J'étais en terrain connu avec les dessins de
Pascal Girard. J'avais pu apprécier son travail dans
Valentin, un de mes premiers coups de coeur BD. Cependant, il n'avait pas signé le scénario comme c'est le cas pour
Conventum. J'aimais bien l'idée de départ, le
conventum quelle drôle de coutume quand on y pense ! Je ne sais pas si c'est une pratique commune ailleurs qu'au Québec. Probablement que oui car Bruel chantait bien "On s'était dit rendez-vous dans 10 ans"...
Si vous avez lu le résumé, vous aurez compris que Pascal, le personnage principal, était un "looser" à l'école secondaire. Il espère faire meilleure impression dix ans plus tard à son
conventum. Il veut une espèce de revanche en prouvant que le perdant qu'il était a finalement bien réussi dans la vie. J'imagine que c'est ce que voudrait tout adulte qui n'était pas bien accepté socialement à l'adolescence. Par contre, pour Pascal, tout ça vire en véritable obsession ! Je ne sais pas à quel point c'est autobiographique mais ça l'est probablement un peu puisque le personnage principal se nomme
Pascal Girard et il est dessinateur. Ce qui est certain c'est qu'il ne se ménage pas dans cette histoire ! Il se moque de son physique ingrat et de sa volonté de plaire à tous. Il n'est pas un héros auquel il est facile de s'attacher mais son autodérision m'a plu.
On rit quelques fois en lisant cette histoire et on sourit beaucoup. C'est humoristique et léger. Avec son petit format (malgré ses 160 pages) il me semble qu'il serait parfait pour un bon moment de détente à la plage (ahhh les vacances) !