L'attitude de celui qui a envie de dominer se rapproche de la posture du coq marchant solennellement devant sa basse-cour. C'est aussi celle du sergent-instructeur qui passe en revue ses troupes. Fier de sa position, il bombe le torse, écarte les jambes, ses gestes sont larges, il parle fort et n'hésite pas à étendre son territoire sur celui des autres. Il se penche en avant vers ses interlocuteurs, car il domine. Il est sûr de lui et tout son corps l’exprime. Le gorille tape sur sa poitrine et écarte les bras, montrant ainsi son torse à l'adversaire, il n'a pas peur. L'agent de sécurité place les mains sur ses hanches, c'est lui l'autorité. Il semble aussi plus large pour ceux qui le regardent. Le mâle dominant se penche en avant vers l'autre, il n'a pas peur, car il le domine. Dans un groupe, il a tendance à se trouver au milieu des autres. Les gestes larges et dominants sont souvent accompagnés d'une voix forte. Tout le corps transmet le message : « Je suis le chef ».
Si l’on représentait le langage verbal par une route, l'axe parallèle que constitue la voix serait symbolisé par une autoroute à 4 voies.
On a tendance à ouvrir les yeux quand quelque chose nous plaît, et à les fermer quand la situation nous est désagréable.
Le néocortex est capable de créer un mensonge, du moins verbalement. Le limbique est là pour rétablir la vérité.
Les personnes dominantes ont tendance à montrer qu'elles sont là, même s'il n'y a personne pour les voir.