Un paquebot dans les arbres

Très décu :
- l'intrigue est quand même proche du mélo ; on tombe de Charibe en Scylla : les deux parents n'ont pas d'attitudes très responsables (parents de trois enfants) ; le père refuse de se soigner malgré sa tuberculose déclarée, il continue à fumer, la mère risque une troisième grossesse alors qu'elle et son mari sont au sanatorium... Difficile d'être vraiment ému !
- Cet attachement de Mathilde (l'héroïne) à son père n'est nulle part expliqué, analysé ; l'auteur passe rapidement sur la première relation masculine de Mathilde : pas d'amour, pas de sexualité...
- Et surtout c'est une des rares fois dans mes lectures où je passe des lignes entières (redondances, répétitions, qui n'apportent rien au niveau du rythme de la phrase, de sa musicalité) avec l'envie d'en finir au plus vite !

Ce "roman" m'a agacée. Sujet drameux : on ne peut qu'aimer sous peins d'être des gros méchants. Style ampoulé : VG se regarde écrire et prière d'admirer. Moi qui aime le ton juste, les phrases senties, l'élégance du style, l'humour et l'ironie : j'ai lâché au milieu et rendu avec plaisir ce livre emprunté (au sens propre et figuré).