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Citations sur Les secrets de Ciempozuelos (4)

A quinze ans, Eduardo fut plongé dans le tourbillon furieux du fascisme espagnol, mélange à parts égales d'exaltation virile et de dévotion larmoyante.
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Une fois n'est pas coutume: c'est une bonne idée de l'éditeur français d'avoir changer le titre : le titre espagnol, "La mère de Frankenstein" pouvait en effrayer plus d'un,moi, le premier. Mais comme je suis depuis deux ans un lecteur et admirateur d'Almudena Grandes je suis passé
par dessus ce peu d'appétit pour ce titre et une fois de plus j'ai eu raison. Certes, l'immersion dans un asile de fou et dans la desespérante Espagne franquiste des annés 50 ne prête pas souvent à sourire, mais on est emporté par le style,les allers et retours, l'empathie pour les personnages. Dans la version espagnole, page 528, j'ai chialé comme un gosse. Et je ne l'ai pas regretté.
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" l'Espagne est la réserve spirituelle de l'occident../.. le pays choisi par Dieu, la plus catholique des nations, la fille préférée du Saint Esprit, de la Vierge Marie et du Pape à Rome"
page 63 German Velasquez Martin à Eduardo Mendes
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Ma mère avait écrit au docteur Goldstein mi-mai, l’informant de la mort de son ami et le priant de ne rien me dire avant que j’aie terminé mes examens. Lorsque je lui écrivis à mon tour, je pensais avoir épuisé toutes mes larmes, même si la mort de mon père me faisait toujours souffrir, à la manière d’une blessure infectée. Plus d’un an avait passé depuis que nous nous étions embrassés pour la dernière fois, devant la porte de notre immeuble. J’avais vécu plus d’un an sans lui, mais je ressentais son absence avec plus d’intensité que jamais. Quand je téléphonais à quelqu’un, je me souvenais que je ne pourrais plus jamais l’appeler, n’entendrais plus sa voix. Si je mettais une lettre dans une boîte aux lettres, je réalisais que je n’écrirais plus jamais son nom sur une enveloppe. Et lorsque je m’endormais, je rêvais souvent qu’il était toujours vivant, parfois avec moi, et rien ne m’accablait autant que la certitude de sa mort, qui me revenait quelques secondes à peine après le réveil.
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