Les onze lettres de mon père

J'ai été attirée par la couverture de ce livre qui fait songer au "petit prince" de St Exupéry.
L'écrivain, Philippe Gourdin, rencontré à un salon du livre m'a donné l'envie de connaitre ce petit bouquin là qui lui tenait tant à coeur, l'ayant "enfanté" à une période douloureuse de sa vie.
Et j'imagine en effet que l'écriture de ce livre a pu constituer pour lui un formidable exutoire car il s'agit de l'apprentissage de la vie, du passage de l'enfant à l'adulte (il y a donc finalement un peu de "petit prince" quand même !)
L'originalité de ce livre initiatique réside dans le fait que le père décédé a "légué" à son fils des lettres à découvrir à chacun de ses anniversaires entre 10 ans et 20 ans et que ces lettres vont aider l'enfant,en dépit de l'absence physique du père, à se construire et à trouver son chemin
Chaque chapitre correspond à un âge et traduit cet âge par une écriture pleine de justesse et de tendresse.
A lire de 7 à 117ans

Que dire de ce livre sinon que l'on ne peut être que conquis par le ton donné dès le début ; Si le sujet peut être larmoyant, la façon de le traiter est simple, efficace mais surtout drôle. Car avant tout, c'est la vie d'un garçon de 10 ans qui évolue vers sa vie d'adulte que nous propose Philippe Gourdin. Et nous assistons aux blagues et bêtises d'un gamin. Celles-ci sont plus ou moins évoluées chaque année suivant son âge. J'ai été surprise par l'inventivité et j'ai ri de bon coeur (bon je n'ai pas trop d'imagination...).



Conquise, je l'ai aussi été par le contenu. Chaque chapitre de ce roman, correspond à une lettre, donc à un anniversaire. Chaque lettre est un petit mémo des questionnements et orientations que son père récapitule et offre à cet adulte en devenir. Et on peut penser que ces grandes lignes ne sont pas vides de sens. En effet, l'auteur, Philippe Gourdin a écrit ce livre pendant sa convalescence après une grave maladie et j'imagine très bien que face à la mort, on fait la part des choses entre le futile et l'essentiel.
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Deux leçons à tirer de ce roman:

1) Ne jamais acheter un roman pour faire plaisir à son auteur!

Je l'ai rencontré dans un salon du livre et, le trouvant sympathique, me suis attardée pour discuter 5 min de ses romans. il m'a présenté celui-ci comme étant quelque chose de très original. Mais je lui ai rappelé "PS: I love you" et "la belle aux oranges" qui traitent le sujet d'une bien belle façon... Visiblement pas lu. Oups.

Nous avons relancé sur un autre de ses romans (le topic : la lettre H disparait)... mais ça ressemble fort au " coupeur de mots", non? Pas lu non plus? (Céline ou comment vexer un auteur en moins de 5 minutes). J'ai donc eu pitié et les lui ai achetés tous les deux.

2) N'est pasSusie Morgenstern qui veut...

Ce roman est vraiment très mal écrit. C'est sensé être écrit à la première personne par un enfant de 10 ans mais ça sent à plein nez l'adulte qui imite ce qu'il suppose être le langage d'un enfant. C'est faussement naïf, maladroit, tellement peu agréable à lire que je ne l'ai pas terminé.

Un livre poignant qui vous déchire le coeur dès la première page pour ensuite, avec douceur et générosité, vous le réparer au fil doré d'un récit magistralement bien mené.
Le lecteur adulte y retrouvera...
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Livre encensé par ma mère. Intriguée par ce roman avant de me lancer dedans...

Ce roman reflète la vie d'un jeune garçon obligé de vivre sans la présence de son père mais à travers ses lettres.
Ce roman a une écriture simple et fluide. Ce qui m'a gênée c'est parfois le cliché utilisé (surtout pendant la petite enfance) concernant le langage où le vocabulaire est enfantin et les phrase peu riches dans leur structure.
Je m'attendais à plus de sentiments, surtout lorsque le père sait qu'il ne vivra pas avec son fils, à travers ces lettres. C'est plutôt un roman philosophique avec certaines leçons de vie.

Ce n'est pas un coup de coeur mais contente de l'avoir découvert.

"Les onze lettres de mon père" est un livre culte. Toute la tendresse que cet auteur a développé dans l'ensemble de son oeuvre est magnifiée ici.
L'idée est très touchante : un père qui se sait condamné par la maladie prend soin d'écrire des lettres à son fils qu'il ne verra pas grandir. C'est magnifique.
Une lecture à ne surtout pas laisser passer.

Voilà un texte magnifique.
Parmi ceux qui ont perdu leur parents, qui n'a pas rêvé de disposer de lettres qui garderaient un peu le contact avec l'être perdu et que l'on conserverait comme des reliques ?
Le testament spirituel que contient ces pages est magnifiques. Et ce texte, c'est plusieurs livres en un puisque l'on voit également grandir un garçon de 10 à 20 ans avec toutes les vicissitudes que l'adolescence apporte.
C'est sublime.

Ces pages nous proposent un témoignage essentiel, un livre culte, haut en couleurs. L'auteur a su allier l'humour et la gravité deux thèmes de la transmission.
C'est un livre qui peut autant s'adresser aux adolescents qu'aux adultes. On lit des farces du personnage principal et à chaque chapitre, une lettre laissée par le père qui a disparu nous ramène à la dure réalité.
Un livre fort. Un livre qui nous marque pour longtemps.

Je découvre ce roman, acheté il y a bientôt 1 an dans un salon littéraire sur le Mans. J'ai bien aimé l'histoire, qui est écrite avec beaucoup de pudeurs et d'intelligence concernant les émotions humaines et la psychologie des personnages.
J'ai apprécié le style littéraire qui colle assez bien à la peau du narrateur, qui évolue entre ses 10 ans et ses 20 ans. Il évolue ainsi grâce aux lettres que son père a écrit pour lui chaque année. Il donne des conseil très bien avisés à son fils.
Une petite note sur l'écriture elle même qui comporte quelques coquilles qui gâche la lecture par moment. Et c'est peut-être aussi à cause de cela, que je ne le placerais pas dans mes 10 livres préférés.
Une histoire pleine de bon sentiments, qui mise à part la syntaxe, se lis très bien.

Voilà peut-être le livre qui 'a le plus marqué. Quelle belle idée de laisser à son enfant des lettres pour après sa mort. L'auteru nous emmêne dans un histoire formidablement moderne et authentique. On le voit trandir et découvrir à chaque anniversaire une lettre que son père lui a laissé, avant qu'une sale maladie l'emporte. On y est vraiment. On suit le personnage principal qui (curiosité) n'a pas de prénom.
L'auteur a utilisé la première personne ce qui peut-être emporte encore plus le lecteur.
C'est une merveille.