La série "Papyrus" de l'auteur belge Lucien de Gieter sent la bonne volonté et la bonne humeur, car il applique à l'Egypte antique les archétypes du Héros aux mille et un visages ! Il puise très joliment dans les mythes, les légendes et les contes pour construire une séduisante Egypte Fantasy, magnifique terre d'aventure où l'on croise à parts égales démons et merveilles !
Et de tome en tome, la différence entre le très sympa et le très bon se fait à peu de choses finalement, et la plupart d'entre elles sont liés au cahier des charges des bandes dessinées de l'époque où la série à débutée : si vous n'êtes pas allergique aux BD franco-belges old school, et aux partis pris jeunesse c'est du tout bon !
Ce tome 6, intitulé "Les Quatre Doigts du dieu lune", le brave pharaon Mérenré est parti combattre les envahisseurs dans le Delta du Nil, et le Prince Ahmès son frère nommé régent pense son heure venue : à l'intérieur du palais bunkerisé la reine et la princesse sont cloîtrées, tandis qu'à son extérieur la population est brutalisés et mise en coupe réglée par les mercenaires de celui qui ressemble de plus en plus à un usurpateur...
Le courageux Papyrus entre en résistance, et aidé par Pharo le voleur et Imhoutep le jeune charrier infirme il mène la lutte contre le tyran en gestation qui use et abuse de l'absence du souverain légitime ! Face à l'adversité, c'est en désespoir de cause qu'il demande l'aide de la pègre de la cité de Thèbes et les hors-la-loi équipés des armures des Hommes d'Or mènent un contre coup d'Etat pour renverser le despote…
Le mélange entre la saga d'"Alix l'Intrépide" et la Geste de Robin des Bois (oui, on vous a reconnu Richard Coeur de Lion, Jean sans Terre, Robin de Locksley, Petit Jean et Frère Tuck ^^) est ici très plaisant pour les petits comme pour les grands, mais le côté fantastique est ici est nébuleux avec Semerkhémoui le mystérieux : vivant ou mort, homme ou dieu ? On a un novice rendu fou par une indicible horreur, un grand-prêtre qui devait être mort mais qui est vivant, une statue animée qui bouge de sa propre volonté, un ka maléfique et un avatar du Dieu Thot, le tout avec le fil directeur des quatre doigts et un épilogue évoquant réincarnation et possession… Je vois bien l'ombre tutélaire du Dieu Sauvage, mais c'est un peu bizarre quand même d'intégrer autant de fantastique et de ne pas bien l'exploiter…
Lucien de Gieter a décidé d'arrêter sa série en 2013 au numéro 33 et il a sans doute bien fait. Mais la formule reste d'actualité, et son univers ne demande qu'à être repris par d'autres auteurs plus modernes dans la narration et dans le dessin car l'Egypte fantasy c'est cool et fun…
D'ailleurs l'excellent Alex Proyas nous régale dans cette veine :
https://www.youtube.com/watch?v=IJBnK2wNQSo
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Dans ce nouveau tome des aventures de papyrus, ce dernier est confronté à un complot de palais mené par le frère de pharaon, lui même manipulè par Thot, le dieu lune.
Ce tom est un tout petit moins psychédélique que els précédents. Ce n'est pourtant pas pour autant qu'aucun évènement surnaturel ne survient, notamment lors de l(affrontement au moment de la cérémonie de mariage voulue par le frère de pharaon.
La manière dont papyrus parvient à convaincre les brigands d'oeuvrer avec lui est particulièrement tirée par les cheveux.
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Le frère de Pharaon profite de son absence pour prendre le pouvoir. Il emprisonne la princesse Théti-Chéri et pourchasse Papyrus. Un album sympathique.
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Alors que Pharaon combat dans le delta, son frère félon complote pour prendre le pouvoir. Papyrus, aidé du petit peuple de Thèbes, va déjouer ses plans, et sauver Théti-Chéri des griffes de son oncle. Les aspects magico-fantastiques de l'histoire n'apportent sont un peu de trop, mais l'ensemble plaît beaucoup aux enfants.
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Toute de grâce et de charme, la jeune Princesse dessine d’étranges figures autour du sombre manteau...
Et par la magie de la danse, soudain, il s'anime, s'enroulant autour de la danseuse. Fascinés, mercenaires et prêtres retiennent leur souffle.
Rien de tel que d’anciens brigands pour faire de bons gardiens.
Tout est fini ou tout recommence, les Dieux seuls le savent !
Mais soudain, par une ouverture du toit, les rayons de dieu Lune, trouant les ténèbres, illuminent d'un coup une silhouette terrifiante.
La malédiction du Dieu Thot rend aveugle celui qu’elle veut perdre.