L'épée de vérité, tome 0 : La Première inquisitrice : La Légende de Magda Searus

Avant de se laisser entraîner par les deux femmes, Merritt posa sur la joue de Magda une caresse plus légère que les battements d'ailes d'un papillon.
Sentant encore sur sa peau le contact des doigts du sorcier, Magda regarda le trio finir de traverser le pont et se précipiter pour franchir la herse.
Un geste discret mais hors du commun, cette caresse, et qui en disait long... Une façon de signifier qu'un lien s'était établi et la promesse de revenir, quoi qu'il advienne, pour livrer jusqu'au bout l'inévitable bataille.

-Le pouvoir a besoin de vérité pour fonctionner. La vérité, c'est la réalité, les lois de la nature... Le pouvoir et la réalité sont inséparables, comme l'indique le nom qui figure sur la poignée. Ainsi, cette épée n'est pas seulement au service du pouvoir, mais aussi de la vérité.
Magda leva les yeux et chercha le regard du sorcier.
-C'est l’Épée de Vérité.

-Quand le mal rôde, la sécurité est une illusion. Je dois agir, c'est dans ma nature.
-Un être humain est ce qu'il est, cela fait sa grandeur.

-S'il s'est tué, ça ne peut être que pour protéger le Nouveau Monde et ses peuples. Ça, c'est un comportement qui lui ressemble. Il a accompli sa mission jusqu'au bout, comme il sied à un Premier Sorcier. Un sorcier de guerre, ne perdons pas ça de vue... Ces sorciers là ne renoncent jamais. Face à un obstacle, ils trouvent un moyen de passer, même au prix de leur vie. Mon mari appelait cet aspect de sa vocation la "danse avec les morts"...

-Isadora, je ne comprends pas que tu aies permis à un sorcier de te modifier ainsi !
Malgré tous ses efforts, Magda n'y tenait plus, et son indignation venait de prendre le dessus.
-Parfois, il est nécessaire de s'éloigner de tout ce qui est rassurant pour s'enfoncer dans l'inconnu.

- J'ai comme l'impression que le Conseil, jusqu'à aujourd'hui, n'a jamais eu à affronter la véritable Magda Searus !
Magda retourna son sourire au maître de D'Hara.
- Il faut bien un commencement à tout !

Comme la mémoire des gens, l'Histoire était un miroir déformant. A cause du passage du temps, bien sûr, lais aussi parce que ceux qui l'écrivaient servaient d'autres intérêt que ceux de la vérité.

Qu'y avait-il de plus indestructible que l'espoir ?

Il faut prendre ce livre sans ne pas se poser de question l'histoire est plutôt quelconque avec des passages très long, je crois que c'est une histoire fantastique écrite pour les ados.
A la fin de ma lecture je me suis fait la conclusion, que j'avais passé un bon moment.