Le privilège des Grands, c’est de voir les catastrophes d’une terrasse (Ulysse) - Acte 2, scène XIII
On croit lutter contre des géants, on va les vaincre, et il se trouve qu'on lutte contre quelque chose d'inflexible, qui est un reflet sur la rétine d'une femme.
PÂRIS "Chante-le avec un javelot à la main et un mort à tes pieds et tu verras"
Ulysse.
[...] Et ils [deux chefs des peuples en conflit] sont vraiment combles de paix, de désirs de paix. Et ils se quittent en se serrant les mains, en se sentant frères. Et ils se retournent de leur calèche pour se sourire... Et le lendemain pourtant éclate la guerre... Ainsi nous sommes tous deux maintenant... Nos peuples autour de l'entretien se taisent et s'écartent, mais ce n'est pas qu'ils attendent de nous une victoire sur l'inéluctable. C'est seulement qu'ils nous ont donné pleins pouvoirs, qu'ils nous ont isolés, pour que nous goûtions mieux, au-dessus de la catastrophe, notre fraternité d'ennemis. Goûtons-là. Le privilège des grands, c'est de voir les catastrophes d'une terrasse.
Si le droit n'est pas l'armurier des innocents, à quoi sert-il ?
La ligne d'attache de la plaine aux collines leur semblait molle, la ligne des collines aux montagnes du fil de fer. Or, depuis qu'Hélène est ici, le paysage a pris son sens et sa fermeté. […] Il n'y a plus que le pas d'Hélène, la coudée d'Hélène, la portée du regard ou la voix d'Hélène, et l'air de son passage est la mesure des vents. Elle est notre baromètre, notre anémomètre !
HECUBE - À mesure que nous vieillissons, nous les femmes, nous voyons clairement ce qu’ont été les hommes, des hypocrites, des vantards, des boucs. (Acte 1 scène 6)
ULYSSE- Le privilège des grands, c'est de voir les catastrophes d'une terrasse. »
Je me bouche les oreilles. Je n’enlèverai pas mes mains avant que notre sort soit fixé…
C'est curieux comme ceux qui vous attendent se découpent moins bien que ceux que l'on attend