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4,19

sur 456 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ayant eu un immense coup de coeur quelques semaines avant pour « Glen Affric », j'avais des attentes peut-être trop élevées pour ce roman.

C'était une très bonne lecture mais je n'ai pas ressenti les émotions que je peux ressentir en lisant un roman de l'autrice.
Elle a décidé de changer un peu son genre de lecture. Malgré certains points négatifs que vous avez pu voir ressortir dans d'autres chroniques, c'était un moment agréable.

Sa plume est toujours autant incroyable, elle arrive à nous toucher la où ça fait mal. Son talent est bien présent.

Je n'ai malheureusement pas eu d'attache pour ce personnage principal, il vit des choses horribles mais je n'ai pas eu cette compassion que j'ai pu avoir auparavant.

Le temps me paraissait un peu long, à cause de cette répétition au fin de l'intrigue mais cette fin ! Je lirais le second tome sans hésitation afin de répondre à mes différents questionnements.

J'ai beaucoup aimé suivre son combat, des passages sont tout de mème horribles et m'ont donné mal au ventre.
Nous somme immergés dans une ambiance assez dure et terrifiante.

Un bon thriller psychologique malgré tout, hâte de voir ce que nous réserve la suite.
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Dans l'univers impitoyable et glauque de la littérature noire, Karine Giebel s'impose comme une figure de proue. Avec son roman Et chaque fois, mourir un peu, elle nous entraîne dans les tréfonds de l'âme humaine, là où la lumière peine à pénétrer et où les ténèbres règnent en maître. J'avais vraiment hâte de retrouver la plume de mon autrice préférée, elle m'avait tellement manquée ! Mais je dois admettre que ce nouveau genre, très social, tourné vers les conflits et leurs répercussions sur les communautés m'a déstabilisée. Ce n'est pas le genre d'histoire dont l'autrice nous avait habituée. Qu'importe.

Dès les premières pages, j'ai été prise par l'atmosphère oppressante de ce récit. L'écriture acérée de Giebel nous plonge sans ménagement dans un monde où le mal et la souffrance semblent omniprésents. Les thèmes abordés sont d'une noirceur déconcertante, et j'ai été perturbée par les violences physiques et psychologiques qui imprègnent chaque ligne. L'autrice n'épargne ni ses personnages ni ses lecteurs, nous confrontant à des scènes d'une cruauté insoutenable, d'autant plus difficiles qu'on sait qu'elles sont réelles. Des pauses durant ma lecture fût nécessaires, je n'ai pas su le lire aussi rapidement que d'habitude.

Pourtant, malgré la difficulté à supporter certaines séquences, je dois avouer que j'ai été captivée par le talent narratif de Karine Giebel. Son exploration des méandres de l'esprit humain est d'une profondeur inouïe, et sa capacité à décortiquer les motivations les plus sombres des protagonistes force le respect. Cependant, il m'a été difficile de m'attacher aux personnages, notamment à Grégory, personnage principal. Je ne saurai pas vraiment expliquer pourquoi, un manque de feeling peut-être? Si les chapitres se suivent et se ressemblent dans la forme et dans le fond, ça n'en reste pas moins éprouvant.

Ames sensibles, s'abstenir
Quand on connait l'autrice, on sait qu'elle ne fait pas dans la dentelle. Elle n'hésite jamais à malmener, à être dure et à plonger toujours davantage dans la noirceur humaine. Ici, soyez prêts à vivre des passages difficiles. En suivant Gregory, humanitaire de la croix rouge, à travers les pires conflits du monde, vous allez être confrontés à des scènes d'une extrême violence. Les ravages des guerres, de la famine, de la folie humaine. Les pages se suivent et ont toutes un point commun : l'horreur. C'est parfois redondant dans le schéma narratif mais cela montre parfaitement la redondance même de ce que l'Homme fait subir à l'Homme.


EN BREF :
Ce premier tome m'a laissée dans l'attente fébrile du prochain. Malgré mes réserves, j'ai été séduite par l'ambition de l'autrice et sa capacité à nous plonger dans un univers aussi sombre que fascinant. J'attends avec impatience la sortie du livre 2 en septembre, prête à me laisser de nouveau emporter dans les méandres tortueux de l'âme humaine selon Karine Giebel. Surtout vu la dernière page qui nous laisse clairement en apnée, désemparés.
Lien : https://black-books.fr/2024/..
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Le Kenya, la Bosnie-Herzegovine, le Rwanda, la Tchétchénie, la Colombie, le Sénégal, la république du Liberia, le Pakistan, le Congo…
Grégory, travaille pour la Croix-Rouge Internationale
Il parcourt ces pays fracassés par les innombrables guerres
Notre monde est en ébullition…

Grégory est là pour panser leurs plaies, donner un sourire, l'espoir d'une vie qui se poursuit ou la désillusion d'une mort certaine pour un vieillard, un quadragénaire, un adolescent, une petite fille, un bébé, sa mère…

Que le choix est difficile d'évaluer l'état d'un blessé et faire le choix de le sauver… ou pas…
faire un tri…
le droit de vie ou le droit de mort…
Voici la dure tâche de Gregory, cette humanitaire qui parcourt le monde et qui laisse sa femme et sa fille en France…

Quand un coup de téléphone est synonyme de drame et que sa vie va basculer dans l'horreur
Il transforme sa souffrance en force

Karine Giebel met en avant les victimes collatérales de ces guerres,
Elle nous décrit peut-être un peu trop de guerre, son récit s'en trouve alourdi, mais finalement, c'est peut-être un mal pour un bien, car on oublie et c'est pour que la mémoire, notre mémoire perdure…

Les êtres humains torturés, mutilés, les femmes et adolescentes violées et ceux qui s'en sortent, qui continuent à vivre… alors que leurs âmes sont mortes

Même si je n'ai pas eu beaucoup d'empathie pour Gregory, j'ai simplement aimé ce qu'il est, cet homme qui consacre sa vie pour les autres, 15 ans d'humanitaire et toujours la même hargne de se battre pour l'impossible, la guérison, la vie ou la mort…
Quand le titre de ce livre prend tout son sens… Il avance… il se bat… il meurt chaque jour un peu plus

J'ai beaucoup aimé…
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Je l'attendais avec impatience, le dernier de Karine Giebel, la seule à me procurer tant d'émotions dans une lecture !

Tchétchénie, Yougoslavie, Colombie, Pakistan, Kenya, Rwanda, Liberia, Sénégal, Congo, Palestine, Afghanistan… tout autant de Pays que Grégory a « visité », en tant qu'infirmier de la Croix-Rouge, dans des conditions spartiates.
Autant le dire tout de suite, c'est un roman terriblement noir en temps de guerre, très peu d'éclaircies, Grégory voit ce qu'il y a de pire sur cette Terre, surtout concernant le sort des femmes et des enfants dans ces Pays enflammés, où l'humanité semble ne plus exister.
On apprend à le connaître, lui et ses tourments, veuf et père d'une petite fille décédée.
Il reconstruit sa vie comme il le peut, entre son pays natal la France, et son métier loin de son foyer, sans pouvoir véritablement se détourner de son premier amour : aider et soigner ceux qui en ont vraiment besoin, ceux qui n'ont pas le choix dans leur pays, ceux qui se retrouvent seuls, dépendants des médecins. Les aider, au périple de sa propre vie, de son âme meurtrie.
24 ans au début du roman, 42 à la fin de ce premier tome. Des années à souffrir avec lui, une belle descente en Enfer.

Une histoire glaçante dont on en ressort un peu déprimé, relatant l'état psychologique de nos soldats (qu'ils soient armés d'un fusil ou d'une seringue !), leurs troubles du stress post-traumatique, bien qu'ils ne s'en rendent pas forcément compte.
Vaut mieux lire ce livre dans une étape de notre vie où nous sommes relativement bien pour ne pas sombrer davantage !
Nous parlerons aussi politique, l'auteure n'hésitant pas à citer certains personnages historiques pour démontrer leurs agissements inhumains.
Ce qui est sûr, c'est que ce récit est un très bel hommage aux soignants des guerres, qui ont une vocation héroïque, que sans eux, tellement de vies seraient perdues, pas seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Je les admire.
Un roman donc bouleversant et très beau, malgré quelques longueurs que l'on peut ressentir par moment.
J'ai hâte d'être à l'Automne pour connaitre la suite et retrouver vite Grégory, car Karine Giebel nous laisse sur une fin insoutenable.
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Je suis une grande fan de karine Giebel et j'attendais cette sortie avec impatience !
Que dire?
Un livre extrêmement dur,des violences à chaque page qui ne sont hélas pas de l'ordre de la fiction,des personnages qui existent même s'ils portent d'autres noms...
Je suis très secouée par ce roman comment l'homme peut-il être aussi cruel?comment d'autres hommes peuvent ils endurer toute cette souffrance?,ces femmes, ces enfants?
Comment?pourquoi?
J'ai l'impression d'avoir lu un documentaire
Je n'ai pas eu de plaisir à lire ce livre,il est venu éveiller une de mes plus grande peur:celle qu'un jour ,la guerre soit à notre porte et avec tout ce qui se passe dans le monde,ces dictateurs qui sevicent partout.... c'est tellement triste ces peuples aneantis...
C'est magnifique ce que font ces Gregorys ou ces Paul....ce sont des héros ,je les admire mais il ne devrait pas etre nécessaire qu'ils existent...
Merci Karine mais cette fois,je ne me serai pas evadee...
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Dans ce roman, nous suivons Grégory, un infirmier humanitaire engagé auprès de la Croix Rouge. Il consacre sa vie et son temps aux oubliés, à ceux qui souffrent des combats, des guerres quitte à s'oublier lui-même ainsi que sa souffrance. A travers les différentes missions de Grégory, nous découvrons le pire que l'Homme est capable : le viol, la torture, les crimes de guerre.

Et chaque fois, mourir un peu est un roman documentaire assez dur à lire, tellement les scènes décrites sont violentes, sombres, angoissantes. Et encore, je pense que l'autrice n'est restée qu'en surface pour qu'on puisse poursuivre notre lecture.

Au fil des missions, nous découvrons des conflits meurtriers partout dans le monde et à travers le temps : au Kenya, en Colombie, au Pakistan, au Rwanda, en Tchétchénie, au Congo, en Afghanistan… Si les décors ressemblent tous à des champs de ruines, les blessés, les soldats, sont d'autant de rencontres qui forgent la volonté et l'abnégation de Grégory.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Ce livre est la première partie d'un récit qui se déroule en deux temps.
On y découvre Grégory, humanitaire dévoué corps et âme à ses missions, constamment aux services des autres, au détriment de sa propre vie et de sa propre famille.
L'ambivalence de ses sentiments est touchante et questionne. Doit-il vivre auprès de sa famille malgré l'ennui et le manque d'adrénaline ? Doit-il courir le monde au gré de ses missions malgré le manque des siens et l'horreur des guerres vécue au quotidien ?

Ce roman est différent de ce que nous propose habituellement l'autrice tant sur le fond que sur la forme.
Malgré la cruauté et la dureté de tous ces conflits, cette histoire est moins hard, moins gore, moins percutante que ses précédents romans.
Son écriture est aussi moins âpre, moins brute, moins acérée.

Grégory va de guerre en guerre, au gré des années qui passent. le récit en devient un peu redondant. Je ne m'attendais pas à lire une sorte de journal de bord de la Croix-Rouge...
Mais le syndrome post-traumatique, tant pour les victimes de guerre que les humanitaires, est parfaitement décrit !

Vu la fin, j'attends beaucoup de la suite ! Sera-t-elle sur la même lignée ou prendra-t-elle une direction plus "thriller", comme à son habitude ?

Suspense et patience !
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Bon voyage au centre de la guerre… Gregory infirmier français, travaille pour la Croix Rouge internationale et dans le cadre de ses missions humanitaires il se trouve au coeur des conflits armés les plus dangereux.
Au péril de sa vie, malgré son épouse et sa petite fille, sans cesse il repart au coeur de l'action, de la Bosnie à la Tchétchénie, de l'Afghanistan au Congo, Grégory est sur tous les fronts… mais il voit les pires horreurs… mutilations, amputations, viols et tortures, rien n'est épargné.
Comment un être humain peut-il supporter cela? Comment un enfant peut il se construire après avoir vu des abominations, de la barbarie?
Mention spéciale pour le Dr Denis Mukwege et son engagement auprès des femmes victimes de mutilations sexuelles.

Magnifique couverture pour un roman qui nous transporte aux limites de l'insoutenable. L'auteur nous plonge dans des crimes de guerre, une atmosphère terrifiante, une inhumanité innommable. Quel énorme travail de documentation.
Elle a parfaitement décrit le traumatisme, les pensées obsédantes des ces fantômes qui apparaissent lorsqu'on ferme les yeux
Un roman -reportage qui fait froid dans le dos.

La voix de Thierry Blanc accompagne bien le récit et rythme les propos.
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Encore un roman qu'il est difficile de lâcher. Mais j'ai été heureuse de fermer le livre. L'environnement décrit est émotionnellement difficile à supporter. Comme Grégory, le personnage principal, j'ai été hantée par les images qui s'imposaient à moi au cours du récit.
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J'adore K Giebel, mais dans ce livre ( et chaque fois mourir un peu) j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétition. le sujet est prenant mais on s'ennuie un peu. Ça reste un bon livre j'ai vu qu'il y avait un tome 2 qui va sortir je ne sais comment elle va gérer ce deuxième livre il va falloir de l'imagination, je reste confiant.
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