un peu trop, avec le sentiment que cela a pu être écrit au kilomètre. Après avoir lu les 3 tomes, qui il est vrai sont addictifs, il y a quelques points de déception qui entâchent à mon goût le tout:
- Pourquoi caricaturer à ce point certains personnages ? On a compris que les vilains sont très très méchants...
- Des invraisemblances dans l'intrigue, un peu cousu e de fils blancs, avec des coïncidences fort opportunes
- Un héros, Tristan, qui a un côté Indiana Jones pour lequel toutes les femmes sont conquises, y compris la vraie fausse ou fausse vraie Erika
- Des approximations historiques, mais ça c'est la liberté des auteurs

Une impression globale d'une intrigue à la Scoubidou (oui le chien!) : les choses se mettent bien en place, on en attend beaucoup, les vilains sont très vilains, puis les gentils progressent à coup de coïncidences bienvenues...
Une bonne lecture cependant.