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4,21

sur 369 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un Giebel en demi-teinte. La plume est toujours aussi prenante et pleine d'émotions. Impossible de rester de marbre face aux victimes, aux injustices et aux violences ô combien crédibles car, comme de coutume, l'autrice a fait des recherches et s'est basée sur des témoignages… de quoi faire froid dans le dos, notamment pour toutes ces Femmes… Côté personnages, on est encore sur des individus nuancés, remplis d'humanité, avec des qualités, comme des défauts. On s'attache, on émet des doutes, on s'inquiète, on est horrifié, ... J'ai toutefois une préférence : Paul dont les vannes ont été un rayon de soleil.

Hélas, le récit souffre de répétitions : les missions sont nombreuses et se ressemblent beaucoup. Même si la finalité de ces dernières ne sont jamais inutiles et laissent des cicatrices (visibles comme invisibles) à Gregory et aux siens, cela m'a agacée. J'avais l'impression de redite, sans vraiment trouver un terme exact pour décrire cette impression. le fait est que cela a rendu la lecture parfois fastidieuse ou « longuée », car je m'intéressais surtout à l'évolution de Gregory et de sa nouvelle famille, en particulier de son fils adoptif. Or, les missions humanitaires nuisaient presque au rythme. Dommage.

À voir si je lirai ou non la suite de cette histoire, car la fin appelle clairement le lecteur à savoir ce qu'il va se passer. Connaissant Giebel, certains vont vraiment souffrir. le « journal intime » entre chaque chapitre en donne d'ailleurs un petit aperçu… Bref, merci à Isa / Siabelle pour cette lecture commune ! Cela faisait plus d'un an que je n'avais pas fait ça et, malgré nos agendas pas toujours compatibles, ça a été un véritable plaisir, comme de coutume. N'hésitez pas à découvrir sa chronique.
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Inutile de répéter l'amour que j'ai pour cette autrice ... Je crois que j'en ai assez dit sur elle, sur le pourquoi ses livres m'ont autant percuté. Depuis qu'elle a annoncé sur les reseaux sociaux la sortie de ce roman, j'étais à l'affut et quand le grand jour est arrivé, je me suis précipitée à ma librairie pour l'acheter ! Je me suis ruée sur ces pages et malheureusement elles ne m'ont pas transportées ... Quand mon ami m'a posé la question "c'est un thriller ? , il y a un gros méchant ? " je lui ai répondu oui le méchant dans cette histoire c'est la GUERRE ... Ce livre, c'est ça ... Les horreurs de la guerre à travers un personnage qui travaille pour la croix rouge.
On va d'horreur en horreur en se demandant combien de temps encore ça va durer ... Je vous avoue qu'après la 102 eme amputation, j'étais saoulée ... ! Ce livre est sans doute nécessaire pour qu'on ne banalise pas ces horreurs mais franchement ça m'a fait l'effet inverse ! Il y en a tellement que ça en devient "banal" ... Je lirai sans doute la suite car j'espère y trouver une chute plus "consistante" ... A suivre donc !
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Et même si KG est une poète, même s'il est louable de glorifier l'humanitaire, même si dénoncer les guerres du monde est une manière de militer, je n'ai absolument pas été adepte de ce roman. L'auteur relate la vie d'un jeune infirmier dévoué à la cause humanitaire, au détriment de sa propre famille.

Très déçue par cette histoire, ou je n'ai trouvé absolument rien d'attachant au héros, voire à le trouver pédant et prétentieux. Je ne classe pas ce roman dans le polar, ni le thriller. J'aime que mon esprit s'évade dans les histoires, or, ici, j'ai eu l'impression de me retrouver sur cnews en continu.

J'ai peu apprécié la façon dont l'auteur décrit le travail du personnel soignant en France, alors même que la profession est mise à mal par le système, et quant une minorité malmène les patients, la très grande majorité à choisi cette voie par passion et dévouement.

A l'instar de P.Lemaitre, K.Giebel s'éloigne de ses premières armes et c'est bien dommage...bien bien dommage...
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J'attends toujours avec impatience les nouveaux romans de Karine Giebel même si je sais que ce ne sera jamais une lecture facile, ni belle.

Grégory est infirmier au sein d'un organisme humanitaire. Nous allons suivre sa vie et son travail dès 1992 au sein des différents conflits dans le monde. de 1992 à 2010, nous allons vivre avec lui les horreurs de la guerre. Comment l'homme peut-il faire autant de mal ? Comment l'homme peut-il créer autant d'armes qui tuent, mutilent, blessent ? Comment l'homme peut-il faire autant de mal, autant d'exactions auprès de son prochain ? Et comment des hommes et des femmes arrivent à trouver la force et le courage d'aller sur le terrain et tenter de sauver ce qui peut l'être.
Grégory en fait partie, un héros, un homme simple mais qui va tout faire pour guérir, soigner, sauver à ses risques et périls mais aussi au risque de perdre son âme et de sombrer dans la folie.

Karine Giebel a fait son boulot et bien en faisant des recherches méticuleuses sur toutes les horreurs des différents conflits dans le monde et je ne pensais pas qu'il y en avait eu autant.
Comme dans ses précédents romans, Karine Giebel ne nous épargne rien des détails sanglants, répugnants, atroces. Les troubles de stress post-traumatique ne touchent pas uniquement les militaires mais également les soignants qui sont en première ligne pour réparer les dégâts. Grégory va rencontrer sur sa route de nombreuses personnes qui ont une histoire poignante. Elles feront partie de lui.
Le personnage de Paul m'a également beaucoup touché. J'ai eu l'impression d'être à leurs côtés pour côtoyer l'horreur.

Je ne parlerai pas plus de l'histoire, je ne veux pas spolier. J'ai parfois trouvé l'histoire de Grégory un peu longue, les conflits un peu redondants même si j'ai honte de dire ça car chaque conflit est unique en son genre si ce n'est la barbarie en points communs. L'homme est fort pour faire souffrir son prochain.
Je n'ai pas eu de coup de coeur comme pour les précédents, je dois même avouer que c'est celui qui m'a le moins plu mais je suis quand même curieuse de lire la suite pour savoir ce qu'il va advenir de Grégory.
Lien : https://livresaddictblog.blo..
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Le nouveau Giebel est très immersif.
On entre dans un monde en guerre avec toutes ses horreurs. J'avais l'impression de vivre les missions de Grégory. Des cadavres, des bombes, des fusils. Les descriptions d'enfants touchés par des obus ou maltraités m'ont soulevé le coeur, tout comme les horreurs faites aux femmes.

On y découvre aussi le métier d'humanitaire, avec ses risques, dans les pays en guerre et c'est un aspect que j'ai apprécié car c'est une vocation que j'admire depuis enfant.
Grégory a décidé de vouer sa vie aux autres mais cela lui impose des choix difficiles, comme celui de choisir qui soigner et qui laisser mourir, d'être loin de sa famille.
Violence, terreur et horreur façonnent son quotidien. Gregory qui contraste avec toute cette barbarie humaine.

Ce nouveau Giebel est différent des autres, je ne saurai expliquer pourquoi mais je n'ai pas été embarquée de la même façon... J'ai attendu que ça prenne mais je n'ai pas eu l'étincelle attendue...
Et j'ai insisté pourtant parce que j'aime tellement Giebel que je ne voulais pas accepter cette déception. Mais je me rends à l'évidence, je n'attendrai pas avec impatience le 2eme tome.
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S'il y a bien une autrice que je suis de très près, c'est Karine Giebel. Alors lorsque son nouveau roman "et chaque fois, mourir un peu" est sorti aux éditions Récamier, il ne m'a pas fallu longtemps pour courir en librairie me le procurer.

Grégory enchaîne les missions humanitaires (Colombie, Tchétchénie...) et fait face chaque jour à des scènes épouvantables. Mais à chaque retour, il peut compter sur le soutien de sa femme et sa fille. Mais il suffit d'un drame pour que cet équilibre s'effondre. Peut-on réellement côtoyer le pire chaque jour et en sortir indemne ?

Comme à chaque fois, l'autrice nous met face à ce que l'Homme a de plus noir. En accompagnant Grégory sur le terrain, nous assistons à des atrocités et forcément, j'ai souvent été émue en rencontrant tous ces innocents à la vie brisée.

Les recherches faites par Karine Giebel se ressentent puisque le sujet est maîtrisé à la perfection et donne un côté réaliste terrifiant. Je n'ai aucun doute sur le fait que de nombreux événements soient, malheureusement, tirés de faits réels.

Si je ne pensais pas dire ça un jour d'un des romans de cette autrice, je dois avouer que j'ai ressenti beaucoup de longueurs. Les missions s'enchaînent et j'ai eu l'impression d'un éternel recommencement, ce qui a fini par me lasser. Peut-être parce que tout en reconnaissant son courage, je n'ai pas été touché plus que ça par le personnage de Grégory même si cela ne m'a pas empêché de ressentir de l'empathie pour lui.

Malgré tout, la plume reste toujours aussi percutante et le dénouement m'a laissé sur ma faim. Je découvrirai donc la suite en espérant retrouver toutes les émotions auxquelles m'ont habitué les précédents.

En résumé, Même si c'est le roman que j'ai le moins apprécié de l'autrice jusqu'à maintenant, cela ne m'empêche pas d'avoir envie de découvrir le suivant.
Lien : https://onparlelecture.wordp..
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"Avant, il y a parfois un silence.
Un silence que personne n'entend.
Puis c'est la déflagration.
Bruit assourdissant, flash aveuglant."

Attention, il s'agit d'un tome un, il y aura une suite.

Karine Giebel est, depuis quelques années, une autrice incontournable. Cependant, je dois dire que cette année, j'ai beaucoup de mal à vous parler de cette parution.

Il n'y a pas vraiment de suspense dans ce roman, et pour la reine du suspense, je trouve que c'est assez déstabilisant.

Ce roman est assez redondant, je suis vraiment mitigée. Je m'attache beaucoup à Anton mais ses passages sont plutôt rares.

Certains passages sont vraiment insoutenables, il faut le savoir avant de commencer cette lecture.

C'était malheureusement une lecture en demi-teinte pour moi et je suis déçue d'être déçue... j'attends toujours tellement de l'autrice.

Je vois conseille de vous faire votre propre opinion, comme toujours.

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Je l'attendais avec impatience mais je suis déçue dans le sens que je m'attendais à un thriller psychologique comme elle sait si bien les écrire.
Ici c'est juste un bon roman, sans plus.
Malgré tout je lirai le tome deux pour connaître la suite des ses personnages attachants
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