Ce ne sont pas ceux qui font l'amour ou ceux qui sont la beauté qui ont à les comprendre.
Aux approches de la guerre, tous les êtres sécrètent une nouvelle sueur, tous les évènements revêtent un nouveau vernis, qui est le mensonge.
Hector : Comment l'as-tu enlevée ? Consentement ou contrainte ?
Pâris : Voyons, Hector ! Tu connais les femmes aussi bien que moi. Elles ne consentent qu'à la contrainte. Mais alors avec enthousiasme.
Je ne vois rien Andromaque. Je ne prévois rien. Je tiens seulement compte de deux bêtises, celle des hommes, et celle des éléments.
Demokos.- permets-moi de ne pas être de ton avis. Le sexe à qui je dois ma mère, je le respecterai jusqu'en ses représentantes les moins dignes.
Aussi ne me séparai-je jamais d'Hélène, car avec elle j'ai l'impression d'avoir rompu avec toutes les autres femmes, et j'ai mille libertés et mille noblesses au lieu d'une.
Abnéos - Dis donc, moule à tarte!
Hector - Écoute-la, Cassandre. Écoute ce bloc de négation qui dit oui! Tous m'ont cédé. Pâris m'a cédé, Prial m'a cédé, Hélène me cède. Et je sens qu'au contraire, dans chacune de ces victoires apparentes, j'ai perdu.
Pâris: - (...) Un seul être vous manque, et tout est repeuplé.
Hector: (...) mais tu crois que cela vaut une guerre, de permettre à Pâris de faire l'amour à distance?
Cassandre: Avec distance... Il aime les femmes distantes, mais de près.