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Citations sur La porte étroite (84)

Elle parlait tout simplement et sans paraître se douter que ces mots qui séparaient ainsi nos deux vies pussent me déchirer le cœur. J'avais la tête en feu ; j'aurais voulu parler encore et pleurer ; peut-être eût-elle été vaincue par mes larmes ; mais je restais sans plus rien dire, les coudes appuyés sur la cheminée et le front dans les mains. Elle continuait tranquillement de ranger ses fleurs, ne voyant rien de ma douleur, ou faisant semblant de n'en rien voir.....
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Le meilleur moment des amours
N'est pas quand on a dit : je t'aime...
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- Je ne peux mettre au passé mon amour.
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Alissa est au chevet de son lit, à genoux, tournant le dos à la croisée d’où tombe un jour mourant. Elle se retourne, sans se relever pourtant, quand j’approche ; elle murmure :
« Oh ! Jérôme, pourquoi reviens-tu ? »
Je me baisse pour l’embrasser ; son visage est noyé de larmes...
Cet instant décida de ma vie ; je ne puis encore aujourd’hui le remémorer sans angoisse. Sans doute je ne comprenais que bien imparfaitement la cause de la détresse d’Alissa, mais je sentais intensément que cette détresse était beaucoup trop forte pour cette petite âme palpitante, pour ce frêle corps tout secoué de sanglots.
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Ö Seigneur ! Gardez-moi d' un bonheur que je pourrais trop vite atteindre !
Enseignez-moi à différer, à reculer jusqu' à vous mon bonheur .
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La tristesse est une complication. Jamais je ne chercherais à analyser mon
bonheur .
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- Mes enfants, dit-il, même brisée, Dieu reconnaîtra son image. Gardons-nous de juger les hommes d’après un seul moment de leur vie. Tout ce qui vous déplaît en ma pauvre sœur, elle le doit à des événements que je connais trop pour pouvoir la critiquer aussi sévèrement que vous faites. Il n’y a pas qualité si plaisante de la jeunesse qui ne puisse, à vieillir, se gâter.
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Tu te rappelles, tout au fond du jardin, le mur bas au pied duquel on abritait les chrysanthèmes et sur lequel nous nous risquions ; Juliette et toi vous marchiez là-dessus hardiment comme des musulmans qui vont tout droit au paradis ; - pour moi, le vertige me prenait aux premiers pas et tu me criais d'en bas : "Ne regarde donc pas à tes pieds !...Devant toi ! avance toujours ! fixe le but !" Puis enfin - et cela valait mieux que tes paroles - tu grimpais à l'extrémité du mur et m'attendais. Alors je ne tremblais plus. Je ne sentais plus le vertige : je ne regardais plus que toi ; je courais jusque dans tes bras ouverts...Sans confiance en toi, Jérôme, que deviendrai-je ? J'ai besoin de te sentir fort ; besoin de m'appuyer sur toi. Ne faiblis pas.
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Mais moi qui l’écoutais à peine et qui laissais tomber à terre ses paroles comme de pauvres oiseaux blessés... (p45)
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Partir la nuit ; se réveiller dans l’éblouissement de l'aurore ; se sentir tous deux seuls sur l'incertitude des flots...
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