L'homme qui plantait des arbres

En 58 pages, Jean Giono arrive à nous embarquer dans cette fiction à l'allure d'une vraie rencontre, avec un personnage touchant et profondément humain, Elzéard Bouffier.

« ignorant la guerre de 39 comme il avait ignoré la guerre de 14 » Elzéard a trouvé la clef du bonheur, planter des arbres.

Une courte lecture envoûtante, mon initiation à l'univers de Giono.

Édition 2018.

De très belles illustrations à chaque page et une écriture plutôt grosse et aérée qui font de la lecture un moment agréable. Une langue pas forcément évidente malgré la simplicité de l'histoire.

Se lit en 20 minutes, se prêterait bien à une lecture offerte je pense.

En 1953, le magazine américain « Reader's Digest » demanda à Jean Giono d'écrire quelques pages pour la rubrique bien connue « le personnage le plus extraordinaire que j'aie jamais rencontré « . Et cela tombait très bien, car l'auteur avait bel et bien un personnage en tête : un berger solitaire nommé Elzéard Bouffier. Cependant, après enquête, le célèbre magazine américain découvrit que l'homme qui plantait des arbres n'était qu'un personnage fictif imaginé par Jean Giono et traita d'ailleurs ce dernier d'imposteur !

« L'homme qui plantait des arbres » narre donc la rencontre imaginaire entre Jean Giono et un homme extraordinaire lors d'une promenade en montagne. Si au premier abord, Elzéard Bouffier s'avère être un homme simple et taiseux, cet amoureux de la nature rêve néanmoins de transformer la colline aride et désertée où il habite en terre fertile et accueillante. Pour se faire, il plante chaque jour quelques glands soigneusement choisis, espérant qu'au fil des ans une nouvelle forêt sortira du sol. Émerveillé par la folle entreprise du berger, l'auteur décide de revenir lui rendre visite au fil des ans, afin de suivre l'évolution de son projet.

Ce conte écologique particulièrement court invite donc à suivre la destinée étonnante de ce philanthrope sur près de quarante ans, offrant une véritable leçon de vie. Une ode à la nature, certes un peu naïve, mais qui démontre qu'en faisant des petits gestes simples, chacun peut contribuer à sauver notre planète. Un texte assez simple, mais plus que jamais d'actualité, qui nous invite à aider la nature à reprendre ses droits.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Comment un “petit” homme peut-il accomplir de si grandes choses ? Ou comment un homme ordinaire peut-il réaliser des choses extraordinaires ? Avec L'homme qui plantait des arbres, Jean Giono propose une réponse admirable.

J'aime et j'adhère à l'idée de Jean Giono selon laquelle à force, de patience, de travail, de persévérance et de générosité dénuée de tout intérêt, un être peut atteindre des sommets de réussite. Humilité et détermination, voilà de quoi est constitué le personnage imaginé par l'écrivain. Un paysan amoureux de la terre, comme lui, qui au fil des années, a planté une forêt. A la sueur de son front, de ses mains, arbre par arbre.

En écrivant cette nouvelle à la demande de The Reder's Digest, Jean Giono a créé de toute pièce la plus belle rencontre de sa vie. de celle qu'on aimerait voir prendre vie et croiser sur son propre chemin.

Ces rencontres qui me sont si chères, dont j'aime parsemer ma propre existence…

« Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs, devant un caractère inoubliable. »

Ce premier paragraphe du livre m'a profondément touchée, a résonné en moi.
Lien : https://laparenthesedeceline..

C'est un très court texte de Giono sur fond de Provence entre 1910 et 1945.
Écrit en 1950 c'est un réflexion avant gardiste des thèmes écologiques d'aujourd'hui.
Il se dégage un grand optimisme sur la capacité des hommes de changer positivement les choses qui se meurent en faisant renaître la nature et la vie toute entière

Un petit livre aux grande idées. Une ode à l'écologie et la puissance de la main de l'homme, quand
elle est couplée à une volonté de rendre le monde meilleur.

Un livre que j'ai dévoré facilement, aidé par la courte longueur du récit. À mettre entre toute le mains.

Quelle jolie découverte pleine d'humanité que représente « L'homme qui plantait des arbres » de Jean Giono. Ici, il nous plonge dans une découverte fictive du siècle dernier, celle de Elzéard Bouffier, un homme humble à l'environnement rural et qui, dans son immense solitude, n'a de cesse de planter des arbres avec une précision et une patience sans faille.
C'est une courte nouvelle qui ne dépasse pas les 35 pages, mais qui fait énormément de bien ! Une lecture très humaine sur la vie et les rencontres remplie de beauté. Jean Giono écrit d'ailleurs en exergue de son ouvrage « Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. » et il nous livre cette observation champêtre avec quelques mots et surtout beaucoup d'émotion. Il est impossible de rester indifférent face à une telle histoire qui fait du bien tant elle porte de belles valeurs. Une écriture chaleureuse et une lecture grandiose !

Un livre simple (une nouvelle plutôt) mais offrant tellement de savoir. Au détour d'un court trajet, d'une petite soirée, prenez le temps de vous poser et le lire. C'est ce que j'ai fait, et je ne le regrette pas. L'histoire est touchante et belle, simple mais marquante. Planter des arbres, offrir aux autres, permettre à la nature d'exister. Tout ceci peut apporter beaucoup à autrui, animaux comme humains.

Cette nouvelle est pour moi d'une grande poésie. J'aime et conseille ce livre car il dit, à mon sens quelque chose d'essentiel sur l'homme, cet animal humain. Ce récit est une belle promenade dans un paysage de montagne, mais aussi dans le temps et ce que nous pourrions nommer “la patience des jours”. C'est peut-être également un magnifique message écologique.
Sur Babelio,la critique de Mariecesttout qui en sait beaucoup est interesante

Au cours d'une de ses promenades en Haute-Provence, Jean Giono a un jour rencontré un personnage hors du commun, Elzéard Bouffier. « Il s'était retiré dans la solitude où il prenait plaisir à vivre lentement, avec ses brebis et son chien. Il avait jugé que ce pays mourait par manque d'arbres…Il avait résolu de remédier à cet état de choses. »
Au fil des ans, le vieil homme a réalisé son rêve : la lande aride, sauvage et désertique est devenue une terre pleine de vie. Les collines jadis nues reverdissent et les villages désertés reprennent vie. « Il a trouvé un fameux moyen d'être heureux ! »

Une histoire simple et généreuse, un portrait émouvant et un hymne à la nature mais aussi à l'homme qui par son travail acharné contribue au bonheur de tous.

Un magnifique plaidoyer pour la cause écologique, pour le développement durable qu'il convient de lire pour se rappeler que notre Terre est un bien précieux dont nous devons prendre soin.
Giono, avant -gardiste, nous écrit là une nouvelle à portée philosophique, qui prend encore plus de sens à notre époque.