AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 1195 notes
5
45 avis
4
28 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis
Une fois n'est pas coutume, j'ai regardé le dessin animé avant d'avoir la BD et contre toute attente j'ai préféré le dessin animé.
Il y a de trop grandes différences entre les deux et mon amateur de BD est du même avis que moi.
Elle reste quand même drôle.
César décide de planter son Domaine des dieux dans la forêt qui borde le petit village gaulois. Il y a une lutte entre les gaulois et les romains à qui arrachera les arbres, à qui les fera pousser grâce à une graine magique. Une lutte qui dure quand même un petit moment.
Finalement, Panoramix aura pitié des esclaves et leur donnera même un peu de potion.
Les romains seront encore une fois ridiculisés et les Gaulois pourront faire leur banquet en pleine forêt avec du poisson à 1, 3 ou 5 sesterces, mais le goût et surtout l'odeur resteront les mêmes.
Commenter  J’apprécie          130
Le meilleur des Astérix! BD et dessin animé au top (souvenez vous des arbres qui repoussent en une nuit...)
Commenter  J’apprécie          130
Ah, Astérix et Obélix, les deux plus célèbres comparses Gaulois de tous les temps, n'en déplaise à L Histoire, fleurons de la BD française et éternels souvenirs de jeunesse. C'est toujours avec frénésie que l'on ouvre l'une de leurs aventures, pour se plonger avec délice dans le monde haut en couleur d'Uderzo, sous la plume espiègle de Goscinny. Et c'est à nouveau avec brio que ces deux-là s'allient pour un opus riche en gags, en humour et en actions, relevé de cette pointe de satire philosophique qui fait des aventures d'Astérix un amalgame à la fois de l'époque gallo-romaine et de la société française des années 70.

Dans le "Domaine des Dieux", on ne peut s'empêcher de s'émerveiller à chaque nouvelle page par la qualité impressionnante des dessins. On y retrouve un Uderzo à l'apogée de son talent, façonnant des personnages et des décors qui restent à jamais en mémoire. Chaque case est l'occasion de voir briller un coup de crayon énergique alliant à la fois finesse, simplicité et précision. Mais ce sont surtout les couleurs qui donnent vie à ce petit monde si animé. Pour le plaisir des yeux, on déguste un album chaleureux, où brûlent mille couleurs pour un résultat toujours parfait. La nuit éclairée à la lampe torche se pare ainsi d'une lueur crépusculaire tandis que l'Urbs retrouve toute sa superbe grâce à une alliance maîtrisée de couleurs impériales au grès des riches toges romaines. Dès la première page de l'histoire, on admire déjà le travail prodigieux d'Uderzo par la célèbre maquette de César du projet architectural du Domaine des Dieux. Grâce à un choix judicieux de répartition des cases et une taille exceptionnelle de celles-ci, on plonge dans l'histoire en admirant chaque détail parfaitement travaillé. Cette même analyse est également valable pour l'impressionnante planche illustrant la rage comique des bagarres au sein du Domaine ainsi que pour la page finale qui prend une tournure plus mature, à la lueur du jour déclinant. On y découvre un monde antique déjà clairsemé de vestiges, prêts à s'ancrer dans L Histoire, des personnages aux allures philosophiques et que la simple ombre suffit à reconnaître, signe de leur immense notoriété. Au final, cette nouvelle aventure se clôture par un banquet un peu particulier, sous le couvert feuillus de la forêt et auquel prend part avec une joie manifeste finalement le héros de cette histoire, Assurancetourix.
Mais cet album est peut-être mémorable par le fameux et impressionnant impliable qui s'étale sur une double-page. Pour la première fois, deux pages sont réservés à un seul et même dessin, mais quel dessin alors! le talent hors pair d'Uderzo y est entièrement dévoilé, avec une maîtrise exceptionnelle de la peinture pour un rendu impeccable. le marbre se pare de teintes turquoises sous l'aquarelle fluide tandis que chaque cartouche semble à une fresque pompéienne, parcourue de légères fissures. le final en est troublant de réalité. Mais ce génie pictural ne serait pas aussi impressionnant s'il n'était accompagné de la virtuosité de Goscinny à manier la langue française. Une fois de plus, leur talent se complète avec la plus parfaite harmonie, donnant vie à des mots pour l'un et soulignant la force du trait de crayon pour l'autre.

Les expressions pleuvent à flot dans cette aventure pour s'inscrire à jamais dans la mémoire collective. Ce sont de nouveaux jeux de mots devenus désormais légendaires, tels que "Le choix cornélien", le "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" et l'Amphoreville (précurseur du Bidonville) pour n'en citer que quelques-uns, qui sont semés à une cadence endiablée tout au long de l'album, preuve de l'esprit ô combien fertile du grand Goscinny. Les scènes deviennent épiques sans jamais perdre de leur esprit cocasse, comme Assurancetourix chantant en pleine nuit de toute son âme (et à gorge déployée) sur un air avant-coureur des Bronzés. Les clins d'oeil se fondent toujours avec l'histoire, tel que Guy Lux qui apparaît sous le charmant nom de Guilus, l'ordonnateur des jeux du cirque Maxime. Comme toujours, l'histoire tient surtout par la qualité de ses propos. Les recherches sont à nouveau suffisamment poussées pour que chaque détail soit une référence à la réalité historique. Astérix, c'est aussi une manière de découvrir L Histoire antique avec une note d'humour, dans un cadre détendu et toujours bon vivant.

Pour cette aventure, les coups pleuvent encore plus qu'à l'accoutumée et les Romains sont irrésistiblement tournés en bourriques par les Gaulois. le méchant de l'histoire, l'architecte Anglaigus, devient vite attachant et découvre avec beaucoup de surprises (et à force de maints coups et blessures) l'étonnant et éternel village des irrésistibles Gaulois. Au final, cet album s'attarde bien plus sur les Romains que sur les Gaulois. Cet ouvrage est une belle leçon imagée sur la condition des esclaves de l'époque, sur les projets urbanistiques titanesques qui couvrirent la Gaule après conquête et le désir ambitieux de César de créer des répliques sur le modèle de l'éternelle Urbs, Rome. On y voit également l'influence du monde romain sur l'univers celte et l'intérêt tout porté des marchants sur le marché économique. La concurrence des prix fait alors son apparition sous le regard ébahis et inquiets des deux compères. C'est une véritable fusion qui s'opère dans le village des irréductibles, entre la civilisation romaine et autochtone dont les échanges deviennent incessants, parfaite représentation de la réalité.

Un album qui a donc tout pour plaire, animé par la flamme dynamique et passionnée de l'éternel duo Goscinny-Uderzo dont la bonne humeur a contaminée cette aventure, laquelle se déroule sous les auspices de l'humour.

[Mention particulière pour l'édition spéciale, sortie en parallèle de l'animation d'Alexandre Astier, qui regroupe en dossier de 16 pages fort intéressant, repartant sur les traces de la composition de l'album et de l'évolution de l'univers d'Astérix. Passionnant]
Commenter  J’apprécie          130
Les habitants du village sont incités à aller vivre dans le « domaine des dieux », une résidence moderne, à la romaine. L'occasion de critiquer la vie dans les grands ensembles, les programmes immobiliers et urbanistes. Un très bon album.
Commenter  J’apprécie          130
César est bien décidé à se débarrasser de ce petit village gaulois et cette fois-ci ce n'est pas l'armée romaine qu'il va envoyer mais la civilisation romaine. La potion magique n'y pourra rien. Seule la ruse d'Astérix pourra venir à bout de ce nouveau stratagème.
Les auteurs en profitent pour dénoncer les grands ensembles immobiliers au "luxe" factice et leurs architectes, le dédain des romains pour la "province" ou la "banlieue" mais aussi l'appât du gain ou les revendications très personnelles dans de stériles réunions syndicales de légionnaires ou dans les réunions de copropriété.
Commenter  J’apprécie          120
Ici, les Romains n'ont jamais été aussi près du village des irréductibles gaulois. Point de départ du village pour Astérix et Obélix, point de barde pour célébrer leur départ.
Les Romains rasent des arbres jusqu'à en faire une clairière pour construire un immense domaine qui serait une sorte de deuxième Rome. La proximité des Gaulois et des Romains s'avère dangereuse.
Cette BD fait partie de celles que j'ai préféré lire.
Commenter  J’apprécie          122
Cette nouvelle aventure du petit guerrier Gaulois et de son ami livreur de menhirs nous conduit à quelques encablures de leur célèbre village. Pas de longs voyages ni de destinations exotiques ici puisque l'ennemi que doit affronter Astérix est un voisin et se nomme l'urbanisation.
En effet, la dernière trouvaille De César pour mettre au pas le "village d'irréductibles Gaulois " qui "résiste encore et toujours à l'envahisseur" est d'installer un complexe d'immeubles d'habitations et de commerces en bordure du village afin de le transformer en "amphoreville" ! Pompeusement nommé Domaine des dieux, le site doit être bâti par l'architecte Anglaigus, un jeune Romain très motivé qui est loin de se douter à qui il va avoir affaire !
Parfaitement écrite par Goscinny, cette nouvelle aventure regorge de bons mots et d'idées passionnantes. On y parle écologie et progrès qui ne font pas bon ménage mais aussi, et surtout, du travail.
Goscinny et Uderzo pointent du doigt les dérives du monde du travail et n'hésitent pas à s'en amuser aussi. Ils se moquent gentiment du syndicalisme et mettent en avant les excès dont sont capables aussi bien les patrons que les salariés.
Mais plus que tout ils expriment une idée simple : même si certaines activités humaines sont nuisibles pour l'environnement, la santé ou mettent à mal la qualité de vie, elles donnent un emploi à de nombreuses personnes qui accèdent à l'autonomie. L'équilibre entre ces différents éléments est difficile à trouver !
Mais nous sommes dans un épisode d'Astérix, pas dans la vie réelle donc tout est très drôle et s'achève pour le mieux par une belle bagarre ! Les esclaves sont affranchis, les Romains rentrent chez eux, le Domaine des dieux est détruit et les habitants du village se réconcilient autour d'un banquet.
J'ai découvert cet opus étant enfant et je ne l'ai pas apprécier à sa juste valeur car le monde du travail m'était totalement inconnu. Comme ça n'est plus le cas aujourd'hui, je savoure pleinement cet épisode et le classe parmi mes aventures favorites !
Commenter  J’apprécie          120
César a pris sa décision, puisqu'on ne peut vaincre les irréductibles gaulois du village qui nargue tout l''empire romain, on va l'isoler par un projet immobilier de grande envergure... Anglaigus, jeune grand architecte est chargé du projet... Mais à peine commence -t-il ses mesures, qu'Idéfix l'attaque... Il est clair que cela ne se ferait pas facilement... le projet de Jules.... Et c'est tout le problème des plans d'urbanisation moderne qui est plagié ici... Insomnie, des gens contre le projet, travail de nuit... vacarme nocturne... Bref Uderzo fidèle à lui même, ne manque pas d'idée pour critiquer notre société moderne... Pour petits et grands!
Commenter  J’apprécie          110
La satire de la société chez Astérix s'amplifie avec cette parodie à l'antique de la tourismocratie. le fameux poisson gaulois authentique est mis en avant, les romains ne voulant pas partir aux vacances sont jetés dans l'arène avec les lions (gag malheureusement en finesse dans la BD et exacerbé dans le film)... Se servir de l'héliotropisme pour détruire les gaulois : il fallait y penser.
Sauf qu'évidemment ça ne va pas plaire à Astérix, qui concocte des plans monstrueux avec Panoramix, qui met ici toute sa magie pour lutter contre l'installation de ce centre de loisirs : glands magiques, spectacles de baffes... Dommage que l'anime ait trop voulu en rajouter.
Commenter  J’apprécie          110
(Re)Lu depuis déjà plusieurs jours mais pas encore eu le temps d'en faire la critique. Cette aventure de loin ma préférée des Astérix n'a pas pris une ride. Cette fois les romains décident d'essayer d'effacer les gaulois en construisant un domaine afin de les intégrer au système romain. Bien qu'ingénieux l'idée va connaître beaucoup d'obstacles. En faite 4 obstacles pour être plus précis : Astérix, Obélix, Panoramix et l'arme secrète Assurancetourix... Rapidement les romains vont comprendre l'adage que le ciel leur tombe sur la tête...
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (4159) Voir plus




{* *}