Y a une règle, dis-je. Un type qui jure est toujours coupable.
La seule chose qui nous sépare des animaux, finalement, ce n'est pas la conscience qu'on leur refuse bêtement, mais cette tendance à l'auto-apitoiement qui tire l'humanité vers le bas.
Par chance, il n'y eut pas de photographe pour immortaliser la scène : Jean-Paul Sartre sablant le champagne avec les nazis. Ce qui n’empêcha pas le philosophe de participer, après la Libération, au comité d'épuration, tandis que Sacha Guitry, pétainiste convaincu il est vrai, prenait la direction de la prison pour avoir trinqué avec l'occupant
On peut tout reprocher à Édouard Drumont, personne ne lui enlèvera un don inouï pour la prophétie comme quand, proposant d'en finir avec le "système juif", il écrit, plus de cinquante ans avant l'affreux séisme qui allait ravager le vieux continent :
"Le grand organisateur qui réunira en faisceau ces rancunes, ces colères, ces souffrances, aura accompli une œuvre qui aura remis l'Europe d'aplomb pour deux cents ans. Qui vous dit qu'il n'est pas déjà au travail ?"
Adolf Hitler n'était pas encore né. Il faudra attendre 1889, soit trois ans plus tard, pour que vienne au monde cet enfant d'Édouard Drumont qui, comme l'archange, en fut aussi l'annonciateur.
Le jour de ma naissance, les trois personnages qui allaient ravager l'humanité étaient déjà de ce monde : Hitler avait dix-huit ans, Staline, vingt-huit et Mao, treize. J'étais tombée dans le mauvais siècle, le leur.
L'idée de la cuisinière d'Himmler était bonne, en revanche les péripéties à travers le siècle et les conflits trop romancées.
Je ne m'attendais pas à cela de la part de cet auteur,à prés quelques pages le livre est parti pour la poubelle
Le jour de ma naissance, les trois personnages qui allaient ravager l'humanité étaient déjà de ce monde : Hitler avait dix huit ans, Staline, vingt huit et Mao, treize. J'étais tombée dans le mauvais siècle, le leur.
Le grand âge qui est le mien m'a appris que les gens sont bien plus vivants en vous une fois qu'ils morts. C'est pourquoi mourir n'est pas disparaitre, mais, au contraire, renaître dans la tête des autres.
Pour faire du bien, il faut que la vengeance soit physique et concrète. C’est quand elle est cruelle qu’elle nous permet de refermer nos blessures et de nous soulager pour longtemps.