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Citations sur D'ombre et de silence (89)

Dernières journées, dernières nuits. Derniers instants. Ceux dont on voudrait qu'ils ne finissent jamais alors qu'on aimerait tant abréger la souffrance de l'autre. L'apaiser en le précipitant dans l'autre monde.
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Leurs familles les condamnent à mort parce qu'elles ont choisi librement leur fiancé, qu'elles ont refusé un mariage forcé. Parce que leur comportement a été jugé immoral. Parce qu'elles ont subi un viol.
Souvent, il suffit d'une simple rumeur.
Ceux qui les assassinent ne sont pas considérés comme des criminels.
Mais comme des héros.
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Je trouve en moi la force de relever la tête, d'affronter ses yeux noirs qui débordent de haine. Comment peut-on haïr sa propre fille ?
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– C’est moi qui l’ai tué, répète inlassablement Kalia. Moi seule.
– Vous ne l’avez pas tué, vous l’avez massacré ! rectifie le capitaine. Pourquoi un tel acharnement ?
– Parce que cet homme, c’est le diable.
page 170
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Pendant une demi-heure, les deux jeunes femmes parlent de tout et de rien. Des enfants, des hommes, de la vie.
Cette chienne de vie.
Leurs angoisses qui persistent, les rêves qui s’effritent. Le passé qu’on porte comme un fardeau. L’avenir, qu’on peuple d’incertain. Les blessures qu’on transforme en forces, les offenses qu’on aimerait oublier et les victoires dont on veut se souvenir à jamais.
Elles rient, elles pleurent. Elles sont vivantes. (« Ceux que les blessures laissent au fond des yeux »)
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Mes larmes ont séché, mon sac est de plus en plus lourd. Quelques lampadaires tentent d'éclairer ma fuite. Le froid me rappelle que je suis vivante et que je ne veux pas mourir.
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Oui, il aimait sa sœur. Plus que n’importe qui au monde. Plus que son père, plus que sa mère. Il aimait ses sourires coquins, tendres ou mystérieux. Capables de panser toute plaie, même profonde. Et tant pis si les blessures se rouvraient dès qu’Aurore s’éloignait.
Ce soir, elle l’avait abandonné.
Ce soir, Alban était seul contre tous. Mais il n’était pas là. Pas vraiment, en tout cas. La musique l’emportait dans des univers parallèles. Puisque ce monde-là ne lui convenait pas, il avait pris l’habitude d’en construire d’autres de toutes pièces. Des mondes à sa mesure.
Sur mesure.
Des mondes peuplés de périls où il était l’ultime recours face à la barbarie. Où il souffrait pour une cause, sauvait des vies à la pelle.
Des mondes où on l’adulait pour son courage, son héroïsme, sa droiture. Où il était admiré de tous.
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Respirer loin de lui me fait mal. Vivre sans lui me fait mal. Le voir me fait mal.
Ne pas le voir, c’est bien pire.
Le voir sourire à d’autres me déchire les entrailles. Le voir passer tandis qu’il ne me voit pas me découpe le cœur en petites lamelles.
Combien de temps vais-je résister à cette nouvelle douleur, plus atroce que toutes celles que j’ai connues auparavant ? Je ne le sais pas…
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Alban, c’est une sorte de géant doux et tendre. Il ne sait pas rendre le mal qu’on lui fait. Incapable de se défendre. Incapable de protester, de montrer les crocs. Il encaisse tout, supporte tout. Comme un bon soldat de cette saloperie d’armée qu’on nomme humanité.
En écrivant cela, je m’aperçois à quel point mon âme est noire. À quel point l’espoir s’est éloigné de moi, il y a longtemps déjà. C’est venu comme ça. Petit à petit, jour après jour. Ça s’est installé doucement, sans que j’y prenne garde.
À force de trahisons, de mesquineries, de mensonges. Ces petites choses qu’on peut choisir de ne pas voir mais que moi, je ne parviens pas à occulter. Ces petites choses qu’on peut choisir d’oublier alors que moi, je les range méticuleusement dans ma tête.
Et puis il y a les images. Indélébiles. Gravées dans mon cerveau à l’encre rouge.
Ces images de guerres, de tue
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