Belle d'amour

Je n'aime pas abandonner un livre en cours de route ! Mais, il y a des romans qui me déçoivent et celui-ci en fait partie et va rejoindre la pile (heureusement pas trop haute !) des déceptions (après la PAL, il faudrait inventer la PDD !). Pourtant, tout était là pour m'appâter : un roman historique et, de plus, situé dans une période qui m'attire, un destin de femme, un peu d'humour (enfin je l'espérais !) et un livre précédemment lu de cet auteur qui m'avait beaucoup plu : L'arracheuse de dents. .. Peut-être est-ce bien là le problème ?! Fort du succès de ce roman précité, Giesbert a réitéré dans le créneau "Destin de femme dans les tourments de l'Histoire" mais cette fois-ci , le "plantage" est sévère !
Passons sur le vocabulaire moyenâgeux complètement raté, on n'y croit pas un instant (on se croirait parfois chez Les Visiteurs... il est où Jacquouille ?...) . Passons sur la misogynie qui pointe alors que l'intention de l'auteur n'était certainement pas de rendre sa Belle d'amour assez ridicule. La gaudriole à force, c'est lassant! Ce qui m'a été le plus insupportable, ce sont les intermèdes dans l'époque actuelle, les atermoiements amoureux de cet Olivier, qui plombent le récit et n'apportent rien. Je comprends que Giesbert ait voulu parler de choses sérieuses comme le racisme, l'intégrisme, les attentats, faire un parallèle entre la violence passée et celle actuelle, tout ça.. mais qu'il le fait avec maladresse ! Ses discussions avec sa Belle d'amour tombent comme un cheveu sur la soupe et deviennent risibles, Donc, après avoir persévéré jusqu'à la page 239... quand même... j'abandonne cette Tiphanie à son sort dont je ne me souciais plus. Giesbert, resaissis-toi et re-séduis-moi.

Je me réjouissais de découvrir cet auteur par son nouveau roman médiéval, les critiques entendues étant plutôt positives.
La première partie m'a un peu déçue. J'ai été désorientée par les digressions et les épiphrases nous ramenant au 21ème siècle et nous faisant partager les états d'âme de l'auteur. Je n'en ai pas compris l' intérêt outre le fait de redécouvrir les croisades et le parallèle avec notre époque.
Le texte est parsemé de vocabulaire d'ancien français placé là pour "faire médiéval" mais en décalage avec le reste de la narration.
La seconde partie est plus vivante, on s'attache plus au devenir de Tiphanie ( je n'ai pas bien compris le choix de ce prénom) et à sa vie extrêmement mouvementée et cruelle.
Il ne faut en fait pas aborder ce livre comme un roman médiéval . le moyen-âge et la 8ème croisade me semblent ici servir d'illustrations à l'auteur afin de nous exposer ses idées sur la religion, la politique et le parallèle entre cette époque et la nôtre. Enfin c'est comme cela que je l'ai ressenti !
Difficile de rivaliser avec Jeanne Bourin, Robert merle, Bernard Tirtiaux, Ken Follet, Carole Martinez ...

Très déçu par ce roman historique trop voyeuriste et violent, où il est difficile de faire la part des choses entre le vrai et le faux.

Alors là, ce livre me plonge dans une grande perplexité.
Je ne connaissais pas cet auteur, mais les critiques étaient plutôt bonnes, le sujet plaisant, je me suis laissée emporter par ma boulimie de livres, après tout bien fait pour moi.
Car je n'ai pas du tout aimé ce livre.
Déjà, la narration est très étrange, c'est peut être la marque de l'auteur, mais c'est dérangeant. En effet, on passe du "je" au "elle" comme qui rigole, on ne sait plus où on en est, bref le bazar !
Alors oui, l'auteur sème de ci de là des mots de vocabulaire d'ancien français, pour faire sérieux, mais bon...
Des anachronismes, un langage moderne pour Tiphainie, et surtout, surtout des digressions à la pelle, comme ça, comme un cheveu sur la soupe, l'auteur nous explique deci delà des détails du Moyen âge, certes très intéressants, mais pas inclus comme cela dans l'histoire, c'est maladroit. On dirait un jeune auteur qui débute. Enfin, c'est l'impression que ce livre m'a donné, un manque de sérieux.
C'est comme son histoire d'amour avec lequel il nous rabat les oreilles, intox ou info ?
J'avoue, je ne l'ai pas fini. Et c'est dommage mais je ne peux plus lire le style de Monsieur Giesbert.
J'ai bien peur qu'il connaisse mal son sujet, mais bon, comme il est de bon ton de le lire, alors....
Bref, pas du tout intéressant, pour moi bien sûr.

Une histoire qui est sensée se dérouler au Moyen-Age, du temps de Saint-Louis... Jusque là, le cadre historique est respecté. Pour ce qui est du reste, la déception était plutôt au rendez-vous. Je n'ai rencontré que grivoiserie sur grivoiserie....dommage....

Le Moyen Age est une période de l'histoire qui me passionne et je trouvais intéressant le projet du romancier de faire voir les croisades à travers un regard féminin. Certes il s'est documenté, a tâché de faire la part des choses entre cruauté chrétienne et musulmane, qui se valent bien l'une l'autre, mais j'ai été déçue par ce livre. D'abord, l'héroïne est une sorte de robot, sans émotion ou alors on n'y croit pas. L'auteur a essayé de rendre un point de vue féminin sans y parvenir à mon avis: qu'elle soit amoureuse, pleine de désir ou violée collectivement, on a l'impression que l'héroïne, Tiphanie, reste dans le même état, racontant froidement ce qui lui arrive. La narration manque de logique: elle est tatouée des pieds à la tête de diables et on oublie en cours de route cet aspect important, ses amants successifs ne s'en aperçoivent même pas apparemment; l'oiseau disparait aussi; Tiphanie compose des chats et des poèmes courtois alors qu'elle n'en lit ni n'en écoute jamais ( l'inspiration lui tombe-t-elle du ciel?). Bref, un personnage peu construit et cohérent. il semble qu'il serve plutôt de prétexte à l'auteur pour montrer la sauvagerie des hommes et pour énoncer des propos non politiquement corrects sur l'Islam par exemple. Les allers et retours dans le temps, Tiphanie se manifestant à notre époque comme inspiratrice de l'auteur, les dialogues sur le terrorisme actuel me semblent là aussi artificiels, dans réflexion très approfondie... Mieux vaut relire la chambre des dames pour avoir une vraie vision du Moyen Age, riche en détails, en personnages et en émotions

J'ai déjà lu plusieurs romans de cet auteur et les ai appréciés. Celui-ci en revanche ne m'a pas enthousiasmé, c'est le moins que l'on puisse dire.
Sous prétexte d'écrire un roman historique, il en profite pour émettre des avis sur la situation actuelle des rapports entre l'Occident et l'Orient ou du moins, le Proche-Orient.
Le style par ailleurs, manque curieusement de cohérence pour un écrivain confirmé. On sent qu'il n'a écrit cette histoire que dans le but d'en faire un plaidoyer pour ses convictions de journaliste engagé.
Je suis allé au bout de ma lecture mais sans conviction.

Belle d'amour raconte l'histoire de Tiphanie, une jeune femme du Moyen-Âge qui va participer aux croisades.
Pour le résumé du livre, on peut se référer à l'article suivant : http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/roman/content/1945449-franz-olivier-giesbert-on-t-appelle-belle-d-amour

J'ai abandonné la lecture environ à la moitié, à la 2ème partie car je m'y suis ennuyée. le livre est très documenté, il fait réviser plein de choses sur les croisades, mais j'ai trouvé cela trop didactique, pas assez intégré à l'histoire, plutôt plaqué. Un vrai roman réussi aurait réussi à donner ces informations en les intégrant à l'histoire principale.
Le vocabulaire du Moyen-âge disséminé dans le texte entrave la lecture et n'apporte rien. J'ai eu l'impression de lire du Jean Teulé parfois, surtout avec les allusions graveleuses.
Les pauses narratives qui nous ramènent en 2016 sont très plates, et frôlent même le ridicule à la fin.
Je suis très déçue par cette lecture car je m'attendais à lire une épopée comme dans La Cuisinière d'Himmler, qui nous faisait traverser cent ans de la vie d'une femme.

Un roman historique , peut être...
Décontenancé dés le debut,je me suis perdue avec le narrateur, on passe du "je" au "elle" sans transition.
Le texte est parsemé à volonté de termes en ancien français .. peut être trop.. le texte devient lourd.
Un roman qui fait un parallèle entre le moyen-age, les croisades et l'époque actuelle, la politique , les religion, mais ou l'on se perd, trop de notions sur les croisades mises bout à bout, des personnages modernes sortis de nul part..
Pas d'unité dommage la 4eme de couverture était pleine de promesses.

Truffé de vocabulaire de l'époque, l'auteur nous plonge dans ce Paris un chouïa inhospitalier du XIIIe siècle, où l'on n'hésite pas à bouillir les copains vivants à tous les coins de rue. J'ai eu l'impression de retrouver mon copain Jean Teulé, ça m'a pas déplu. Tiphanie est une jeune orpheline d'une grande beauté, qui ne va connaitre qu'un bref instant de répit, le temps d'apprendre le métier de pâtissière, avant de tomber sous le joug d'une famille de gros dégueulasses qui vont se faire un malin plaisir de l'exploiter de toutes les façons possibles et imaginables. Mais voilà, un feu irréductible brûle en son sein, depuis le tout début, et notre héroïne sait qu'il ne faut pas désespérer de trouver la grâce, la beauté et l'amour en ce bas-monde. C'est ce qui va lui permettre de se libérer de l'emprise de ses tristes maitres, de faire des rencontres innattendues et de tutoyer les sommets sur les dangereux chemins des Croisades.

Jusqu'ici, SUPER. Sauf que très, très tôt, notre ami FO Giesbert se crée un double, un narrateur de notre XXIe siècle, qui régulièrement, va faire des incursions dans le récit. Et moi, là, ça me coupe la chique direct. Il évoque une histoire d'amour compliquée, un ami hacker qu'il soupçonne d'être salafiste, et fait des parrallèles entre les deux époques concernant nos civilisations occidentale et orientale… Pouinpouinpouinpouiiiiin…

En fait, cela m'a juste donné l'impression que l'auteur n'avait pas du trancher entre le roman et l'essai et qu'il essayait de caser un peu des deux. Problème, lorsqu'on rompt de cette façon le pacte avec le lecteur, moi, ça me gêne, ça m'empêche totalement de me plonger dans un univers. Et le fait que le double en question ne cesse de s'en excuser au fil de ses digressions à encore plus ajouté à mon agacement… de même, certains apports historiques ont beau être intéressants, on ne croit pas un seul instant qu'ils émanent de la voix de Tiphanie… Là encore, l'auteur nous ramène brutalement à la réalité.
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