Depuis la fin du seizième tome de Demon Slayer, on peut considérer que cette saga est entrée dans son arc final, puisque l'on s'approche doucement mais sûrement de sa fin. Et depuis, chacun des tomes que je lis est comme un coup de coeur. Je suis touchée par les événements, happée par les combats, et stressée à l'idée de connaître leur dénouement.
Alors oui, c'est mon avis, et il est subjectif, mais Demon Salyer s'est vraiment embelli, et chacun des tomes qui sort ne fait que me le confirmer un peu plus.
Comme vous pouvez vous en douter, ce dix-neuvième tome sorti ce mois-ci n'est pas une exception, et est aussi un coup de coeur. Il a été un vrai page-turner, je voulais toujours savoir ce qui allait se passer, impossible de le lâcher avant qu'il ne se termine.
La mangaka nous fait reprendre son histoire là où elle l'avait laissé, on retrouve Inosuke et Kanao en plein combat contre la Deuxième Lune Supérieure, qui nous semble d'ailleurs imbattable, puisque Shinobu s'y est déjà frottée. Encore une fois ce combat est riche en rebondissements, en révélations, en développement et en dynamisme ! On avait déjà pu découvrir une partie du passé de Inosuke ce qui le rendait bien plus proche des humains, c'était une belle prise de conscience et une jolie découverte. Un passé qui est encore une fois très difficile, pas très joyeux, et vraiment sombre avec tous les travers les plus angoissants de l'être humain.
Mais nos deux pourfendeurs de démon vont venir former une sacré équipe, et qui doit battre cette Lune Supérieure. Kanao va être une très belle surprise, pour elle aussi, on va avoir droit à un petit passage dans le passé avec notamment sa soeur Shinobu et leur soeur aînée, mais ça va être aussi pour elle, son heure de gloire. Elle va mettre en avant ses capacités, ses connaissances pour pouvoir vaincre Doma.
Ce que je trouve fantastique avec la mangaka, c'est qu'elle a un réel talent pour nous faire apprécier ses personnages, sans que je les adore, mais j'ai une certaine peine pour ses démons. Notamment ici pour Doma, dont une partie de son passé nous est racontée, ce sont des histoires toujours tristes, touchantes, et qui jouent avec notre côté émotionnel. Encore une fois, je ne peux pas le détester, je suis peinée de voir leur parcours, de voir la cruauté devant laquelle ils ont tout perdu. Oui, leurs actes sont totalement condamnables, mais c'est étrange, je les déteste, et j'en viens à avoir de la peine pour eux. Gotouge a une réelle maîtrise de l'émotion dans son titre.
Ce tome ne s'arrête pas là, bien au contraire ! Un combat tout juste terminé, que deux autres se profilent déjà et on est même pris dedans. Il n'y en aura qu'un seul qui sera bien développé dans ce tome. En effet, nos pourfendeurs vont se retrouver confronter à une nouvelle Lune Supérieure, la quatrième, et celle-ci, elle va vraiment leur donner du fil à retordre ! Ils ne sont pas moins de quatre pourfendeurs à le combattre, mais celui-ci est coriace, et prend largement le dessus.
Encore une fois, dans cette deuxième partie du récit, la mangaka vient donner à ce démon son côté humain, une part d'humanité, alors très vite balayée, mais tout de même présente. En effet, il va se trouver un lien de parenté avec un des pourfendeurs, voilà le malaise pour ce dernier, mais pour moi, c'est un message subtil de la mangaka qui tient à leur faire garder une part d'humanité.
Parmi nos pourfendeurs, on retrouve Genya et Sanemi, eh bien, on est toujours sur la corde sensible, on est sur une histoire encore une fois touchante, qui ne laisse pas indifférent. Surtout, elle vient amener un point de vu différent aux événements du passé. J'apprécie vraiment tout ce développement, bien qu'espacé, mais il vient amener de la profondeur à ses personnages.
Vivement la suite pour connaître le dénouement de ce combat terrifiant !
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On a compris le rythme des récits et donc la recette magique de l'auteure pour ces derniers combats : du pouvoir, des coups puissants, des blessures atroces et la découverte du passé de ces lunes. Ca les rend plus "humains" sans perdre de vue qu'ils sont avant tout devenus des méchants bien cruels. Un tome bien virevoltant et très dynamique.
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Tomes 16 à 23 :
Arc final de la série, et c'est tant mieux !
Pas que c'était mauvais, loin de la, mais cela fait plaisir de voir un shonen qui sait s'arrêter à temps et ne fait pas durer sur la longueur.
Ce dernier arc était très sympathique, avec un bons développement des personnages que ce soit humains ou démons.
Si mon lancement dans la série a été compliqué, cela aura au final été une bonne découverte. Si j'ai pu trouver qu'il y avait quelques fois quelques problèmes de rythme avec par exemple certains combats trop longs ou d'autres trop courts, je pense que Demon Slayer mérite sa place dans les meilleurs shonen de ces dernières années.
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Ce tome semble ressembler aux autres, de nouveaux combats, des nouveaux démons, de nouvelles difficultés, bref classique.
Et pourtant ce tome est une nouvelle fois riche en émotion et en révélation pour certains personnages. C'est la force de ce titre, nous ne pouvons rester indifférent en refermant le tome.
Il me tarde de découvrir la suite pour savoir ce que l'auteur nous réserve.
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Au terme de cette lecture, il ne reste plus que quatre tomes avant la fin de Demon Slayer. Une conclusion à venir qui semble logique tant les grands affrontements se terminent les uns après les autres, et que Muzan semble être la prochaine cible directe. Si on aimerait que Koyoharu Gotôge use moins la carte de la facilité par moment, son arc final est une réussite en terme d'adrénaline.
Lire la critique sur le site : MangaNews
- Le paradis et l’enfer n’existent pas dans ce monde. Ni l’un ni l’autre. Ce sont des phantasmes humains. De simples inventions. Tu sais pourquoi ? Dans la réalité, les humains qui mènent une vie respectable et honnête subissent de douloureuses injustices… Tandis que les méchants qui ce qu’ils veulent vivent une meilleure vie et savourent le miel sucré de l’existence. C’est parce que la foudre ne tombe pas du ciel pour punir les méchants que les humains ont décidé qu’ils seraient envoyés en enfer après la mort. Sans cette croyance, comment les êtres à l’esprit faible pourraient-ils survivre ? Plus j’y pense, plus j’ai pitié des humains.
- Lorsque mon père, un obsédé qui passait son temps à courir après mes disciples femmes a été lardé à coup de couteau par ma mère, et qu’elle-même, à moitié-folle, s’est suicidée en ingérant du poison, je me suis dit qu’elle aurait pu éviter de salir la pièce. […] L’odeur du sang était une infection. Je me suis dit que j’allais vite devoir aérer la pièce. C’étaient les seules pensées qui me venaient à l’esprit. Pas une seule seconde je n’ai ressenti de tristesse ni de peine. […] Au final, pour moi, ce qu’on appelle les émotions humaines sont restées des illusions qui me sont étrangères.
Souffle de la Fleur, mouvement final : Œil Vermillon Equinoxial !
Lorsqu’on pousse son acuité visuelle cinétique jusqu’à la limite, tous les mouvements alentour semblent engourdis et lents. La pression exercée sur les yeux provoque des hémorragies qui donnent à la sclérotique une couleur rouge.
Étrangement, le contenu de ces testaments ce ressemble toujours beaucoup. [...] Il souhaitait que tous les êtres aimés puissent garder le sourire et vivre heureux jusqu'à la fin de leurs jours et que leur vie ne soit pas menacée de manière absurde. Même si à ce moment-là, nous ne sommes plus à leurs cotés, nous voulons qu'ils vivent. Nous voulons qu'ils survivent à tout prix.
Je n'ai plus de cœur... .... mais tout à coup, j'ai l'impression de le sentir battre.
Est ce que c'est ça qu'on appelle l'amour ? Tu es si mignonne Shinobu !
Alors cette sensation existait vraiment !
Tu crois que ça veut dire que le paradis et l'enfer existent aussi ?
Dis, Shinobu ! Dis !
Tu ne veux pas aller en enfer avec moi ?
DEMON SLAYER , Le shonen mélancolique - MENU MANGA #63