Gofman a le tort irréparable de penser librement et en couleurs dans la morne grisaille du politiquement correct, taille unique, tel qu'il nous est imposé depuis 50 ans. Autant dire, sans aucun besoin de vérifier, qu'il n'a par conséquent aucun espoir de connaître un jour le succès sur Babelio.
Le Dictionnaire des emmerdeuses n'est sans doute pas ce qu'il a fait de mieux, mais ça reste du Gofman, toujours iconoclaste et rabelaisien dans l'âme. Aussi ceux qui n'ont pas encore la cervelle entièrement yaourtisée pourront-ils y trouver de quoi se distraire un bon moment.
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Peut-on dire que je l'ai lu ? non pas vraiment. Je l'ai déniché dans le camion du bibliobus au tout dernier moment en me disant qu'il allait peut-être intéresser des lecteurs... et j'ai fini par l'emporter chez moi, où je n'ai pas été seule à le feuilleter. Il passe au crible les célébrités féminines des origines à nos jours. Bien sûr et je ne vais pas le nier, il m'a fait rire... et puis, l'intérêt étant retombé, j'en ai eu vite assez ! Une chose est certaine, je n'y suis pas (ouf !) ... du moins pas encore !
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Patrick Gofman est, entre autres qualités, un ex communiste passé à l'extreme droite (encore un). Il présente dans ce dictionnaire un panaché de personnalités féminines très connu, d'autres beaucoup moins voire même carrément inconnu.
Dans des articles courts, Gofman s'amuse à déconstruire le mythe attaché à certaines personnalités en mettant en lumière les côtés les plus sombres de leurs personnalités.
Acheté pour voire, ce livre aurait pu s'avérer salutaire et original, mais je suis resté de marbre fasse aux tentatives d'humours et en toute subjectivité, j'ai trouvé le style d'une lourdeur abyssal.
L'auteur, s'évertue à mettre en avant sa culture et son style que se voudrait pertinent, mais qui, basé sur une pseudo complicité avec le lecteur, inspire plus le manque d'humilité et la fausse modestie
Une sensation étrange. Celle d'un livre qui aurait du me plaire, avec une idée de base que j'estime très bonne, mais dont le style m'a inspiré une tel répugnance rédhibitoire que cela m'a relancé mon eczema et plus grave encore, fait sauter pas mal d'entrées du livre. Dommage. Je n'avais jamais ressentie cela auparavant (vous allez me dire qu'au moins, cet auteur procure des sensations. Ce n'est pas faux !)
On attend la suite avec un dictionnaire des emmerdeurs. Ha non ! cela existe déjà, c'est le dictionnaire des nom propres...
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