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EAN : 9782070128198
256 pages
Gallimard (05/01/2010)
2.63/5   191 notes
Résumé :
De ce « très grand amour », il faut ici parler au passé, car il n’apparaît qu’au travers de la rupture brutale et définitive d’une longue histoire. Alors que rien ne semblait devoir séparer le couple, il faudra l’irruption de la maladie, et surtout un désaccord fondamental sur le traitement à adopter, pour faire voler l’harmonie en éclats.

Lorsqu’on découvre chez le narrateur un cancer de la prostate à un stade assez avancé, celui-ci décide, pour prés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
2,63

sur 191 notes
Je me suis presque ennuyée à la lecture de ce roman que j'ai trouvé sans saveur particulière. C'est une histoire banale d'un cavaleur qui ne peut pas s'empêcher de courtiser des femmes souvent beaucoup plus jeunes que lui, qui vit une histoire avec une de ces femmes, l'épousant et ayant d'elle deux enfants... épouse qui le fuit au bout de six petites années car vieillissant, atteint d'un cancer de la prostate, il la dégoûte... Je n'ai pas vraiment apprécié cette histoire, ni le style, ni l'écriture, et je reste sur ma faim. Où se situe ce Très grand amour??? Je ne suis absolument pas convaincue. D'ailleurs après un chagrin assez relatif, le héros du livre se remet très vite et repart à la conquête des premiers jeunes jupons qui se présentent... Ce livre n'était pas fait pour moi, je le trouve trop inconsistant et il ne me provoque aucune émotion. Du pipeau!
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Je vous assure que j'ai lu jusqu'au bout, espérant un petit bout d'élégance, une jolie phrase, une pensée personnelle qui m'aurait donné à réfléchir. J'ai avalé les répétitions, ses mea culpa à propos de sa tendance à la procrastination. Je lui pardonne sa facilité pour la "fruition" et j'applaudis qu'il ait réussi à caser ce mot deux fois dans son livre. J'ai enjambé sans rechigner les citations de Nietzsche, Green, Miterrand, Allais, Tournier, Hemingway, et j'en passe. Ah si, j'ai apprécié sa définition de la vieillesse, empruntée à Elie Wiesel : avec les années les étés deviennent de plus en plus courts.

Mais je n'ai pas supporté son égoïsme, ses obsessions nombrilistes et sa soit-disant passivité devant les gens qui l'impressionnent en lui faisant perdre son esprit critique qu'on sait démesuré. Il ne m'a pas fait oublier le mien, au contraire !

Lire la totalité de la critique à l'adresse
http://abrideabattue.blogspot.com/2010/08/lectures-dete-deceptions-assurees.html#uds-search-results
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Je me demande ce qui a pu traverser la tête de l'auteur pour mettre en scène un personnage aussi ridicule et qui lui ressemble à s'y méprendre par bien des côtés. Comme lui, c'est un journaliste et écrivain prolifique, fréquentant les plus hautes sphères du pouvoir, amoureux de la nature et écolo de circonstance. Un vieux beau dont l'aura médiatique lui a permis de collectionner les conquêtes. Vingt ans de différence c'est le minimum, et moins de cinquante ans, cela s'entend. Lui est assez malin pour ne pas le revendiquer à la Moix ; il nous met devant le fait accompli, déroule le tapis rouge à toutes les femmes dont il s'est épris et dont il pourrait être le père. Son excuse, c'est la passion. D'ailleurs, c'est le titre de son livre et il voudrait nous convaincre qu'il a connu le grand amour. Un très grand amour contrarié par son cancer de la prostate dont il ne nous en épargnera aucun détail : incontinence, trouble de la miction, sueur et j'en passe. Il se veut pitoyable, tellement pitoyable que cela lui donne le droit souverain, se sentant abandonné, désespoir aidant, de draguer les infirmières à tour de bras et même de tomber à nouveau éperdument amoureux.
Une fin conventionnelle, il trouve enfin l'amour vrai avec une femme de son âge. Qui pourrait croire à cette histoire ? C'est prendre le lecteur pour un imbécile, à moins que lui-même ne soit dupe et pris à son propre jeu.
Ce roman est d'une rare impudeur. Qu'avait-il besoin de nous raconter qu'au moment de la mort de Julien Green son sexe entre en érection et que quand il reçoit la Légion d'honneur il se pisse dessus? Jusqu'où va nous mener cette littérature qui collectionne les bruits de chasse d'eau? Tout ça, noyé dans un déluge de citations pour nous montrer qu'il a côtoyé les plus grands (Green, Joyce, Tournier, Hemingway, Goethe, etc.).
Ce qu'on appelle en langage clair de la cuistrerie.
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J'ai réussi à finir ce livre -et difficilement- seulement car j'avais un long trajet de train et rien d'autre à faire. Pourtant cet ouvrage m'a marquée, mais c'est part sa médiocrité. le personnage d'Antoine est ridicule au plus haut point; le cliché même du macho qui collectionne les jeunes femmes en les jetant une part une -sans oublier de presque s'en vanter-. Ce que j'appelle un pauvre mec voulant pathologiquement démontrer sa pseudo virilité avec sa stupide quéquette se présente lui comme un amoureux des sentiments à la recherche du véritable amour. Mégalomane au plus haut point, il se décrit aussi comme un grand orateur érudit et nous étouffe de toutes ses références et citations censées faire honneur à sa culture. Durant sa déchéance je n'ai ressenti aucune pitié et prenait presque un certain plaisir à le voir dégoûter sa femme -je me demande même comment il n'a pas pu la dégoûter dès le début avant ainsi que toutes les autres-. Son histoire ne vaut décidément pas un livre, pour moi c'est celle d'un homme sans intérêt qui commence à vieillir et à perdre son charme, et qui considère donc sa dernière histoire avec une femme comme celle de sa vie, le "très grand amour" alors qu'il n'en est rien. Refermez vite ce livre, ça m'écoeure de me dire que des torchons pareils dégoulinants de sentiments écoeurants et faux ai eu le droit d'être publié.
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On peut ne pas goûter le personnage Franz-Olivier Giesbert,bateleur parfois,suffisant souvent,cabotin télévisuel comme il en est tant.Mais Giesbert est aussi un bon écrivain dont j'avais jadis aimé Mort d'un berger et plus encore le Sieur Dieu.Un très grand amour est le roman,si peu roman d'ailleurs,d'un homme de soixante ans,malade,quitté après avoir quitté,homme à femmes comme l'on disait il y a longtemps.Il y a un peu ici du syndrome d'Hemingway,dont le fusil remplaça sèchement les impuissances,littéraires et intimes.D'ailleurs le héros de ce récit que Giesbert assume totalement est tenté à plusieurs reprises par le suicide.Mais,velléitaire et épicurien à la fois F.O.G." s'arrange" avec les choses,quelques mensonges,quelques omissions,quelques compromissions. Comme j'ai trouvé cela bouleversant de pâte humaine,moi qui suis né la même année.

Autre héroïne du livre la Provence offre à Giesbert l'occasion de digresser sur les tomates et les chèvres.Ce diable d'homme,gourmand de toutes les vies,à s'en éclater la panse,trouve à l'évidence le ton juste pour brasser ses histoires de femmes,nombreuses,et d'enfants à tout vent,d'examens inquiétants et de whiskys rédempteurs,de copains délaissés et de parfums de melons.Vous serez tentés de chercher les clés.Je vous les donne:c'est l'histoire d'un homme,un homme à l'italienne,à la Mastroianni,à qui les femmes ont tant donné et tant repris,et qui (merci Moustaki) "a su faire souffrir autant qu'il a souffert".Mais lui il en a fait une histoire.Universelle,bouleversante,arrogante parfois et si proche toujours.
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
J'ai compris très tôt qu'il valait mieux passer sa vie à aimer plutôt qu'à détester. On se sent mieux, le soir, avant de se coucher. De surcroît, haïr fatigue. Je n'ai plus l'âge.
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Dans une famille recomposée, le beau-père a rarement droit à la parole. Dès qu'il l'ouvre, les enfants l'interrompent ou couvrent sa voix pour capter l'attention de la mère qui, se sentant toujours coupable, est à leur merci.
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Relisant ces pages, j'ai le coeur serré et me dis qu'il vaudra mieux continuer ce livre sans trop regarder derrière. Les souvenirs ne me réussissent pas, surtout quand ils sont beaux. Ils coulent comme des larmes, et je n'aime pas les larmes.
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L'avantage avec les livres, de nos jours, c'est qu'ils ne seront jamais volés. Je croyais même qu'ils dissuaderaient les malfaiteurs et que leur abondance, à Mérindol, me prémunirait contre les cambriolages qui, du temps de ma mère, ne cessaient pas.
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Même quand j'étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un "accroissement de nous-même".
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