Le Hussard sur le toit

Et bien c'est simple : ce livre est d'une lourdeur semblable à l'été provençal décrit pendant une bonne partie de l'intrigue. Intrigue ? Mais quelle intrigue ? Un lecteur sur un blog littéraire avait parlé d'éternel premier chapitre, mais en bien. Je suis d'accord avec lui, mais en mal. La description de la mort des choleriques ne m'a pas dérangée. Ce qui m'a le plus dérangée est cet ennui, ces descriptions répétitives - pourtant je crois aimer le lyrisme de Giono puisque j'avais adoré Regain - et ce voyage avec un but changeant - rejoindre Giuseppe puis rejoindre Gap. D'ailleurs pourquoi le Hussard sur le toit ? Angelo ne passe que très peu de temps sur les toits de Manosque. Bref, 500 pages d'ennui.
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Franchement, je n'ai vraiment pas aimé cette lecture et j'ai d'ailleurs dû mis reprendre à plusieurs reprises pour la terminer. J'ai trouvé que l'auteur se perdait dans les descriptions, et il ne se passe presque aucune péripétie qui est un quelconque intérêt. On tourne les pages et on ne parle que du choléra et des personnes qui en meurt. C'est pourtant un livre qui accueil de bonnes critiques, mais pour ma part je suis très déçu et j'ai vraiment perdu mon temps.

Horreur !
Encore un livre à lire pour le lycée, je me suis forcée, et bien que Giono écrive somptueusement bien, l'histoire n'est pas intéressante !
Des gens qui meurent d'une maladie, c'est, dégueulasse.
Dans la Peste, pour continuer sur les épidémies, avec un autre livre que j'ai lu, il y a une vraie réflexion sur la déshumanisation, et Camus a une manière de raconter qui fait que même les pires choses de la vie deviennent supportables.
Mais avec Giono, la morale c'était purement et simplement "L'amour plus fort que la mort"
Oulalala sortez les mouchoirs je vais pleurer ! Quand ils nous sort "Elle avait le visage de quelqu'un qui a survécu.."ou je ne sais plus la formulation exacte, c'est d'un gnian gnian, je ne m'attendais pas ça.
Enfin, je suis contente d'avoir essayé de lie, ça enrichit ma culture, mais bon, j'avoue que les descriptions de tous ces corps, ça m'a fait faire des cauchemars...
Autant, avec la Peste, je dormais comme un ange, mais là, le choléra, c'est pire, les bubons et le sang, dans les livres, ça ne me gêne pas, mais la diarrhée et l'espèce de riz qu'il vomisse, là c'est...trop pour moi...

Point positif, outre la très jolie écriture, se sont les paysages, décrits avec tant d'élégance qu'on aurait envie de se balader à cheval avec Angelo, c'était agréable.