Demon Slayer, tome 11

MANGA FANTASTIQUE / HORREUR.
Ce nouveau shonen nekketsu horrifique avait bien commencé, mais au lieu d'exploiter son univers il empile les combats entre des méchants overcheatés et des gentils devant recourir à des power-up fumés. Comme le disait un camarade j'ai de plus en plus de mal avec les shonen mainstream dont les grosses ficelles m'indiffèrent de plus en plus voire m'horripilent de plus en plus...
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L'arc avec la fille aux obis tranchants et son frère tout sec approche à sa fin. La lutte est dure, violente et chaque camp reste fixé sur son objectif : la mort de l'autre. J'ai trouvé cet arc particulièrement long et ce n'est qu'au dernier chapitre du tome, que j'ai trouvé ça un peu touchant de connaître le traditionnel moment du passé des méchants. Par contre, ce qui m'a fait halluciner dans ce tome 11 est réellement les supers pouvoirs qui sortent de nulle part le sang brûlant les poisons OU comment sauver tous les gentils easy peasy ?! !

L'histoire que nous propose Koyoharu Gotouge à travers son manga "Demon Slayer" est toujours aussi incroyable et plaisante à lire, même après onze tomes. Par le biais de ses personnages, l'autrice nous montre des combats plus sublimes les uns que les autres qui arrivent à nous procurer des frissons et en allant jusqu'à nous faire ressentir de la peur pour la vie de nos protagonistes.

Les dessins sont toujours aussi poignants et sensationnels, et ne parlons pas de la couverture de ce tome mettant magnifiquement bien en scène notre jeune Nezuko sous sa forme démoniaque que nous avons pu découvrir durant le précédent volume.

Durant ce tome, nous continuons de suivre les combats entre nos héros et les démons, Daki et Gyutaro. J'ai eu des sueurs froides à certains moments pour nos protagonistes. Une ambiance très pesante était présente et les noms des chapitres ne m'ont en rien rassuré.

Comme pour le précédent tome, les combats sont super bien réalisés. L'histoire des démons m'a énormément touchée. Ils ont eu une vie misérable alors qu'au fond c'était des personnes qui avaient juste besoin d'amour. Leur lien est très beau, et j'espère de tout coeur qu'ils continueront à vivre heureux ensemble.

Une fin à la fois très jolie pour nos héros, mais aussi stressante pour la suite. le retour d'Akaza au sein de la forteresse infinie paradimensionelle, la santé de Kagaya qui a l'air de s'empirer et Uzui qui compte prendre sa retraite ?

Tomes 6 à 11 :

Si j'avais trouvé les 5 premiers tomes sympas mais pas oufissimes non plus, j'ai bien fait de continuer ma lecture.
En effet, à partir du tome 6, la série gagne en background avec plus d'explications sur l'univers, sur les lunes ou encore sur les piliers.
Avec cela la série gagne en profondeur et en niveau. Gain de niveau qui se ressent encore plus à partir du tome 8 avec des personnages secondaires très intéressants comme Rengoku ou encore Tengen.

Après avoir regardé la saison 1 de l'anime qui ne m'avait pas convaincu (si belle soit elle dans l'animation) et après avoir lu les 5 premiers tomes qui eux non plus ne m'avaient pas totalement convaincus, je suis au final bien content de m'être fait violence pour continuer ma lecture.

Tout d'abord, je dois dire que j'ai largement préféré cet arc au précédent ! Je me suis plus attachée aux personnages, tant protagonistes qu'antagonistes, et le rythme m'a semblé plus maîtrisé.
Les mécaniques étant toujours les mêmes, la créativité de la mangaka intervient dans la recherche de chara-desgin, de pouvoir et d'histoire des démons qui s'opposent à nos héros (des piliers qui les soutiennent, aussi) et dans la façon de mener le combat. Cette fois, on a eu le droit à plus de scènes d'enquête, comiques, d'approfondissement des pourfendeurs. Ça fait du bien d'avoir quelques instants de répit (autre que les traditionnelles étapes de repos entre deux combats). Ça a rendu l'arrivée de l'affrontement avec les démons plus captivante. Et le combat en lui-même, que j'ai trouvé un poil longuet (le T10 était le meilleur des 3 d'ailleurs), était quand même sympa à suivre dans son ambiance (de nuit, dans un quartier des plaisirs) et ses mécaniques (le fonctionnement du démon de la 6ème lune était bien fichu !).
Côté dessins, c'est plus agréable aussi : les mouvements sont plus naturels, les expressions soignées quoique redondantes.
Bref, je suis contente de voir KnY s'améliore pour l'instant de tome en tome, c'est plutôt positif.

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