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Un livre que je classerais dans la catégorie Sympathique mais pas indispensable.

Peut-être trop de personnages pour qu'on s'y attache complètement, même si certains m'ont plutôt intéressée. Morty Lear, bien sûr, un auteur de livres pour enfants, c'est plutôt un choix qui me plaît bien, et l'idée est assez bien exploitée, avec des images de l'album qui l'a rendu célèbre, Séisme des couleurs, qui parlent à l'imaginaire: un petit garçon, Ivo, les vêtements en lambeaux, debout dans la forêt, les bras écartés, attirant les oiseaux, papillons, insectes, écureuils, comme s'il était un arbre, des animaux tout gris qui retrouvent leurs couleurs lorsqu'ils se posent sur l'enfant-artiste ou lorsqu'ils l'effleurent, avant de s'envoler à la découverte du monde ... Et puis Lear est un personnage assez complexe, un peu mystérieux, avec son grand talent, son magnétisme sournois, son côté porc-épic. Et j'aurais peut-être pu m'attacher à Merry, il y a des moments où elle m'a bien plu, mais ce n'est pas le personnage qu'on voit le plus.

Avis mitigé donc, pas complètement prenant pour moi, mais pas inintéressant non plus.
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La vie rêvée de Mort Lear

En imaginant comment s'organise la succession d'un auteur pour la jeunesse adulé, Julia Glass nous entraîne dans une réflexion sur la vie et l'oeuvre d'un homme et sur les petits arrangements avec la réalité.

Julia Grass aime sonder les âmes et nous offrir des romans denses, allant chercher dans les petits détails la vérité de ses personnages. C'est ce qui rend leur abord difficile, mais nous offre aussi une intense quête vers LA vérité des êtres. Mort Lear, un célèbre auteur de livres pour enfants, s'apprête à accueillir chez lui le non moins célèbre acteur britannique Nicholas Greene qui est pressenti pour jouer son rôle dans un biopic en cours de montage lorsqu'il meurt d'un stupide accident en voulant dégager une branche tombée sur le toit de sa Maison parmi les arbres.
C'est Tomasina Daulair, dite Tommy, qui recevra l'acteur. Alors jeune fille, elle avait rencontré Morty dans un parc près de Greenwich Village. L'artiste lui avait demandé l'autorisation de réaliser un portrait de son petit frère Dani qui jouait là. le résultat de son travail se retrouvera bientôt en couverture de l'un de ses livres les plus vendus et fera dire à Tommy : « Mon frère est devenu un dessin, puis un livre et maintenant une poupée ».
Après des études de lettres, elle sera engagée par Morty et passera du statut d'assistante à celui de confidente, avant de devenir la légataire de son domaine et de son oeuvre.
Commence alors une plongée dans les souvenirs, mais aussi dans les recoins plus obscurs de la vie de cet homme complexe. le scénario du film qui sera consacré à sa vie et à son oeuvre se base sur un entretien publié dans le New Yorker et dont l'élément-choc est l'aveu d'un viol dont il aurait été victime alors qu'il n'était qu'un enfant. Un traumatisme autour duquel le scénario va pouvoir se développer et dresser des parallèles avec quelques ouvrages qui tous sont centrés sur la solitude d'un petit garçon.
Mais Julia Glass n'entend pas s'arrêter à une vérité et n'aura de cesse, en confrontant les avis des uns et des autres, de découvrir bien des aspérités dans une biographie trop lisse pour être honnête. Aux souvenirs de Tommy viennent s'ajouter des témoignages et des documents retrouvés dans l'atelier de l'écrivain. À l'opinion de Nicholas Greene qui entend se mettre dans la peau du personnage en prenant sa place dans sa demeure vient s'ajouter l'intervention de Merry, conservatrice d'un musée qui réservera toute une aile à l'oeuvre de l'auteur de littérature jeunesse : Merry connaissait morte depuis près d'une décennie, depuis ce jour où elle était venue lui rendre visite pour qu'il lui cède un dessin pour une exposition. Pour le lecteur, ces trois points de vue qui se complètent et se contredisent parfois, ont l'avantage de faire réfléchir sur l'ego de l'écrivain et sur la façon dont son oeuvre se nourrit de ses expériences, quitte à transformer la réalité au bénéfice de la fiction. Quel rôle a par exemple joué l'homosexualité de Mort et au-delà la maladie mortelle contractée par son amant ? Comment la lecture d'un livre pour enfants peut déformer la perception que l'on peut avoir de son créateur ?
Autant de questions qui nourrissent ce roman et donnent au lecteur une place d'observateur privilégié mais aussi la responsabilité de trier le vrai de faux, de se construire son opinion. La réussite de Julia Glass réside sans aucun doute dans ce jeu de rôle diabolique.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Il y a de bons moments dans ce roman, mais décidément je l'ai commencé avec un malentendu. Etant donné qu'il est publié chez Gallmeister, je m'attendais à de grands espaces naturels. Ce qui n'est pas le cas.

La maison du titre se réfère aux premières lignes d'un album illustré pour la jeunesse du personnage principal, Mort Lear, qui vient de succomber à une chute depuis le toit de sa maison du Connecticut. Cet album a eu énormément de succès. L'assistante de longue date de Mort, Tomasina, dite « Tommy », se retrouve à devoir gérer seule les obsèques et le devenir de l'oeuvre. Un biopic était aussi en préparation, dont l'acteur principal, Nick, entretenait une correspondance avec Mort Lear et avait obtenu de le rencontrer pour s'imprégner du personnage. A défaut de pouvoir échanger, il souhaite passer quelques jours dans sa maison. Comme il est une star des réseaux sociaux, passer inaperçu va être un problème...

Le passé de Mort reste flou sur bien des points. Tommy le connaît depuis longtemps. Mais elle ira quand même de découvertes en découvertes.

C'est donc un roman sensible, parfois longuet. L'écriture précise n'est pas en cause mais l'intrigue souffre, je crois, de redites un peu trop fréquentes. Et la fin m'a parue bien mièvre...
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Une maison parmi les arbres, de Julia Glass, va nous emporter dans une histoire complexe et dense. Un dizaine de chapitres se déroulent sur deux semaines, quatre autres nous emmènent dans le passé des personnages, et le dernier chapitre révèle ce qui se passe un an après cette quinzaine bien remplie.

Le personnage pivot autour duquel s'articule cette histoire s'appelle Mort Lear, un auteur-illustrateur de livres pour enfants, devenu très célèbre grâce aux aventures d'Ivo, un petit garçon qu'il met en scène dans un album intitulé Séisme des couleurs. Mort est un artiste au caractère difficile, parfois ombrageux, soucieux de sa tranquillité, gay, et somme toute assez secret. Quand le roman commence, il est mort accidentellement depuis un mois environ. Il a légué sa maison et ses biens à Tomasina Daulair (Tommy), son assistante, sa secrétaire, son intendante, son amie, sa confidente et son exécutrice testamentaire... C'est très généreux, mais c'est aussi un cadeau empoisonné. Les dernières volontés de Mort touchent d'autres personnes que Tommy, or il avait pris certains arrangements qu'elle ignorait et fait des promesses que rompt son testament. À elle de composer avec ça !

Quand le roman commence, Tommy attend Nicholas Greene, un acteur britannique, star internationale oscarisée, pressenti pour tenir le rôle de Mort dans un « biopic » dont le tournage vient de commencer. Mort et Nick avaient correspondu par courriels, et l'écrivain avait fait des confidences à l'acteur à propos d'un traumatisme d'enfance, confidences qui contredisent ce que Mort avait raconté précédemment à un journaliste. Que doit faire Nick, soucieux cerner au mieux son personnage pour les besoins du film ? Divulguer ce que Mort lui a confié ? Tenter d'apprendre ce que sait Tommy ? Laisser les choses suivre leur cours ?

L'autre personne directement concernée par le testament de Mort s'appelle Meredith Galarza (Merry), fan de Morty et un peu amoureuse de lui aussi, elle projette de consacrer un musée au travail de l'auteur-illustrateur sur la foi de ce qu'il lui a promis (de vive voix), à savoir de faire don de certaines illustrations originales de ses albums, et de ses diverses collections. Mais le testament révèle d'autres projets qui la mettent au désespoir. Peut-elle faire de Tommy une alliée ? Est-il possible de prouver que Mort avait promis de doter le musée ? Elle vient de se séparer de son mari, et si sa vie professionnelle s'effondre, que lui restera-t-il ?

Autour de ces quatre personnages principaux gravitent des personnages secondaires, plus ou moins développés, plus ou moins sympathiques, mais qui sont tous intéressants, citons entre autres : Danilo (Dani), le frère cadet de Tommy, qui va d'échec en échec et cultive sa rancoeur contre l'illustrateur ; Soren, le jeune amant de Morty qui mourra du sida ; Franklin, l'avocat de Morty qui se révèle un vrai soutien pour Tommy ; Emmeline Godine qui a pris le jeune Nick sous son aile et Dierdre Drake, qui joue le rôle de la mère de Mort dans le film. D'ailleurs, omniprésentes mais toujours en retrait, il y a les mères : celle de Morty, celle de Tommy, celle de Nick, celle de Merry, et j'en oublie peut-être. L'image en est tellement peu flatteuse que cet aspect à lui seul justifierait une relecture…

C'est le premier roman de Julia Glass que je lis, et il y en aura d'autres ! J'ai beaucoup aimé ce roman bavard, dense et touchant. J'ai aimé sa foisonnante richesse, la fine étude des divers personnages, la révélation des doutes qui les habitent, l'humour et l'ironie feutrée qui se glissent partout. J'ai aimé l'infinie délicatesse et la grande empathie de Tommy, la maladresse attendrissante de Nick, le désespoir et le courage de Merry, la rémanence des blessures de l'enfance chez tous les personnages. J'ai aimé découvrir la personnalité de Morty par les yeux des autres, les contradictions que ce prisme fait apparaître, les failles et la discrète générosité de cet égoïste difficile à aimer… Là aussi, une relecture s'imposerait : mes soupçons sont-ils fondés ? faut-il croire ce que sous-entend Reginald ? Mais bon, on ne peut quand même pas reprocher à un roman d'être riche au point de susciter une nouvelle lecture…

Merci au Grand Prix des Lectrices de Elle et aux éditions Gallmeister.
Challenge multi-défis 2019
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♡♡ IMMENSE COUP DE COEUR ♡♡

Morty Lear est un écrivain et illustrateur de livres pour enfants reconnu.
Tomasina Daulair, son assistante, lui est dévouée depuis plus de trente ans.

Lorsque Morty décède accidentellement , elle découvre à la lecture de son testament qu'il lui lègue sa maison et qu'il l'a également désignée comme exécuteur littéraire... Elle va devoir prendre des décisions importantes sur ce qu'il adviendra du patrimoine artistique de Morty.

Mais avant tout, elle doit se préparer à accueillir Nicholas Green, acteur célèbre qui a été choisi pour incarner Mort Lear dans une adaptation cinématographique de sa vie.

Normalement les deux hommes auraient dû se rencontrer. Mais le décès impromptu de l'auteur oblige Tommy à accueillir Nick afin de lui parler de Morty Lear.

☆☆☆

Des enfances difficiles.
L'affrontement de la maladie.
La perte d'un être cher.
La peur de la solitude.
...
Autant de thèmes abordés avec finesse et élégance.

Chaque personnage possède ses parts d'ombres et de lumières et Julia Glass les dépeint avec justesse et délicatesse.

Parce que, oui, sa plume est douce et délicate. Ses personnages sont beaux et touchants. Les émotions sont palpables.

Cette maison parmi les arbres j'y ai vécu l'espace de quelques heures. Je m'y suis installée, j'ai partagé un bon repas avec Tommy et puis après, je suis sortie dans le jardin pour aller visiter l'atelier et m'émerveiller devant les illustrations de Morty.

J'ai habité ce roman et il continue à vibrer doucement en moi ♡♡♡♡♡♡
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Je tiens à remercier Babelio pour cette dernière opération "Masse Critique" suite à laquelle j'ai eu le plaisir de recevoir le dernier roman de Julia Glass "Une maison parmi les arbres" aux éditions Gallmeister de la rentrée littéraire 2018 !
C'est une maison parmi les arbres, au coeur du Connecticut  dans laquelle s'est réfugié Morty Lear, considéré par beaucoup comme le plus grand auteur-illustrateur jeunesse du XXème siècle ! Mais suite à un banal accident domestique, il trouve tragiquement la mort.
p.14 : " Tommy n'a jamais douté que Morty serait généreux avec elle, mais elle ignorait qu'il lui léguerait la maison et tout ce qui l'entoure ; et encore moins qu'il ferait d'elle son exécuteur littéraire. "
Tomasina Daulair (alias Tommy) était l'assistante de Morty depuis plusieurs dizaines d'années. Dans l'ombre de l'écrivain, elle n'était ni sa femme ni sa compagne puisque Morty avait d'autres préférences.
p 180 : " Elle arrivait même à se consoler avec la certitude d'être en présence d'un homme beau et talentueux qui la connaissait bien et la traitait avec gentillesse, même affection. Si Morty avait été attiré par les femmes, peut-être, malgré leur écart d'âge, se seraient-ils mariés. "
Mais elle vivait avec lui, dans l'abnégation, entièrement dévouée, souvent dans l'incompréhension de son entourage.
p. 235 : " Tommy savait en effet que, lorsqu'on vit avec un artiste, l'artiste est incapable de laisser son travail de côté sur son bureau ou dans un attaché-case. L'esprit est le bureau, l'âme ou le coeur l'attaché-case. "
Mais cette complicité autant professionnelle que personnelle, date de très longtemps. Une époque où Tommy emmenait son petit frère Dani jouer dans le parc de Greenwich Village...L'artiste lui avait alors demandé l'autorisation de réaliser un portrait de Dani, sans imaginer qu'il deviendrait l'icône d'un des plus grand succès de littéraires de Morty.
Mais ce matin, Tommy est épouvantablement inquiète et un brin sur la défensive à l'idée de recevoir Nicholas Greene, l'acteur britannique pressenti pour jouer le rôle de Morty dans un biopic, projet encouragé par ce dernier de son vivant. Leur correspondance avait aidé l'acteur à comprendre le personnage qu'il allait être amené à incarner, mais il avait besoin de se rendre sur place, malgré les circonstances, pour s'imprégner totalement du personnage et des lieux.
p 343 : " Il vient vaguement à l'esprit de Tommy que Nick a comme une fragilité enfantine, une aura à la Peter Pan qui pourrait expliquer pourquoi Morty est tombé sous son charme. "
En effet, les deux hommes avaient en commun les blessures d'une enfance délicate.
p. 130 : " [...] Nick a tourné une clé dans la psyché de Mort Lear. Et, à vrai dire, Lear en a tourné une dans la sienne. Séparés par une quarantaine d'années, un océan et une grande partie d'un continent, ils ont eu des enfances étonnement semblables, du moins du point de vue de l'essence émotionnelles. "

Le succès de ce roman réside, pour ma part, dans la manière dont Julia Glass retranscrit la part d'ombre et de lumière que constitue la vie d'un artiste. Seul le lecteur va connaître au fil du récit, l'intégralité de la complexité du personnage.
Malgré un certain effort à entrer dans le roman, de par la multitude d'informations délivrées au démarrage de la lecture, celle-ci devient rapidement fluide, une fois le contexte posé. Chaque personnage a finalement une part d'ambiguïté à laquelle on s'attache et on se lie.
Je suis tombée sous le charme d'une écriture au style très "british", avec un brin humour subtil, une jolie dose de délicatesse, et un grand travail descriptif sur l'aspect psychologique des personnages.
Il est trop rare que soit également mis en lumière le travail des traducteurs, c'est pourquoi je tiens tout particulièrement à souligner ici celui de Josette Chicheportiche, qui contribue, sans conteste, au succès  de ce roman !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Un bon roman de Julia Glass. Des personnages fouillés, intéressants que l'on découvre avec joie. Secret d'enfance, homosexualité, littérature, famille, amour, bref des vies mouvementés et bien remplies dans lesquelles on embarque.
L'auteure réussie une fois de plus un roman sur des vies fortes et qui peuvent quelques fois faire échos à ce qu'on connait ou pu connaitre.
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Voici ce que j'appelle une lecture en trampoline, avec des élans de plaisir prometteurs et des chutes poussives.

En dépit de son écriture fluide, Julia Grass n'aide pas à s'approprier ses personnages, qu'elle présente de façon obscure et confuse dès les premières pages. Ils sont tous mis sur le même plan, alors que certains ont peu d'intérêt dans la narration. Des allers et retours dans le passé cherchent à donner de la densité à chacun, sans vraiment les rendre attachants.
Ai-je eu tort de toujours attendre une histoire, un suspens, des révélations? Il me semblait qu'il y avait matière, mais rien( ou si peu) ne fait décoller ce roman.

Du coup, j'ai perdu de vue le propos, néanmoins original par une réflexion sur la création, l'ego de personnages rendus publics par la notoriété, et de tous les invisibles qui gravitent autour du succès, comme des papillons autour d'une lampe.

L'ennui est un djin malfaisant! J'assume en lectrice boulimique d'abandonner une histoire quand le temps à y consacrer se fossilise ... mais c'est toujours frustrant et dommage de rater une rencontre littéraire.

À vous de tenter...
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Coup de coeur monumental pour cette histoire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé un livre. Comme souvent, j'ouvre les parutions Gallmeister avec une petite pointe d'appréhension car ce sont souvent des textes denses et peu aisés à lire, mais des textes magnifiques et superbement traduits. Une maison parmi les arbres ne fait pas exception, même si j'ai réussi assez facilement à m'immerger dans l'univers de Mort Lear, auteur jeunesse à succès qui décède brutalement, laissant à sa fidèle assistante Tommy le soin de gérer ce qu'il laisse derrière lui. Ce roman est poétique et est un formidable hommage à la littérature jeunesse et à tout ce qu'elle peut apporter. C'est délicat, tendre et on alterne entre passages légers et moments un peu plus sombres notamment avec l'histoire Morty/Soren sur fond de SIDA.
Mon avis rend très mal grâce à cette sublime histoire et à mon enthousiasme pour ce roman. Mais il ne faut assurément pas passer à côté d'Une maison parmi les arbres.
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Ma lecture de ce roman fut en dents de scie.
D'après les autres avis publiés je constate que c'est soit « tout bon », soit « tout perdu » !
Je vais donc rejoindre le « tout perdu ». Pourtant, le début me semblait prometteur. J'étais bien installée dans la maison de feu Morty, ce célèbre romancier jeunesse, où son indispensable assistante Tommy attend fébrilement l'acteur anglais qui doit incarner dans un prochain film une partie de la vie de Morty. Dans ce futur film, un traumatisme de jeunesse du romancier doit être abordé.

Et puis ma concentration s'est relâchée, noyée par la vie et les personnages qui gravitent ou gravitaient autour de Nick, cet acteur. Tous les passages qui lui sont consacrés, avec la mère, le frère, la soeur, le manager, le réalisateur… n'ont pas su éveiller ma curiosité et je ne leur ai trouvé aucun intérêt.

Les retours en arrière ne m'ont pas rebutée, ni les réflexions mises entre parenthèses qui sont parfois sarcastiques ou humoristiques.
L'écriture étant tout de même agréable, je n'avais pas envie d'abandonner en cours de route. Certains personnages sont attendrissants comme la conservatrice du musée avec son chien Linus. Dani, le frère de Tommy est également une personnalité qui s'égare et l'on perçoit bien son instabilité.
Mais je crois bien n'avoir éprouvé qu'indifférence pour tous les autres…

J'avais été attirée par la couverture et le titre. Dans mes lectures, j'aime beaucoup l'importance des maisons, de leur environnement. Je n'ai pas non plus ressenti l'aura de cette maison, ce refuge que Morty a choisi pour travailler à ses illustrations et ses textes.
Je pense que c'est davantage le sujet du livre et quelques digressions qui ont bloqué mon intérêt. Tout n'est pas perdu finalement et j'essaierai peut-être un autre roman de Julia Glass !
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