AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 366 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai un peu hésité avant de me lancer dans cette lecture qui me faisait peur : un roman certes, mais aussi un effrayant exposé des horreurs et des effets de la barbarie humaine. Je me suis malgré tout engagée sur le chemin de Grégory, infirmier envoyé par la croix rouge, sur les lieux de crimes des hommes contre leurs semblables, là où la guerre fait d'innombrables victimes, là où la faim sévit, là où les séismes précipitent hommes, femmes et enfants sous les décombres, et partout où des mines antipersonnel amputent, dévisagent, tuent. Je ne regrette pas de m'être intéressée à ces événements sinistres, couchés sur le papier certainement pour rappeler combien le monde est malade et combien l'homme est capable de faire du mal sans limite, mais aussi pour saluer la bravoure et le sang froid de personnes comme ce héros qui ressent un besoin irrépressible de soulager, de soigner, d'apporter de l'amour à autrui.

Karin Giebel nous le présente sous toutes ses facettes : individu dévoué à la cause humaine, mais aussi un personne victime de grande souffrance dans sa vie privée, et qui deviendra une « tête brûlée », mettant son désarroi au service des autres, un être rempli d'une foi à soulever les montagnes, regorgeant d'une confiance en soi à toute épreuve voire capable de témérité.

La psychologie des personnages m'a passionnée, l'autrice nous amenant à comprendre que l'on ne gomme pas la fuite et le changement de situation, la torture, la peur, la culpabilité infligée par les bourreaux. Cet exposé fait de ce roman, un thriller psychologique de grande qualité.

Un coup de coeur qui me laisse sur ma faim : j'attends avec impatience le tome suivant.
Commenter  J’apprécie          585
En commençant cette lecture, sachez que vous plongerez dans l'horreur de la guerre, des conflits armés au travers du prisme d'un infirmier travaillant pour une ONG humanitaire. Serez-vous capable de faire face à ces dures réalités sans avoir la sensation de mourir un peu en les côtoyant, car ne vous y trompez pas, en sauvant certains blessés cela signifie que vous en laisserez mourir d'autres...

Premier roman que je lis de l'auteure, j'ai été heureuse de pouvoir le découvrir accompagnée de la voix de Thierry Blanc, lecteur que j'affectionne beaucoup depuis mon écoute de la série "Paul Green" d'Olivier Bal. La présence de cet orateur m'a finalement permis de reprendre plus facilement mon souffle face à l'horreur auquel est confronté Grégory. Néanmoins, je me suis surprise à m'habituer à ce que je lisais ce que j'ai trouvé extrêmement dérangeant. J'ai eu la sensation de faire face à une impression de surenchère de l'horreur face à laquelle on se blinde rapidement pour ne pas en souffrir.

J'ai apprécié la plume de Karine Giebel qui a su nous offrir un roman très visuel. J'ai trouvé cette écoute assez addictive même si je me suis de nombreuses fois questionnée sur le chemin que prenait cette histoire et si j'allais rencontrer un élément déclencheur qui ferait basculer le roman. 

Finalement, en refermant cette première partie, je ressens comme un sentiment de frustration, car je m'attendais à autre chose à cause des nombreux retours très élogieux que j'ai pu lire. le travail de recherche fait par Karine Giebel est incontestable, ce roman est très bien écrit, mais j'ai trop été à la recherche du "whaou" ressenti par de nombreux lecteurs. Si je reprends l'idée d'une copine, on est dans un très bon roman reportage.

Je tiens à remercier Lizzie et Netgalley France pour cette découverte. Malgré mon impression, j'ai hâte de retourner Thierry Blanc pour poursuivre cette histoire et en connaître le mot de la fin et peut-être, moi aussi dire "whaou".

En attendant, ça m'a donné envie de découvrir les autres romans de l'auteure. Quels sont ceux que vous me conseillez ?
Commenter  J’apprécie          434
Depuis la fin de son adolescence, Grégory voulait partir à l'étranger, il voulait faire de l'humanitaire. Pour la première fois de sa vie, il sait à quoi il sert, mais il vient de mettre les pieds en enfer.

De 1992 à 2010, du Rwanda, à l'Afghanistan en passant par la Tchétchénie, Sarajevo et la bande de Gaza, Karine Giebel nous entraîne sur tous les conflits. le lecteur va être confronté à l'atrocité de ce qu'un être humain est capable d'infliger à ses semblables, il n'y a pas de limite à la barbarie humaine. Viols, mutilations, des familles entières décimées. L'odeur du sang, les relents de la haine, et les yeux des enfants orphelins et estropiés.

Ce roman coup de poing, qui vous assomme, qui vous donne souvent envie de vomir est porté par deux personnages poursuivis par des traumatismes insurmontables. Grégory, chacune de ses nuits est une lutte, les tourments s'invitent parfois en plein jour. Rongé de l'intérieur par un mal que personne ne peut soigner. Quelque chose s'est brisé en lui. Il est au bord du ravin. Toutes ces violences se sont insinuées en lui. Il a l'impression d'être une bombe à retardement , qu'il suffirait que quelqu'un appuie sur le détonateur pour qu'il explose. Et Anton, son fils adoptif, il a ramené de Russie, le bruit des bombes, le crépitement des flammes, les cris des victimes, le désespoir des mères. Il ne cesse de les traîner comme des boulets à ses chevilles. La pourriture est en lui comme le ver dans le fruit.

Même si parfois on a l'impression de tourner en rond, de retrouver les mêmes scènes, les mêmes horreurs ce roman est un bel hommage à des femmes et des hommes d'exception, des étoiles qui éclairent le monde.
Commenter  J’apprécie          410
Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast* de Karine Giebel (Française née en 71) – 504 pages – Editions Récamier – 28 Mars 2024

*Blast = à Magic (jeu de cartes) un « blast » désigne un carte (fréquemment rouge) qui inflige des dégâts directs et non-combat à l'adversaire ou a ses créatures. (Je dis ça parce que je n'ai jamais entendu ce mot hors de ce concept).

On commence avec une mise en bouche sur les retombés des effets des bombes ; ces corps, qu'on enterre sans même être sûr qu'ils n'ont plus la vie ! « j'ai si froid mon amour » souvent ça s'essouffle, mais pour l'instant, le style déchire. NB² C'est pas tant que le style se soit essoufflé mais juste l'histoire où il n'y avait rien à raconter de novateur. Si c'et Kent Anderson là je dis oui mais bon…

« La guerre, la vraie, dans toute son horreur »
« Chaque jour, Grégory apprend. La violence de son espèce. Ces hommes décharnés qui ressemblent à des squelettes. »
« Qu'a-t-on subi soi-même pour avoir oublié l'empathie, la compassion ? La pitié. »

Charlène (sa fille) et Sévérine (sa femme) le chambrent « Tu dois te faire draguer par les infirmières kenyanes, toi ! lance-t-elle avec un oeil malicieux »
Chaque minute ? Non, Chaque seconde près des siens comptent.
Gregory a la chance d'avoir une femme assez drôle et facétieuse.

« L'horreur de la guerre est telle que Gregory a besoin de sa « méchante cigarette » comme béquille, évidement je pense que quand ta vie est menacée à tout moment, on relativise le danger de la cigarette… Voilà aussi pourquoi les fous fument tous dans les hôpitaux. Ils souffrent tellement qu'ils font un jour à la fois. »
Charles Vella

« Très vite le sol devient rouge. Une mare de sang envahit l'hôpital. Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison. »
Le voilà en train de jouer malgré lui à dieu, qui choisiras il le sauver ? de qui écourtera il les supplications ?
« Choisir. Et chaque fois, mourir un peu. » Car ces choix ne sont pas faits pour les humains.

Gregory est-il un bon père ? Qu'est-ce qu'il « fout » ici plutôt qu'être auprès de sa famille se demande-il avec accablement ?

Voilà, les bases sont posées ! A vous d'aller chercher à en connaitre la suite ; ).

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          3812
Gregory part régulièrement en missions humanitaires avec la Croix Rouge. Il se demande s'il est un bon père, culpabilise de laisser sa famille mais il sait qu'il a besoin de partir pour se sentir utile. Il intervient dans des zones à risques et assiste à l'horeur. Y a-t-il une limite à la barbarie humaine ? Il ne peut s'empêcher de constater que la vie humaine n'a pas la même valeur partout.
Certains pourraient reprocher la redondance des missions et de la barbarie subite mais je pense qu'elle est nécessaire pour avoir ce sentiment de plonger dans l'horreur et l'usure de Gregory. Karine Giebel m'a encore conquise par ce nouveau roman et j'ai hâte de lire la suite qui sortira a l'automne 2024
#NetGalleyFrance #EtchaquefoismourirunpeuLivre1Blast
Commenter  J’apprécie          300
Karine Giebel est une écrivaine qui aime pousser les curseurs au maximum. Elle fait tout son possible pour que chacun de ses romans laisse des traces dans notre esprit. Même si ses propositions sont variées, jusqu'à présent, je peux dire que qu'elle a toujours atteint ses objectifs avec moi !

Pour ce premier des deux volumes de « Et chaque fois, mourir un peu », elle nous fait partager le quotidien chaotique d'un infirmier engagé dans l'aide internationale. Il nous fait voyager vers des contrées variées où les conflits font rage : Rwanda, Tchétchénie, Congo, Colombie… Sur place, l'immersion est totale. On perçoit à travers ses yeux, la misère, la détresse des victimes collatérales et la cruauté des belligérants. Il apporte avec ses collègues une forme d'humanité dans ces endroits où elle semble avoir complètement disparue.

Dans ces différents romans, l'autrice essaye de nous pousser dans nos retranchements, d'ébranler nos certitudes, de mettre à mal nos émotions, de nous mettre face à l'indicible, de nous révolter contre les injustices. Elle réussit une nouvelle fois à combiner tous ces composants dans ce texte. Grâce à son style accessible et efficace, les pages se tournent facilement alors que la lecture s'avère terrible. Chaque scène nous met face à des monstruosités plus inhumaines les unes que les autres.

Sur toute la durée de roman, j'ai trouvé que les allers retours de Grégory étaient un peu répétitifs, mais c'était surement un mal nécessaire pour insister sur l'ampleur des drames qui secouent notre planète. Karine Giebel a frappé fort, comme d'habitude ! Elle m'a privé d'air, saisi aux tripes et écoeuré tout au long de cette aventure. Je ne ressors donc pas indemne de cette lecture désespérante et oppressante dont la seule lueur d'espoir repose sur ces hommes et femmes qui vivent dans le seul but d'aider les autres.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          240
Je fais une lecture commune avec mon amie Saiwhisper et on partage à notre rythme nos impressions. J'apprécie beaucoup l'auteure Karine Giebel. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai hâte de lire la suite.

Je suis très attentivement notre personnage principal Grégory qui travaille en tant qu'aide humanitaire. J'adore aussi suivre Paul qui rencontre au coeur de son travail et qui va devenir son meilleur ami.

C'est une très bonne lecture dans l'ensemble même si elle s'avère quand même assez difficile car je trouve que sa fiction est très près de la réalité. L'auteure Karine Giebel fait des recherches également. On constate que le livre est très bien construit, sa plume est très bien, sa thématique est très bien gardée et on s'oriente très bien.

L'auteure Karine Giebel parvient à très bien maîtriser les sujets et les enjeux qu'elle aborde.

L'auteure Karine Giebel nous amène ailleurs avec notre protagoniste Grégory. On l'accompagne dans ses missions, dans son quotidien, dans ses blessures, plus que ça l'avance et plus qu'on s'inquiète pour lui.

C'est une lecture éprouvante qui détient des passages très difficiles qui peuvent vraiment marquer les esprits. On se questionne aussi, on se sent un peu vulnérable nous aussi.

Je suis contente de lire à nouveau mon auteure Karine Giebel.

Je suis très triste de quitter notre cher Grégory j'espère le retrouver prochainement même si j'ai beaucoup peur pour lui. Je remercie ma complice Saiwhisper pour nos échanges, c'est toujours un plaisir de lire avec toi et j'invite aussi à lire son beau billet.

La chronique de mon amie arrivera plus tard.

Siabelle
Commenter  J’apprécie          176
Combat mené tambour battant pour un valeureux personnage qui ne lâche pas l affaire et sombre progressivement et que dire de plus....

Conflits massifs actuels mondiaux.... Bienveillance, empathie et cauchemars pourraient résumé brièvement ces 400 pages....

Giebel sait écrire c est un fait mais c est moins sombre que d habitude alors j ai aimé et j ai hâte de lire le prochain opus en octobre... Alors oui vivement

Et mon conseil de lecture vous l aurez compris lâchez pas ce bouquin.... Avant la dernière page!
Commenter  J’apprécie          140
L'imagination humaine est fertile, et quand il s'agit de conflits armés, elle permet toutes les horreurs.

Gregory est infirmier pour le CICR. Une vocation, un besoin de se rendre utile qui l'envoie dans tous les coins du monde où les exactions et les catastrophes l'appellent. Et ce n'est pas le travail qui manque. Un besoin de servir, mais aussi une malédiction qui le ronge petit à petit.

Un roman sans véritable intrigue, mais une approche psychologique des personnages réaliste et qui semble bien documentée. Un plongée dans le pire de l'âme humaine dont on ne sort pas indemne.
Commenter  J’apprécie          100
« Et chaque fois, mourir un peu ». Au fil de ma lecture, j'ai eu le coeur lourd. Lourd parce que l'on se doute bien que dans notre triste et dure réalité, cette histoire est vécue au quotidien par des milliers d'aide-humanitaires. Karine GIEBEL a raconté leur histoire par le biais du personnage de Grégory, un infirmier humanitaire du CICR incroyablement courageux et résilient. Un personnage fort et touchant. Ce livre est un véritable hommage pour toutes ces personnes extraordinaires qui dédient leur vie pour sauver celle des autres.

Contrairement aux autres livres de Karine GIEBEL que j'ai généralement lus d'une seule traite, pour celui-ci, j'ai pris mon temps… Difficile de se replonger dans l'horreur de la guerre, décrite par des scènes très graphiques. J'appréhendais presque mes lectures. Mais une autre part de moi était tiraillée, il fallait que je sache pour Grégory comment il allait s'en sortir dans tout ça. J'ai ressenti énormément de compassion et d'admiration pour son personnage. Pour toutes ces personnes qui dédient leur vie à sauver celle des autres. Qui sacrifient leur santé mentale, et même jusqu'à leur vie, pour les autres. Une humanité absolument incroyable se percutant à une inhumanité sans nom. Une lumière tentant coûte que coûte de se frayer un chemin dans les ténèbres.
L'espoir, voilà ce que ces gens hors du commun incarnent pour toutes ces victimes de guerres.

Dans ce premier tome, on l'accompagne dans son quotidien de 1992, soit ses débuts dans l'humanitaire, jusqu'à 2010, la fin du livre, où un événement crucial annonce forcément une suite qu'il est impossible de manquer. On passe par de (trop) nombreuses zones de conflits, de Sarajevo à la République Démocratique du Congo, du Rwanda à Grozny de Tchétchénie, de la bande de Gaza à l'Afghanistan… Il faut souligner le gros travail de recherche de l'auteure, qui a su dépeindre dans ce livre toute la barbarie de ces guerres avec une précision effrayante. Accablant.

Durant ma lecture, je m'attendais à ce qu'un événement majeur vienne réellement perturber toute l'action, la fameuse touche de Karine GIEBEL qui vient tout faire vriller. Mais il en est rien pour ce livre. Excepté à la toute fin (et quelle fin…). Nous partons sur un style différent de ce que l'autrice a l'habitude de proposer. Nous sommes plus dans un roman reportage et psychologique qu'un thriller (du moins pour ce tome 1) avec une critique forte de la société et de tous ces conflits géopolitiques.

J'ai personnellement apprécié cette tournure différente, j'ai accroché à l'histoire et surtout, impossible de lâcher le personnage de Grégory, tellement altruiste, aimant, humain. Il y a aussi un travail remarquable sur la psychologie de ce-dernier. Ce livre dénonce clairement les dégâts et séquelles psychologiques irréversibles que subissent ces femmes et ces hommes entièrement dévoués à leur métier, et qui doivent malheureusement « choisir » parmi les blessés qui sauver en priorité.
« Et chaque fois, mourir un peu »…

Comment est-il possible de tenir psychologiquement alors que ces héros des temps modernes sont confrontés tous les jours à des atrocités indescriptibles ? Ce questionnement est abordé tout au long du roman, à mesure que l'on perçoit l'évolution psychologique du personnage de Grégory dans ce parcours absolument éprouvant. On souffre et on enrage avec lui. Ce-dernier encaisse magnifiquement les épreuves de la vie et de la guerre. Il s'accroche éperdument à son travail car c'est véritablement sa raison de vivre, encore plus suite à un événement tragique… Il a ce besoin viscéral d'être utile, de retourner au front pour sauver autant de vies qu'il le peut malgré tous les risques que cela implique pour sa propre vie. Sans véritablement sombrer. Pas encore.
« Continuer de soigner sans relâche les blessures du monde. Pour essayer de panser ses propres plaies ».

On perçoit également tout au long du livre les traumatismes des victimes générés par toutes les horreurs qu'elles ont eu le malheur de subir. Comment se reconstruire après ça ? Comment aller de l'avant ? Comment vivre après l'irréparable, l'impensable, sans se sentir mort à l'intérieur ?

J'ai aussi été émue du clin d'oeil fait au Docteur congolais Denis Mukwege qui consacre sa vie à reconstruire physiquement et psychologiquement les femmes victimes d'un sadisme absolu en RDC. Un bel hommage envers cet homme admirable et qui force le respect. « L'homme qui répare les femmes ».

Quelle histoire, quelles émotions… Un roman magistral à ne pas louper. Hâte de lire la suite, prévue à l'automne prochain.
Commenter  J’apprécie          100





Lecteurs (1366) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
345 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}