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4,13

sur 326 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cinquième tome de la Saga du Soleil Noir qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale.

Nous sommes cette fois en l'année 1944, année où de plus en plus la rumeur d'un Débarquement des Alliés est imminente. Mais où ? A Calais ou en Normandie ? Les allemands cherchent coûte que coûte à obtenir cette information capitale qui sonnera comme un tournant de cette guerre infernale.

Un colonel SS assassiné et démembré dans la Tour Eiffel occupée par les allemands. Un cadavre d'une aristocrate énuclée retrouvée. Que se passe-t-il à Paris en ce moment ? Est-ce la Résistance ? les cocos ? la Gestapo ? un tueur en série ? le seul indice laissé au commissaire Montalivet du 36, Quai des Orfèvres est un numéro : 669. Si proche du 666 de l'Antéchrist…
Himmler, en représailles du meurtre sordide de son colonel, exige du commissaire de trouver le coupable et rapidement. Car en attente du coupable ce seront 669 citoyens français qui partiront au peloton d'exécution.

Éric Giacometti et Jacques Ravenne nous immergent cette fois dans le Paris occupé. Celui où chacun doute de l'autre. Différentes factions de la Résistance sont présentes, les communistes, les Collabos bref Paris est une ville meurtrie et meurtrière durant cette période.

Et les allemands qui continuent leur projet fou du nazisme, d'une race supérieure avec leur Lebensborn (lieu de naissance de bébés aryens, mais pas forcément par des allemandes !).
Les auteurs mêlent une fois de plus véracité et fiction avec brio. J'ai fait la découverte de plusieurs personnages historiques de cette époque. Je pense notamment à la très forte Violette Moris, au docteur Petiot alias Dr Satan et à la naïve Marie Olinska.

Un bon roman historico-policier qui devrait j'imagine, encore accoucher d'une suite, au moment du Débarquement et de l'année 1945 pour suivre les prochaines péripéties de Tristan Marcas et de Laure d'Estillac.
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Une lecture sympathique mais un tome qui m'a légèrement moins plu que les précédents.

Les événements débutent là où le tome précédent Résurrection s'était arrêté. On retrouve Tristan Marcas qui, après sa mission en Italie pour le compte des nazis, s'efforce de se construire une nouvelle vie paisible d'antiquaire à Genève mais il se retrouve embarqué dans une opération menée par Laure d'Estillac pour le compte de la Résistance. Et c'est sans compter sur l'arrivée de l'officier Skorzeny qui force à nouveau Tristan à travailler pour les Allemands. En effet, des meurtres sanglants ont été commis à Paris et portent l'étrange signature « 669 ». Tristan est alors chargé de découvrir la symbolique de ce nombre et de trouver le ou les coupable(s).

Le côté historique est toujours aussi intéressant même si ce tome ressemble plus à un polar (avec des aspects ésotériques).
J'étais contente de retrouver le personnage de Laure qui n'était pas trop apparu depuis un certain temps mais on peut dire qu'elle n'est pas épargnée car elle se retrouve dans une situation périlleuse mettant en danger sa vie dès le début du roman.
La fin est surprenante (le twist final avec le nombre 669, et le lien avec le prologue !) et donne envie de lire la suite.
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𝓐𝓿𝓲𝓼 : pas convaincue..

Allons droit au but, j'ai été en partie déçue. Nous sommes ici avec un 5e tome, toujours avec notre Tristan qui essaie de vivre une vie normal mais ça, c'est sans compter sur les allemands.

J'avoue que le prologue vous hyppe de ouf ! Je me suis dit que ça annonçait la couleur direct et que j'allais aimer ce tome. Bon, malheureusement, le lien entre le prologue et l'histoire est trop infime et tardif. Pour ma part, j'ai lu un roman historique policier pur et non un énième tome de la saga du Soleil Noir avec ses allemands, ses trucs ésotériques et notre James Bond (je parle de Tristan😉). En gros, j'ai eu l'impression d'être sortie de la saga, qu'on été après la guerre (j'ai dû me dire à plusieurs reprise que non, on été tjrs en 44). Certes, l'histoire est bonne mais elle ne m'a pas convaincu.. en revanche, j'adore toujours les anecdotes que nos auteurs nous glissent à chaque tome ! Elles sont toujours surprenantes !

Mais je n'en tiendrai pas rigueur à nos auteurs (et j'espère que eux non plus 😆) et j'attends quand même le 6ème avec impatience !
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Cinquième volume (et oui déjà) de la série parallèle consacrée aux aventures de Tristan Marcas au cours de la Seconde guerre mondiale, 669, nécessite la lecture préalable des volumes précédents. Il est en effet difficile de commencer ici, car de nécessaires révélations sont faites et celles-ci gâcheront le plaisir.

Les révélations (ou plutôt ces rappels glissés en cours de lecture) seront appréciés des lecteurs, car le petit résumé en début d'ouvrage n'offrira pas grand-chose. Contrairement à Résurrection, ce roman n'intègre pas de contenu additionnel.

669 restera un roman très différent des précédents. Sans en révéler plus que nécessaire, il faudra savoir que celui-ci n'aura rien à voir, ni avec la trilogie originale, ni avec la recherche du saint suaire. Certes, nous nous plaçons dans la continuité mais ici le propos sera différent.

Les auteurs reviendront à leurs premiers amours et les lecteurs les plus anciens seront probablement ravis de cette pause bienvenue. Comme de coutume le duo parvient à nous balader de fausses pistes en surprises et rebondissements, et nous ont concocté une intrigue complexe.

Celle-ci est l'un des points forts de l'ouvrage. Comment ne pas adhérer dès la première page ? Tout cela est d'autant plus passionnant qu'une grande partie de l'intrigue se déroule dans le Paris occupé qui sent arriver le débarquement. le talent est ici indéniable pour avoir réussi à construire quelque chose d'original, d'intriguant tout en respectant une ambiance.

Comme de coutume le style efficace des auteurs est une autre valeur sûre. Il sera impossible de lâcher cette lecture avant la dernière page. Il s'agit d'un thriller redoutable (surtout pour les heures de sommeil qui seront une victime toute désignée).

Comment, enfin, ne pas parler des personnages ? Ceux-ci qu'ils soient bons ou dans l'autre camp, voir entre les deux, ne peuvent que nous inciter à développer des sentiments et à s'y attacher, d'une manière ou d'une autre. Quelques surprises seront à noter, même si les figures historiques se feront moins présentes que d'habitude.

Seul bémol et de taille : la conclusion. Celle-ci se déroule en deux temps et cet effet est hélas trop rapidement éventé pour le lecteur attentif qui se doutera de quelque chose. Dommage car il s'en serait fallu d'une seule référence pour éviter cela. Si la deuxième partie des révélations ouvre la porte sur des perspectives intéressantes, la première partie manque cruellement de panache. Tout cela pour en arriver là…

Même si le final n'est pas aussi spectaculaire qu'attendu, s'il reste même (osons le mot) un poil décevant, le roman en lui-même (comprendre tout ce qui précède) est agréable, captivant et impossible à lâcher. Difficile donc d'en vouloir aux auteurs qui nous ont habitués à un fort niveau d'exigence.
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Moi, l'Histoire, je n'aime pas trop. Je faisais le désespoir de mes professeurs d'Histoire et de Géographie… Apprendre certains moments et certains aspects à travers des romans policiers, d'accord. Donc j'ai quand même lu 669, et j'ai assez aimé, malgré les défauts du bouquin :

J'ai trouvé qu'il y avait trop de rebondissements : à la fin, ça devient comique, ou en tout cas, c'est trop attendu ; trop de revirements de situation (mêmes remarques) J'avais l'impression parfois de lire un Tintin.

Il n'y a pas de fin, certainement pour ménager une suite, puisque semble-t-il cet opus fait partie d'une série. Moi, je me sens floué, frustré.

Sinon, il est bien écrit, il y a un souffle, et les auteurs s'appuient sur l'Histoire, et, apparemment, ne la trahissent pas
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669 est un livre différent de la trilogie de départ, c'est d'ailleurs un peu surprenant au départ car le cadre est différent des précédents.
Nous retrouvons nos héros bien connus cette fois dans une affaire plus urbaine et moins archéologique que les précédentes fois.
Des meurtres dans Paris sont signés d'un mystérieux 669 et Tristan va être embarque dans les endroits sombres du Paris de la fin de guerre.
Dans cet ouvrage nous sommes moins dans le style indiana jones avec les grands hommes de l'histoire. nous sommes plutôt dans une enquête policière classique et les puissants hommes connus sont moins présents.
J'ai eu du mal au départ à accrocher car j'étais un peu déstabilisé par l'enquête et quelques longueurs. Des passages en effet n'amenaient pas grand chose à l'histoire et son avancée.
le dénouement est bien rythmé bien qu'un peu tiré par les cheveux.
J'ai tout de même passé un moment divertissant.
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Une fois n'est pas coutume, j'ai été happée par la plume du duo Giacometti et Ravenne (que je ne vous présente plus !), et je remercie chaleureusement les éditions JC Lattès de m'avoir laissé découvrir la suite de la saga du Soleil noir.

Avant toute chose, je tiens à préciser que ce cinquième tome peut se lire indépendamment des autres, grâce à la présence d'un petit résumé en début d'ouvrage. J'avais lu quelques uns des tomes précédents il y a longtemps, et je n'ai absolument pas été déboussolée par cette lecture. Au contraire, j'ai vécu de belles aventures grâce à ce thriller.

Quoi qu'il en soit, je suis vraiment fan de l'alliage entre l'occultisme et la Deuxième Guerre mondiale, qui nous offre un tome original et prenant. En parlant de ça, voici le résumé : « À l'approche du débarquement, dans le Paris sombre de l'occupation, des meurtres étranges portent la signature 669.
Le signe de l'apocalypse ?
Face à un cercle de satanistes, les héros vont devoir plonger dans les ténèbres… » Avouez que c'est alléchant !

Je pense que 669 est (pour le moment) mon tome préféré de la saga.
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😊 A la découverte de 😊
669 de Giacometti Ravenne
Éditions JC Lattès

J'ai profité de la venue à la foire de Brive de l'un des deux auteurs du duo pour découvrir ce nouveau livre issu de la saga du Soleil Noir. Je n'ai pas lu les précédents mais je me rattraperai plus tard.

Tristan Marcas s'est réfugié en Suisse pour mener une vie paisible, loin de la guerre, des nazis et des drames du passé.
Mais l'arrivée de Laure va tout chambouler et le forcer à replonger dans tout ce qu'il a tenté de fuir. Bientôt c'est Himler qui fera de nouveau appel à lui face à une affaire sulfureuse et teintée d'ésotérisme.
C'est à Paris qu'un officier SS et une collabo sont sauvagement assassinés, le nombre 669 écrit comme signature de ces crimes. Pour sauver Laure, pour démasquer ce criminel et son énigme, Tristan va rempiler pour les nazis et mener l'enquête.

Une enquête qui mêle intimement la seconde guerre mondiale à son intrigue. Nous sommes en 1944, le vent commence à tourner pour les allemands et l'hypothétique débarquement des américains est sur toutes les bouches. Les opprimés se réjouissent, les collabos et les allemands commencent à penser à l'après et à leur sauvetage.

Tristan est un personnage trouble. Un être dévoué, mais qui navigue en eaux troubles. Agent double, il a oeuvré en sous marin pour l'Angleterre et De Gaulle tout en étant décoré deux fois de la Crois de fer par Himler.
Autour de lui gravitent toute une galerie de personnages aux ambitions diverses. Hommes et femmes de pouvoir, ils sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs, quelqu'en soient les conséquences.

L'intrigue est émaillée de faits réels, nous permettant de nous imprégner totalement dans cette histoire.Nous revisitions cette page sombre de l'histoire aux côtés des personnages aux ambitions démoniaques.
Nous naviguons entre la réalité, l'occulte et les recherches scientifiques. de quoi nous proposer une histoire riche et passionnante.

📖 Retrouvez ce livre par ici https://www.editions-jclattes.fr/livre/669-9782709666923/

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J' ai commencé cette série pour son côté un peu Indiana Jones, avec les quêtes d' objets improbables dans une période qui ne semblait vraiment pas se prêter à l' ésotérisme. le pragmatisme de la vaine et des tortures semblaient suffisants.
Et dans ce tome-ci, je me suis finalement retrouvée devant un énième thriller se déroulant pendant la Seconde Guerre.
Cette déception passée, j' ai tout de même apprécié le rythme, le climat de haine, de peur constante de l' autre bien reconstitué, certaines réparties (improbables au demeurant) des héros à la tronche des nazis. Ça se lit agréablement et le suspense est bien géré.
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Nous commençons ce roman par un prologue nous n'avons une scène du 15e siècle en Allemagne ou l'Inquisition brûle les sorcières.
Ensuite nous voilà en 1944 à Paris sous l'occupation allemande. Nous suivons les dernières instants de vie d'un officier allemand, dévoué à la destruction des monuments de Paris.
Ensuite nous retrouvons notre chère Laure qui a réussi à retrouver Tristan par un coup de chance. Tristan est en Suisse et à changer de vie, il est antiquaire. Laure lui demande de l'aide pour une mission mais lui n'est pas tout à fait d'accord.
Montalivet, commissaire à la PJ, au 36 quai des Orfèvres, se rend sur les lieux du meurtre de l'officier allemand. Il est demandé par la gestapo car sur les lieux le chiffre 669 est inscrit, et il était déjà inscrit sur une autre scène de crime.
Encore une fois les auteurs nous emmène en pleine seconde guerre mondiale. Mais cette fois-ci c'est une enquête policière qui est au centre de l'intrigue.
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