Après avoir abordé le Seconde Guerre mondiale dans ses oeuvres précédentes,
Jean-Pierre Gibrat ("Le sursis" et "Le vol du Corbeau") s'attaque à une série en quatre tomes couvrant la période 1914 à 1939.
Si le scénario du premier volet plongeait le lecteur dans l'horreur de la première guerre mondiale, au sein des tranchées et des champs de bataille, ce deuxième tome se déroule à Petrograd, en compagnie de Gervasio et de ses camarades bolcheviques. N'étant pas vraiment intéressé par la révolution russe, ce passage à l'Est n'a pas réussi à me captiver.
Mais, malgré ce fond historique moins intéressant, le développement psychologique de Mattéo demeure intéressant. L'histoire sentimentale développée en arrière-plan demeure également séduisante.
Au niveau du graphisme, rien à redire. le trait fin de l'auteur, les superbes aquarelles et les jeux de lumière ressortent à merveille, sont de toute beauté et font ressortir toute l'humanité qui se dégage de cette histoire.