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Troisième volet des enquêtes d'Hippolyte Salvignac

Quel bonheur de retrouver l'élégance, le style, la richesse et l'authenticité de Philippe Grandcoing… Il me ramène dans le passé, me donne l'impression d'y être vraiment, mais pas seulement. Que ce soit dans les rues changeantes de Paris ou dans cette aventure dans la campagne normande, les mots de l'auteur expriment son amour et sa connaissance du patrimoine et de l'histoire. Et malgré un côté technique, très documenté, il y a quand même beaucoup de poésie.

Encore une fois, avec efficacité et d'une main de maître, cette nouvelle intrigue nous plonge dans l'atmosphère politique, sociale et culturelle de cette époque. de plus, les personnages récurant prennent de l'ampleur et on arriverait presque à croire qu'ils évoluent comme s'ils étaient à nos côtés. Quel plaisir de “revoir” et côtoyer des écrivains, des peintres et des hommes politiques du début du XXe siècle.

Une nouvelle enquête pour Hippolyte Salvignac qui nous entraîne dans une aventure où les morts se succèdent autour de Claude Monet !
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Si vous connaissez la Normandie, alors ce roman est fait pour vous. Je ne parle pas seulement pour les amateurs de Giverny et de peintres impressionnistes, non, je pense à ceux qui aiment la Normandie, toute la Normandie, et pas forcément celle qui est la plus connue. La preuve : nos enquêteurs passeront par Bernouville, petit village cis non loin de la ville dans laquelle j'enseigne.
Un cadavre a été retrouvé non loin de Giverny ! Il s'agit certes d'un parfait inconnu, d'un vagabond, le fait est pourtant qu'il a été assassiné. Cela aurait-il un rapport avec le peintre ? Cela paraît peu probable mais au même moment, ou presque, son beau-frère est assassiné. Nous ne sommes pas dans le même monde que pour le premier meurtre, nous sommes dans la bonne société, et l'on y meurt de mort violente assez fréquemment, il faut bien le dire. Avantage : en fonction de la position sociale du meurtrier ou de la meurtrière, en fonction aussi de ce qu'il est nécessaire de cacher, le procès peut se dérouler de manière très sereine, parce que tout est déjà joué d'avance.

Pour les petits gens, c'est un peu plus compliqué – notons au passage le mépris de ceux qui se disent grands pour les domestiques, ceux pour qui, justement, il n'est pas vraiment de grands hommes. Soit l'on ne voit pas qu'ils ont été assassinés – un accident est vite arrivé, un accident est fréquent – soit l'on ne mène pas toutes les investigations nécessaires pour trouver l'identité du coupable. Je sais que ce n'est pas tout à fait le sujet du livre, mais en compagnie de Salvignac et de Lerouet, que j'ai trouvé un peu en retrait pendant une bonne partie de l'enquête, l'on évolue tout de même au beau milieu de l'élite culturelle et intellectuelle : l'on croisera Monet, bien, sûr, Clémenceau mais aussi Maurice Leblanc, ses soeurs et sa nièce.
Alors oui, j'ai aimé lire ce livre, cependant j'ai trouvé son dénouement un peu amer. Je ne conseille pas non plus de chercher à savoir ce qu'est devenue Marcelle Prat, la nièce de Maurice Leblanc : c'est tout aussi déprimant, et c'est aussi l'inconvénient de méler des personnages bien réels à des personnages inventés, l'on ne peut changer leur destin.
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Quel ennui. Où est l'intrigue policière. Ce roman ne montre que des instants autour de Claude Monet, de Maurice Leblanc et de l'ensemble de leurs amis artistes de l'époque.
L'intrigue n'a aucune consistance. Il n'y a aucune enquête, aucune piste sérieuse à suivre. La résolution tombe à la fin du livre avec un meurtrier qui est parachuté. Les cogitations du policier Jules Lerouet ne nous sont pas connues. Il apporte la solution mais sans scénario. Décevant !
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Je m'attendais à une histoire facile, pas prise de tête, c'est bien le cas , cependant l'enquête, ou plutôt les enquêtes, se superposent sans véritable lien. Salvignac est assez attachant mais le duo avec Lerouet est parfois bancal. Les parties avec Clémenceau sont bien fichues, celles avec Monet ne fonctionnent pas à mon avis. J'ai presque eu du mal à terminer... Quelle déception!
Dans la même veine (Paris fin XIXe/début XXe) les polars de Claude Izner, avec son enquêteur Victor Legris qui est libraire à Paris, proposent des intrigues bien mieux construites.
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Dans ce troisième tome de la série « Une enquête d'Hippolyte Salvignac», j'ai retrouvé avec plaisir le duo des tomes précédents[1] [2]. La relation Salvignac – Lerouet est forte, mais aussi mouvementée, chacun ayant ses petits secrets (il ne faut pas oublier que l'inspecteur travaille pour Clemenceau, alors Président du Conseil et ministre de l'Intérieur).

L'enquête sur différents assassinats sert de fil conducteur à la découverte de la France de l'époque et du monde de l'art : les remous autour du transfert d'Émile Zola au Panthéon, les visites de lieux comme la maison de Claude Monet, etc. Une par belle est faite aux descriptions.
[...]
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📖📖📖
Pour terminer ce week-end très sympa, je viens de tourner la dernière page de ce roman policier qui se passe au tout début des années 1900.
📚J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Beaucoup de personnages. Mais j'ai continué car je voulait connaître le nom de l'assassin.
📚une enquête dans le milieu de l'art, plus exactement l'impressionnisme. On cherche un tueur qui laisse ses cadavres là où Claude Monet peint ses toiles à Giverny.
📚Une enquête captivante ou s'entremêlent le monde de l'art, de la politique et du crime. Sympa . Différent des polars que je lis habituellement !
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Mai 1908. Jules et sa compagne Madeleine ont racheté une auberge située sur les bords de Seine, entre Vernon et Gaillon, nommée l'auberge de la Vierge. Salvignac, qui apprécie particulièrement ce coin de campagne, y séjourne régulièrement. C'est alors que Clémenceau s'invite pour un déjeuner, non pour admirer le paysage mais pour confier à Jules une nouvelle mission: mener une enquête discrète sur le cadavre d'un homme inconnu, criblé de coups de couteau au niveau du coeur, découvert dans un fossé non loin de la maison de Monet, à Giverny; apparemment, l'homme aurait été assassiné plus loin, dans la rivière, et son corps déplacé après le meurtre.
Pourquoi repêcher un cadavre et l'abandonner ensuite sans se donner la peine de le cacher? Pour brouiller les pistes? Quelques jours plus tard, le 31 mai, le peintre Adolphe Steinheil et sa belle-mère sont retrouvés assassinés dans leur maison de l'impasse Roncin, à Paris. Marguerite Steinheil, l'épouse, est retrouvée vivante, ligotée dans sa chambre. Pourquoi Clémenceau s'intéresse-t-il à ce fait divers? En souvenir de la mort du président Félix Faure, décédé neuf ans plus tôt d'une crise cardiaque dans les bras de la belle Marguerite? Pour ses conséquences politiques: "A l'époque, il s'est murmuré que la mort de Félix Faure n'était pas un accident...Que Meg serait repartie de l'Elysée avec des documents compromettants, ou qu'elle aurait tué le président parce qu'il venait de se rendre compte qu'elle l'espionnait pour le compte d'adversaires politiques ou d'une puissance étrangère. A coup sûr, on va reparler de l'affaire Dreyfus dans les jours qui viennent." (Page 28).
Bien qu'Hippolyte soit promu auxiliaire de police afin de seconder Jules dans ses investigations sur les deux affaires, l'enquête sur le mort mystérieux piétine: le corps n'est toujours pas identifié, aucun témoin ne s'est présenté; la police ne dispose d'aucun indice matériel. C'est alors que le beau-frère de Claude Monet est assassiné chez lui, à Paris, dans des conditions qui rappellent singulièrement le meure d'Adolphe Steinheil.
Quel lien entre ce que la presse appellera "Le Crime de l'impasse Ronsin", la mystérieuse série d'assassinats dans l'entourage du peintre Claude Monet à Giverny et à Paris, et l'affaire des deux pensionnaires de l'hôpital de Rouen décédés peu de temps après leur sortie dans des conditions dramatiques? de la Normandie au Limousin, Salvignac, secondé par l'écrivain Maurice Leblanc, qui se fait fort d'échafauder des théories plus abracadabrantes les unes que les autres, aura fort à faire pour démêler les fils inextricables de ces affaires criminelles, parfois au péril de sa vie.
Allusion à la Brigade mobile: nouvel organe de police créé en 1907, par Clémenceau sur les conseils de Célestin Hennion, directeur de la Sûreté générale, ancêtre de la police judiciaire française, dont la mission est de "traquer les criminels en apportant son aide aux policiers et gendarmes locaux, mener des enquêtes à grande échelle sans tenir compte des découpages administratifs qui entravaient la bonne marche des procédures policières et traquer des suspects sur tout le territoire." (Page 154) =>Les fameuses Brigades du Tigre.
Le +: la fiction habilement intégrée dans la réalité: Maurice Leblanc qui demande à Salvignac des renseignements pour son prochain roman, et qui aide ce dernier dans ses investigations en décortiquant les meurtres sur lesquels il enquête, comme s'il écrivait un roman policier; évocation d'un crime célèbre (le crime de l'impasse Ronsin) diluée dans une enquête policière fictive; répercussions de la panthéonisation des cendres de Zola sur les enquêtes de Lerouet.
Le ++: côté didactique du roman rendu vivant par les dialogues expliquant certaines notions de façon claire, avec des mots simples et justes, notamment l'impressionnisme: "Je pense qu'il veut nous faire réfléchir à ce qu'st la couleur, la lumière. Ce qui compte, c'est l'effet. Ses tableaux ne sont pas là pour reproduire une réalité, raconter une histoire. Ils sont la saisie d'un instant fugace, une impression à un moment donné." (Pages 83-84).
Tuer est un art fourmille d'anecdotes et de détails sur la vie mondaine, culturelle et politique de l'époque, créant un canevas sur lequel l'auteur tisse la crédibilité de son intrigue. Un polar historique de grand classe, passionnant et addictif. Des personnages intéressants et attachants que l'on a plaisir à retrouver au fil de leurs enquêtes.
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La semaine dernière, je vous présentais la seconde enquête de notre antiquaire de choc avec plaisir dans "Le faubourg des diaboliques" et c'est naturellement que j'ai plongé immédiatement dans le tome 3 !



Pas de repos pour notre duo d'enquêteurs qui va devoir se remettre au travail plus vite qu'il ne se l'était imaginé. Clemenceau leur demande d'enquêter sur un corps qui a été retrouvé aux abords de la maison de Claude Monet à Giverny. Clemenceau est totalement déprimé par cette découverte et c'est pour cette raison qu'il a fait appel à Lerouet et Salvignac, il a une pleine confiance en eux. Mais ce que n'avait pas prévu Georges Clemenceau c'est que quelques jours plus tard, c'est le beau-frère de Monet que l'on va retrouver assassiné... Quel est le rapport entre ces deux meurtres ? D'autres assassinats vont malheureusement survenir comme celui de Steinheil... Hippolyte Salvignac n'aura d'autre choix que de faire appel à Maurice Leblanc, romancier (auteur et créateur d'Arsène Lupin), afin de l'aider dans cette épineuse enquête.


A mesure que l'enquête avance, on comprend que ces deux meurtres ont peut-être un rapport avec des crimes non résolus où ce sont des vagabonds qui ont été assassiné... Y a-t-il un lien entre ces deux affaires ? Quel est-il ? Se pourrait-il que les meurtres de ces inconnus et des deux récents meurtres aient un lien ? Une chose est sûre, nous allons voyager à travers toute la France pour trouver le coupable !



Ce troisième tome démarre sur des chapeaux de roues ! Il y a des meurtres en pagailles, on est abreuvé d'informations mais on se demande où toutes ces données vont nous mener. Comme à son habitude, l'auteur va mêler Histoire à son histoire, notamment lorsque l'on va transférer le corps d'Emile Zola au Panthéon, autant vous dire que j'ai bu ce passage comme du petit lait.



La plume descriptive de l'auteur nous donne envie d'aller visiter les lieux qu'il se plaît à nous décrire dans son roman. Je n'avais aucun problème pour m'imaginer les lieux, les paysages, la maison de Monet...



Tout ça pour vous dire que j'ai passé un agréable moment avec ce polar historique qui nous permet le temps de quelques pages de faire un sacré bond dans le passé qui est loin d'être déplaisant... A découvrir !


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Découverte d'un auteur et d'une maison d'édition grâce à la Masse Critique et quel ravissement !
J'ai passé un excellent moment avec Hippolyte Savignac, ce jeune écrivain qui va se mêler à une enquête. Enquête pour le moins étonnante puisque les cadavres semblent entourer de près ou de loin le peintre Claude Monet.
Nous sommes au tout début du XXe siècle et nous découvrons avec l'auteur la vie de cette époque, entre ancien monde et modernité.
J'ai adoré suivre cette enquête avec Hippolyte, qui va se lier d'amitié avec Maurice Leblanc, qui n'est autre que le père d'Arsène Lupin ! Excellente intégration du personnage dans le roman avec à la fin un clin au roman "L'aiguille creuse". Et en allant lire le résumé de ce livre, j'ai compris cette référence !

Ce livre est le tome 3 de la saga avec Hippolyte mais il peut se lire indépendamment. Quant à moi, si j'ai l'occasion de lire d'autres romans de l'auteur je le ferais car c'était très bon !
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Tout d'abord merci à Babelio et aux Éditions de Borée pour ce roman.
L'antiquaire Hippolyte Salvignac et l'inspecteur Jules Rouet sont amis et se retrouvent embrigadés, à la demande de Georges Clemenceau, dans une enquête concernant un cadavre trouvé aux abords de la maison de Claude Monet. Celui-ci est embarrassé voire déprimé par cette découverte d'autant plus que, quelques jours plus tard, son beau-frère sera également assassiné. Ces meurtres ont-ils un rapport entre eux? Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend qu'il y a plusieurs crimes non résolus de vagabonds mais quel est le point commun, qu'est-ce qui relie ces crimes entre eux?
Après un début un peu touffu, beaucoup de crimes d'entrée de jeu et beaucoup d'informations (sont- elles toujours utiles ou l'historien a-t-il voulu se faire plaisir?), on voit où le récit veut nous entraîner.
Par le biais de cette enquête, le lecteur assiste à plusieurs événements du début du XXème siècle: le transfert du corps de Zola au Panthéon dans la tumulte, le meurtre du mari et de la mère de Mme Steinheil (ex- maîtresse de Félix Faure), l'affaire Dreyfus et les tensions engendrées au sein du peuple français mais aussi au niveau de l'Etat,...
Cette enquête nous fait également voyager à travers la France. Les lieux sont détaillés de telle sorte qu'on se projette dans le jardin de Monet, dans les campagnes, en bord de Seine,...
L'auteur est un historien. Cela se ressent dans son écriture notamment, au travers des évènements évoqués mais aussi au travers des descriptions minutieuses de l'archéologie des lieux visités (cathédrale, ancienne abbaye, la résidence de Monet,...) ou des objets de l'époque,...
Au travers du roman, on croise des gens célèbres comme Maurice Leblanc ( Père d'Arsène Lupin), Claude Monet, Georges Clemenceau, Picasso est également évoqué.
J'ai passé un agréable moment à parcourir la France en compagnie d'Hippolyte et j'ai beaucoup apprécié la rencontre chez Claude Monet. On fait un bon dans le temps et ce temps est celui des voyages en charriot, en train, à pied ou parfois en voiture donc, on prend le temps de découvrir un paysage, une cathédrale, un cours d'eau, ...
L'enquête est placée au second plan. Toutefois, il nous faut attendre la fin du livre pour découvrir le coupable mais, là n'est pas l'essentiel.
Si vous cherchez du suspens, passez votre chemin mais si vous voulez voyager dans le temps et dans la France, ce livre est pour vous. Bonne lecture!
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