Autant j'avais apprécié les premiers tomes, autant celui-ci m'est tombé des mains. Si jamais vous voulez absolument le lire, vous y apprendrez que les pauvres sont teigneux, méchants, ingrats et fainéants (les riches, à côté, sont très peu critiqués - 2 lignes tout au plus). Qu'il faut leur montrer l'exemple pour arriver à les faire se bouger et vouloir améliorer leur sort, ils n'y penseraient pas tout seuls. Que quand on veut, on peut. Que quand on travaille jour et nuit pendant des mois sans presque dormir (!), on amasse des pièces d'or facilement. Que c'est forcément "la populace" qui se bat pour ses droits, et encore, pas très efficacement. Bref, vive l'ultra-libéralisme et l'individualisme forcené et à bas le partage ! Un peu interloquée, je l'ai terminé pour voir si cette philosophie se maintenait jusqu'au bout : oui. Exit la série et cet auteur en ce qui me concerne.
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Cette série a la qualité scénaristique d'un mauvais conte pour enfants.
Si l'ensemble permet de passer le temps sans trop se poser de questions, ce tome est fastidieux à lire. Les aspects pro-capitalistes (et anticommunistes) que j'y ai relevés ajoutent la couche de vernis nauséabond qui parachève l'oeuvre.
Les personnages sont toujours aussi plats et leurs actions feraient rire un enfant de trois ans qui a plus de recul et de jugeote.
Je me demande parfois si cette série n'est pas une mauvaise blague.
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