- Comment pouvez-vous plaisanter en plein chaos ? Vous n'avez pas peur ?
Weistort lui posa la main sur l'épaule, sentant l'os de la clavicule sous sa paume.
- Plus les ténèbres sont profondes, plus la lumière sera intense.
- La lumière, ironisa Adolf, çà m'étonnerait que je la revoie un jour.
Quant à lui, Ian Fleming, il reviendrait en Angleterre tout auréolé de gloire : l'officier qui avait tué Hitler et Mussolini ! L'agent au service secret de sa majesté qui avait fait gagner la guerre au monde libre !
Je me donnerais volontiers au diable, si je ne l'étais moi-même. (page 351)
A l'évidence, le nazisme musclait le bras mais atrophiait le cerveau.
- Au fait comment s'appelle notre chef de commando ?
- Un jeune officier des renseignements de la Navy. Un certain Fleming. Ian Fleming.
Le sbire de la Gestapo leva la barre de fer à deux mains, dégageant d’un coup son visage. C’est ce que Tristan attendait. Il saisit la couronne rouillée et l’empala dans la gorge de l’assassin du prêtre.
– J’espère que tu es vacciné contre le tétanos…
Le regard incrédule, son adversaire fixait le sang qui fusait de son cou en jets frénétiques. Il tendit la main vers la couronne aux épines déjà dégoulinantes.
– Si tu la retires, tu meurs.
Selon la légende, celui qui possédera les quatre swastikas, celui-là deviendra le maître du monde. (page 7)
Dans l'obscurité, un olivier ressemble à un être humain. Il en a la taille, souvent la silhouette, et, même si le vent l'a courbé, terrassé, il peut toujours dissimuler un homme.
Le jour de l'attaque de Pearl Harbor, le Premier ministre britannique Winston Churchill embrassa ses collaborateurs et déboucha sa meilleure bouteille de whisky. Dans ses Mémoires il écrira la phrase suivante : "Aucun Américain ne m'en voudra de proclamer que j'éprouvais la plus grande joie à voir les Etats-Unis à nos côtés".
A l'évidence, le nazisme musclait le bras mais atrophiait le cerveau.
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