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Citations sur La trilogie de Pan, tome 2 : Un des Baumugnes (152)

J'en avais visé un, grand, avec des yeux d'eau claire qui débordaient sur ses joues, et, sous sa moustache, un rire comme de la neige. Ce qui m'avait attiré, je ne vous cache pas, c'est que, dans ces yeux, y avait un quelque chose d'amer, une ombre, comme le reflet d'une viande qui pourrirait au fond d'une fontaine.
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Une belle nuit!
Les choses de la terre, mon vieux, j'ai tant vécu avec elles, j'ai tant fait ma vie dans l'espace qu'elles laissaient, j'ai tant eu d'amis arbres, le vent s'est tant frotté contre moi que, quand j'ai de la peine, c'est à elles que je pense pour la consolation.
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Si je ne suis pas d'ici, en tout cas, c'est cette terre qui m'a fait, qui m'a fait, moi, ma façon de penser, et j'en suis fier. Pourquoi ? Faites ce que je fais, battez-vous avec elle que les bras vous en pètent et vous le verrez.
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Les choses de la terre, mon vieux, j'ai tant vécu avec elles, j'ai tant fait ma vie dans l'espace qu'elles laissaient, j'ai tant eu d'amis arbres, le vent s'est tant frotté contre moi que, quand j'ai de la peine, c'est à elles que je pense pour la consolation.
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Moi, j'ai dans moi Baumugnes tout entier, et c'est lourd, parce que c'est fait de grosse terre qui touche le ciel, et d'arbres d'un droit élan; mais c'est bon, c'est beau, c'est large et net, c'est fait de ciel tout propre, de bon foie gras et d'arbres aiguisés comme un sabre. Baumugnes ! La montagne des muets ; le pays où on ne parle pas comme les hommes.
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Mon corps,tu sais,c'est fort et c'est solide, et cet amour c'est fort et c'est solide aussi;ensemble l'un portant l'autre,ils ont fait la chose dans le vrai.
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...parce qu'il y a des gens comme ça qui voient la vie comme un verger de mai...
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Il me semblait que le bruit de mon coeur grondait à des kilomètres autour de moi comme un tonnerre.
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Le soir entrait comme chez lui, avec ses étoiles et son reflet d’herbe. Y avait, dans le fond, un dressoir avec des pommes qui séchaient. Ça sentait bon, mais, c’est une odeur qui rend triste. À côté de la cheminée, il y avait l’évier. Quand j’étais entré là-dedans, le premier coup, en faisant mon regard d’inspection, mes yeux étaient tombé sur cet évier. Sur la première planchette au milieu des bols de terre épaisse et des assiettes à bords cassés, j’avais remarqué une jolie petite tasse de porcelaine, bleue à pois blanc, quelque chose de fin, de coquet, une tasse de jeune fille. Elle était retournée cul en l’air sur sa soucoupe, comme les tasses propres doivent être dans un ménage bien ordonné. Ça m’avait remué, et je pensais à ça, le nez sur ma soucoupe, et je jetais des cuillères de soupe sur une chose amère, qui était au fond de ma gorge.
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Le bonheur, voyez-vous, c’est encore la meilleure corde pour attacher les rodomonts. (...)
Un tour avec la corde du bonheur, et le voilà sans défense comme un arbre.
Le voilà à ne plus oser bouger ni ses bras, ni ses jambes, ni sa langue, à peine un peu ses yeux…

Chapitre 13
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