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EAN : 9782752909879
176 pages
Phébus (05/05/2014)
3.33/5   6 notes
Résumé :
65-84, du nom de code du narrateur, raconte de l'intérieur, sans aucune introspection, davantage comme un récit que comme une fiction, la perte progressive de repères d'un étudiant recruté par le renseignement français pour collationner des informations en Afghanistan via une ONG, puis pour éliminer un homme. Rapidement rattrapé par ses fantômes et rendu paranoïaque par la nécessité du mensonge ordinaire et quotidien, il finit dans une solitude de plus en plus grand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Reçu dans le cadre de l'avant-dernière opération de Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Phébus de m'avoir permis de découvrir ce premier roman de Stéphane Gillier.
Ici, le narrateur, par soif d'aventure et d'action, a d'abord ait le choix de s'engager dans l'armée avant d'être muté aux Services des Renseignements. C'est ainsi que, sous un faux nom, il se rendra en Afghanistan puis dans d'autres pays par la suite. Pour quelles raisons ? Dans le but de se mêler à la population locale et de faire un rapport aux autorités françaises sur ce qui se déroule dans ces pays en crise. Son but à lui n'est pas de chercher à comprendre mais de chercher l'information où qu'elle se trouve et qu'il retranscrira à ses supérieurs et à eux par la suite de savoir si celle-ci est fiable et peut-être utilisée.
D'un autre côté, il y a une journaliste qui elle aussi cherche à comprendre. Son nom à elle ? Adeladja Nowak. Elle, en plus d'aller chercher l'information sur place, veut des explications, qu'elles soient rationnelles ou non. le destin de ces deux personnages, le narrateur et celle qui se fait appeler Adel, vont donc se croiser mais d'une manière que vous êtes loin d'imaginer et que je ne vais pas retranscrire ici afin de laisser planer le mystère. Sachez en tout cas qu'il ne s'agit pas d'un simple roman d'espionnage mais bien plus que cela. Une intrigue qui tient la route et qui tient son lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page.

Cependant (pour ne pas dire mais car oui il y a bien un Mais, sinon je n'aurais pas mis que trois étoiles à cet ouvrage), si j'ai une critique à faire à l'auteur, c'est bien sur la forme du roman et non pas sur le fonds. Même si ce dernier écrit de manière simple à comprendre, avec des chapitres courts (ce qui rend la lecture très rapide), il fait un emploi abusif des virgules. Ses phrases sont parfois trop longues et surtout, sans arrêt entrecoupées de ce signe de ponctuation même lorsque le texte n'en nécessite pas. A découvrir !
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Merci tout d'abord aux éditions Phébus et à Babelio pour l'envoi de ce roman.

Il s'agit du premier roman d'un auteur français, Stéphane Gillier.

Nous suivons à travers cette histoire les affectations d'un jeune homme faisant partie des services de renseignements français. le caractère particulier de ce roman tient au fait que l'auteur ne nous raconte pas clairement ce que fait le héros, mais nous fait partager les pensées de celui-ci. Ce qui donne, à mon sens, une histoire pas claire, difficile à suivre.
Le point positif de ce roman réside plutôt dans le style de narration, très particulier, de l'auteur. Les phrases sont découpées de façon curieuses, avec des virgules à la place des points, des phrases très longues puis très courtes, ... Cela demande un certain temps d'adaptation mais donne finalement un certain rythme à la lecture, et surtout renforce cette impression de partager les pensées du héros, car on lit les phrases comme celui-ci semble les penser.

Pour résumer, c'est un roman assez court, une histoire pas assez prenante pour moi, mais un style d'écriture intéressant. Cet auteur mériterait un deuxième essai !
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Merci à Masse Critique et aux éditions Phébus de m'avoir donnée l'occasion de lire ce roman, je ne l'aurais sans doute pas fait sinon.
Après une courte carrière militaire, l'agent 65-84 rejoint les Renseignements Secrets. Dans ce court roman, le narrateur va nous conter ses missions et sa solitude de ne pouvoir partager ce qu'il vit qu'à travers ses rapports écrits. La narration du protagoniste se verra télescopée par celle d'une journaliste du Guardian, enquêtant sur la mort suspecte d'un Algérien, à Varsovie.
Je dois avouer m'être laissée séduire par ce récit et cette narration. Non, on ne sait pas vraiment quelles sont ses missions, mais cela nous est égal. Ce qui compte, c'est ce qu'il vit et comment il le vit. Même si son retour d'Afghanistan m'a un peu perdue, je reste sur une très bonne impression.
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Un étudiant, recruté par les services de renseignements français, est chargé de rassembler des informations en Afghanistan, via une organisation non gouvernementale, afin d'éliminer un homme. Contraint de mentir au quotidien, il ressent une solitude qui lui fait perdre tous ses repères. Il confie à un journaliste du Guardian sa lente dérive.
Un premier roman étonnant dans lequel l'intrigue aussi bien que l'écriture sont elliptiques, mais sans jamais nuire à la compréhension de l'ensemble. Il en ressort une atmosphère particulièrement étrange, pleine de non-dits, qui finalement correspond parfaitement à l'ambiance d'un roman d'espionnage, même si ce livre peut être assez déroutant pour les amateurs du genre. Un auteur à découvrir.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Peut-être qu'on passait sa vie à côté des choses qu'on aimait, en définitive. Après, on pouvait toujours s'en souvenir, s'enrouler autour de cette réserve de chaleur, les jours blancs. L'amitié ne se révèle qu'au stade du souvenir peut-être, sur l'instant, on ne sait pas ce que c'est."
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Mes parents connaissaient mon affectation, c'est tout, il m'était interdit de donner quelque information que ce soit sur le travail que j'effectuais. Papa, je couche avec des filles, en Afghanistan mais cela n'a rien à voir avec le travail à proprement parler, je vois de petits enfants sales, j'écris ce que les gens me racontent, je trouve les gens qui racontent le mieux, j'envoie ce que j'écris à des gens, qui écrivent à leur tour à partir de ce que j'ai pu écrire, des hommes lisent, papa, je t'aime beaucoup, je fais des voyages, je suis un autre, et puis je reviens et je suis moi de nouveau, dans un bureau, où j'écris sur ce que j'ai pu écrire, pour qu'on soit bien sûr d'avoir compris ce qui s'était joué, là-bas.
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"La solennité, c'est difficile, comme exercice."
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