AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,51

sur 2103 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une copine est fan de Karine Giebel. Elle m'a prêté le dernier, enthousiaste. Difficile de refuser et pourtant, la prochaine fois, c'est ce que je ferai.
Ici, Léonard, un garçon différent, un colosse de 16 ans à l'âme d'enfant, est victime des brimades, du harcèlement, des insultes, des coups, du rackett de ses petits camarades de collège. Et oui. Tout ça.
Il encaisse en rêvant à son frère Jorge qu'il ne connait pas puisqu'il vit en Ecosse à Glenn Affric.
Jusqu'au jour où il perd son sang-froid…
Pendant 762 pages, nous suivons l'accumulation de coups du sort, de méchancetés, d'injustices que subissent les deux frangins…
Décidément, Karine Giebel se complet dans les victimes subissant la bêtise, la méchanceté des hommes, des institutions…
Tout est grossier : l'alternance des calamités qui s'abattent sur les personnages, les personnages eux-mêmes caricaturaux au possible, le style plat, les dialogues creux et même gnangnan, le langage parlé de Léonard béta à souhait, la fin archi-téléphonée…
Ah ! Et que dire du clin d'oeil à Steinbeck ? Karine Giebel a dû penser que « Léonard et Jorge » ne devait pas être assez clair. Alors Jorge se met à surnommer son frère Lennie. Et oui, des fois que le lecteur n'est pas saisi la référence…
Karine Giebel a trouvé son public. Tant mieux pour elle. Mais décidément, je n'en fais pas partie.

Commenter  J’apprécie          324
Bon, pour moi, avec Karine Giebel, c'est souvent quitte ou double...

Je viens de terminer Glen Affric (760 pages !).

Vous dire que je n'ai pas apprécié cette lecture serait vous mentir. Je ne me suis pas tout le temps ennuyée : les 50 premières pages sont assez déstabilisantes mais débouchent sur un récit sympa et intéressant. Les découvertes se succèdent. Les injustices aussi... Une partie du livre se passe dans un univers carcéral, un des thèmes fétiches de l'auteure.

Pour autant, le dernier quart m'a semblé trop long. Ce livre aurait été nettement plus efficace s'il avait fait 250 ou 300 pages de moins.

On tourne en rond dans la misère, c'est drame sur drame, certains passages se répètent inutilement, à un tel point que c'en est peu crédible.

Et la fin, je dois avouer qu'elle m'a déçue, dégoulinante de fraternité et de bons sentiments.

Bien évidemment, ce n'est que mon avis et je pense que les inconditionnel(le)s de KG sauront apprécier.
Commenter  J’apprécie          2411
Un clin d'oeil à Steinbeck.
Ok, ben j'avais pas compris dis donc.
Dans l'introduction déjà, elle reprend la préface que Joseph Kessel a rédigé pour "Des souris et des hommes", donc on se doute quand-même un tout petit peu où on va.

Mais Karine Giebel a dû penser que "Léonard et Jorge" ne devait pas être assez clair. Et donc Jorge se met à surnommer son frérot Lennie. Et bien sûr Léonard le simplet est bâti comme un taureau. Eh oui, des fois que le lecteur n'ait pas la réf.

l'Autrice y va avec les gros sabots, c'est le moins qu'on puisse dire. Sans nuance, sans finesse, sans aucune subtilité.
Elle ne suggère pas, elle donne à bouffer.

Mais comme c'est super facile à lire, on se laisse prendre au jeu et on tourne les pages à vitesse grand V. Bien sûr, "Glen Affric" est une lecture addictive. Bien sûr, je me suis laissé embarquer mais ça ne m'a pas nourri, loin de là. Ça m'a distrait, je l'accorde.

Karine Giebel joue sur tous les registres émotionnels: colère, révolte, injustice, douleur et j'en passe...

Plutôt que de vous farcir cette brique, lisez ou relisez "Des souris et des hommes" de John Steinbeck.

Et pour finir, je ne résiste pas à vous retranscrire ces quelques réflexions de Charles Bukowski.

"Si ça ne jaillit pas de toi en dépit de tout, ne le fais pas.
A moins que cela ne sorte sans être demandé par ton coeur, par ton esprit et par ta bouche et tes entrailles, ne le fais pas.

Si tu dois rester des heures à fixer ton écran d'ordinateur ou courbé sur ta machine à écrire à la recherche de mots, ne le fais pas.

Si tu le fais pour l'argent ou la gloire, ne le fais pas.
Si tu le fais parce que tu veux des femmes dans ton lit, ne le fais pas.
Si tu dois t'asseoir là et le réécrire encore et encore, ne le fais pas.

Si c'est un travail pénible de penser à le faire, ne le fais pas.
Si tu essaies d'écrire comme quelqu'un d'autre, oublie ça.
Si tu dois attendre que ça rugisse hors de toi, attends patiemment.
Si ça ne rugit jamais hors de toi, fais autre chose.

Si tu dois d'abord le lire à ta femme ou à ta petite amie ou à ton petit ami ou à tes parents ou à n'importe qui, tu n'es pas prêt.

Ne sois pas comme tant d'écrivains, ne sois pas comme tant de milliers de gens qui se disent écrivains, ne sois pas terne et ennuyeux et prétentieux.
Ne sois pas consumé par l'amour-propre, les bibliothèques du monde entier se sont endormies à cause de ton genre.
Ne rajoute pas à ça, ne le fais pas.

A moins que cela ne sorte de ton âme comme une fusée, à moins que rester immobile ne te pousse à la folie ou au suicide ou au meurtre, ne le fais pas.
A moins que le soleil en toi ne brûle tes entrailles, ne le fais pas.

Quand il sera vraiment temps, et si tu as été choisi, ça le fera tout seul et ça continuera à le faire jusqu'à ta mort ou jusqu'à ce que ça meure en toi.

Il n'y a pas d'autre moyen. Et il n'y en a jamais eu."
Charles Bukowski
Commenter  J’apprécie          2111
Même si j'ai déjà lu quelques billets négatifs sur ce roman, je sais que cet avis ne fera pas partie de la majorité. Pourtant, même si je n'avais rien lu de Karine Giebel jusqu'à présent, même si c'est une autrice dont les écrits ne me tentaient pas vraiment, j'étais persuadée, oui oui, vraiment persuadée, que j'allais adorer ce roman puisqu'il s'agit d'un hommage, l'autrice ne s'en cache pas d'ailleurs, au roman Des souris et des hommes qui est, selon moi, un chef d'oeuvre de la littérature. Mais, non, au final, ça ne l'a pas fait ici, et j'en suis la première désolée. D'autant que ma mère, elle, a adoré ce livre et que, souvent, ses coups de coeurs sont également les miens.

Ce roman raconte l'histoire de Léonard, un adolescent pas totalement comme les autres. Souffre-douleur de ses camarades de classe, il a comme horizon de rejoindre son frère, Jorge, parti depuis longtemps à Glen Affric, en Écosse. Dans son malheur, il peut heureusement compter sur sa mère, Mona, et quelques amis qui se comptent sur les doigts d'une seule main.
Quand à Jorge, on apprend assez vite qu'il n'est pas à Glen Affric, comme le pense Léonard, mais dans un lieu bien plus sordide.

Alors ce roman, pourquoi, au final, je ne l'ai pas apprécié?
Cela démarrait pourtant bien, les premières pages m'ont serré le coeur. Je me suis dit que ça allait être une lecture poignante et marquante dans ma vie de lectrice. Mais, très vite, j'ai décroché. Pas à l'histoire, qui se lit d'ailleurs vite et bien, s'il y a vraiment un point positif ici est que, malgré sa longueur (759 pages), ce pavé ne manque pas de rythme. Mais parce que pas mal de choses m'ont gênée très tôt dans le récit, sur un certain point. Lorsqu'elle évoque le milieu carcéral, Karine Giebel ne fait pas dans la dentelle. Alors oui, la prison, c'est moche, ça pue, c'est un endroit à éviter. Mais lorsqu'on évoque un domaine bien précis, il faut absolument que tout soit crédible, ce qui ne l'était pas du tout ici, j'ai en effet tiqué sur pas mal de points. Pour le coup, c'est très personnel puisque je connais très bien l'administration pénitentiaire, et par ricochet le monde carcéral. Je ne suis pas dans l'angélisme, oui, il y a des choses horribles qui se passent en prison, des règlements de compte notamment, beaucoup de violence, mais là, quand même, c'est poussé le bouchon à son paroxysme. Sans oublier les approximations et les éléments non réels (une personne placée sous main de justice ne sera pas suivi mensuellement par un juge de l'application des peines, mais par des services pénitentiaires dédiés à cela).

Puis, elle en ajoute, en ajoute, en ajoute encore, et quand on pense que c'est terminé, ben non, elle en ajoute encore une couche, de plus en plus sordide, de plus en plus trash, de pire en pire, ce qui fait que j'ai rapidement trouvé ce roman artificiel. A partir de là, tout sonnait faux pour moi: les dialogues (d'un Léonard qui sait à peine s'exprimer en début de roman, on passe à un Léonard qui fait des phrases presque élaborées à la fin), les situations, les personnages... Les personnages, justement, je croyais que j'allais m'attacher à Léonard, à Jorge, mais pas du tout. Comme ça sonnait faux, les personnages aussi. Sans oublier que dans le roman de Karine Giebel, il n'y a pas de demi-mesure. Et que dire de certaines relations entre les personnages? Je n'y croyais pas non plus, pour beaucoup d'entre elles.

Et puis, aussi, ça traîne en longueur: beaucoup trop de répétitions, les mêmes dialogues, les mêmes idées, avec l'impression qu'elle écrit pour remplir des pages. Et ça, je n'aime pas.

Mais, et c'est en ça que j'ai quand même mis deux étoiles, l'intrigue policière, secondaire dans une bonne partie du roman, reprend du poil de la bête sur la fin et relance quelque peu le suspense, même si j'avais facilement deviné quelques éléments.
Par contre, le fin, je m'y attendais et n'ai donc pas été surprise.

En bref, une autrice qui ne me tentait pas, que je ne retenterai très probablement jamais. Un livre qui ne m'a ni conquise, ni convaincue. Je sors déçue de cette lecture mais ceci n'est que mon avis et j'espère, pour ses futurs lecteurs, qu'il vous plaira bien davantage qu'à moi.
Commenter  J’apprécie          1411
J'ai abandonné au bout de 200 pages. On s'ennuie dans les livres où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais là tout le monde est vraiment trop méchant, et du coup on s'ennuie aussi. A chaque page on sent une nouvelle embrouille arriver, le retour de Jorge au village en étant le meilleur exemple.
Trop c'est trop, quant au récit, il est souvent long, et on passe son temps à attendre de voir quel nouveau malheur va s'abattre sur nos héros.
Commenter  J’apprécie          110
je suis déçu par karine Giebel...moi qui adore le purgatoire des innocents. on en est bien loin avec cette histoire qui sur le papier avait tout pour plaire. mais j'ai lâché à la 3e partie.. j'ai pas retrouvé la violence caractéristique de Giebel. tan pis.
Commenter  J’apprécie          90
Très très déçue. glauque et peu intriguant...on comprend la fin au 2/3 du livre.
les protagonistes sont caricaturaux. Un psychologie de comptoir.
Très bien écrit. et bien construit.
On ne retrouve pas l'inventivité des premiers livres de Karine Giebel
Commenter  J’apprécie          70
Aaah le flop, aaah la déception...

Je n'avais lu presque que des bonnes choses sur les romans de Karine Giebel et j'étais impatiente de la découvrir mais malheureusement cela ne l'a pas fait avec moi.

Léonard est un enfant spécial, différent des autres enfants ce qui lui vaut les moqueries de ses camarades et pire : leur violence. Il ne dit rien, essaye de rester calme, jusqu'au jour où il ne parvient plus à garder son sang froid. Un acte qui le plonge irrémédiablement dans l'horreur et lui fera perdre son innocence...

Quand j'ai commencé cette lecture, je me suis dit "olalala je vais adorer !" car la plume de Giebel m'a captivé. Elle dépeint parfaitement les sentiments des personnages, l'horreur des situations, comment des personnes peuvent en briser une autre... Je me suis laissée emporter dans le flot des évènements en étant mal menée dans mes sentiments et j'ai apprécié cela !

Cependant, comme j'en ai parlé avec certains d'entre vous, j'ai trouvé le tout "too much". J'ai eu l'impression que les 762 pages n'étaient qu'une accumulation d'événements négatifs sur les personnages sans réelle raison. Pas vraiment d'enquête, on suit juste les personnages qui traversent tout cela et j'avoue que plus d'une fois je me suis dit "non mais c'est abusé faut arrêter là" et j'ai failli arrêter ma lecture. J'ai quand même persévéré et j'avoue que la fin a un peu remonté le tout. le dénouement est triste mais vraiment très beau.

Les personnages sont extrêmement touchants et je pense qu'il est impossible de ne pas s'attacher à eux ce qui fait que ce qu'ils vivent est encore plus insoutenable. Je garderai longtemps dans mes pensées Lennie et Jorge.

Ayant lu Des souris et des hommes de Steinbeck au collège, j'ai rapidement compris le clin d'oeil de l'auteur et j'avoue avoir bien apprécié, c'est un bel hommage. Je pense que durant ce mois d'Avril je ferais une relecture de ce si beau classique !

En bref, ce fut une bonne lecture mais j'avoue être déçue de cette auteure à qui j'offrirais, malgré tout, une nouvelle chance avec un autre de ses romans.
Commenter  J’apprécie          60
venant de refermer ce livre , je ne peux que rester sur ma faim...
j ai trouvé ce livre long et plat.... attendant qu'il se passe quelque chose pendant de nombreuses pages...
Il n'y a que vers la fin que l'intrigue s'agite un peu... le dénouement n est pas avec grande surprise....
Commenter  J’apprécie          51
🐭
Déçue...
🐭
J'ai lu Glen Affric dans le cadre du #darkbookclub, initiative de @nessa.booknlove et @la_tete_dans_mes_livres que je remercie vivement.
🐭
J'avais lu des critiques dithyrambiques, j'avais préparé ma boîte de mouchoirs... Et puis... Au fil de ma lecture, d'autres chroniques me sont revenues en mémoire... Dont celle de @de_fil_en_livres, dont je partage entièrement le ressenti...
🐭
Je vous recommande donc vivement la lecture du chef d'oeuvre "Des souris et des hommes" de John Steinbeck. Il ne fait que 174 pages et il est juste magistral, magnifique, atroce et époustouflant.
🐭
Il y a aussi le film de 1992 avec John Malkovich qui interprète le rôle de George Milton (et oui, un air de Jorge 😉) et Gary Sinise pour celui de Lennie Small (Lennie 🤔)
🐭🐭🐭
Bon dimanche et bonne lecture 😊
Commenter  J’apprécie          31




Lecteurs (4495) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
345 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}