Alors, le vin est bu, et, le vin bu, tu le sais, c’est amer.
Alors, les soucis sont là et, tu le sais, les soucis, c’est amer aussi.
Alors, tout ce qui est amer t’a attendu, et c’est là, en travers de ton chemin. (...)
Alors compagnon, l’autre, l’ancienne, la née du malheur s’avance, et, c’est fini !
Chapitre 9
Le malheur est autour de lui comme une ruche de guêpes.
Chapitre 5
Quand il fut nuit, je fis mon lit à côté d’un pré qui chantait de toutes ses herbes, et, la figure contre les étoiles, je me mis à dormir à mort.
Chapitre 3
La vie s’appuyait contre ma bouche avec son bon goût mais, la chose amère était montée jusqu’au ras de ma gorge et j’en étouffais.
Chapitre 2
L’an dernier, à cette maison que tu vois là-bas, fermée et tout aveugle de volets, il y avait une épicerie. (...) elle restait ouverte très tard, avec toutes ses lumières, parce qu’elle faisait déjà de mauvaises affaires et qu’en restant tard, elle espérait toujours que quelqu’un viendrait quand il aurait fait le tour des autres magasins fermés.
Chapitre 1
« Ça m’a fait comme au printemps, quand toute la neige glisse d’un coup et déshabille la montagne. »
J’étais au bout de la ficelle d’amitié amarrée dans nos deux cœurs ; encore un pas, elle cassait.
Et j’ai fait ce pas en arrière, et je suis parti.
Voilà !
Et le voilà, lui, solide et droit, et il n’osait pas bouger, il n’osait pas respirer trop fort, ni parler… sans force, tout lié en gerbe par cette sacrée corde du bonheur. (p.124 édition livre de poche)
A part ça, il y avait nous et le vent.
Le bonheur, voyez-vous, c’est encore la meilleure corde pour attacher les rodomonts. (p.122 édition livre de poche)