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EAN : 9782764402610
Les Éditions Québec Amérique (01/09/2005)
3.59/5   27 notes
Résumé :
Arlette, que ses neveux surnommaient Betty Crocker, c’est la tante emblématique de nos enfances, celle qui préparait des carrés aux Rice Crispies et des sandwichs sans croûte, celle qui savait écouter, celle que tout enfant des années soixante aurait secrètement voulue comme mère.

Après le décès de sa tante, Benoît Fillion, spécialiste du management, mène une enquête discrète sur cette spécialiste du ménage. Il découvre bientôt qu’Arlette souffrait d’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
À la mort de sa tante Arlette qu'il a perdue de vue depuis plusieurs années, Benoît se remémore cette femme qu'il adorait. Surnommée affectueusement Betty Crocker pour ses talents culinaires, Arlette était une femme accueillante, discrète et généreuse qui prenait grand soin de sa maison et de sa famille. Elle souffrait toutefois d'une maladie qui l'empêchait de sortir de sa maison de banlieue. Benoît nous raconte avec affection l'histoire de cette ménagère si ordinaire.


J'ai bien aimé ce petit livre! J'ai un très grand respect pour ces femmes qui n'ont pas de grandes ambitions, mais qui trouvent leur bonheur en prenant soin de leurs proches. Ce qui m'a le plus touchée dans cette histoire est que, malgré son retrait de la vie en société, Arlette était heureuse en semant la joie autour d'elle. le récit est empreint de tendresse et de compassion, François Gravel réussit à nous émouvoir en racontant le quotidien qui peut paraître banal à première vue, mais qui nous interpelle en étant si près de nous.
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C'était gagné d'avance. Je savais que j'allais aimer Adieu, Betty Crocker de François Gravel. Parce que j'allais retrouver ce regard plein de tendresse que porte toujours l'auteur sur ses personnages. Parce que jamais depuis près de 20 ans il n'a fait autre chose que m'enchanter par ses romans pleins de finesse et de nuances. Parce qu'il sait raconter des histoires comme nul autre et que dès les premières lignes je suis emportée par un flot d'images.

Oui, c'était gagné d'avance. J'aime toujours ce qu'écrit François Gravel. Qu'il écrive pour les jeunes ou pour les adultes à qui il faut tout expliquer.

Mais un sujet comme celui abordé dans Adieu, Betty Crocker reste un pari, puisque plus personne ne veut entendre parler de ces femmes confinées à leur cuisine comme on en trouvait au Québec, notamment dans les banlieues comme c'est le cas ici. Et pourtant, dès les premières pages, on se laisse guider par le narrateur qui nous parle de cette ménagère parfaite, de cette tante Arlette surnommée « Betty Crocker » avec un tel regard qu'on aurait tous voulu avoir une tante Arlette… Une Arlette qu'il n'a connue que de l'extérieur et qu'il découvre alors qu'on l'enterre. En faisant parler ses enfants, ses frères et soeurs et ses propres souvenirs, et même la défunte.

Oui, un bien joli roman. À certains égards, presque philosophique comme chacun de ses livres. Ce qui fera sourire François s'il passe par ici, car ça l'amusait toujours que je dise ça de ses livres presque chaque fois. Lors des nombreuses entrevues que j'ai faites avec lui ou quand nous refaisions le monde autour d'une bière…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Petit roman sans prétention sur la vie d'une ménagère, qui demeure à la maison pour élever ses enfants. A sa mort le narrateur ( son neveu) se demande pourquoi elle ne sortait jamais de sa maison . A vec l'aide de sa famille on comprend un peu plus ses motivations .
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C'est dans les petites histoires qu'on retrouve les plus grandes. C'est ce que montre ce livre. Il n'y a pas de grands rebondissements, ni de drames ou d'histoires d'amour débridées, juste l'histoire d'une femme vue et interprétée par différentes personnes. Une belle histoire sur l'interprétation qu'on peut faire du bonheur des autres en se fiant à ses propres critères.
Lien : http://www.libellul.com/?p=388
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Un roman original et touchant...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- C’est un peu étrange, non, cet acharnement à mépriser des gens
qui ne t’ont fait que du bien ?
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… j’ai vite refusé des clients. Maintenant, je choisis. Mon premier critère, c’est qu’ils soient sympathiques. S’il faut que je me tape leur comptabilité, qu’au moins je ne me fasse pas trop suer s’ils m’invitent ensuite au restaurant. S’ils ont une bonne bouille et une entreprise honnête, ça me va. Sinon, qu’ils aillent voir ailleurs. C’est ma façon à moi de pratiquer le commerce équitable.
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Les hommes d’affaires qui veulent avoir l’air performants convoquent souvent leurs collaborateurs pour le petit déjeuner. S’il n’en tenait qu’à moi, cela deviendrait la norme : on fréquenterait ses semblables le matin, à l’extrême rigueur au début de l’après-midi; le soir, on pourrait enfin rester chez soi, ouvrir un livre et entreprendre une conversation silencieuse avec un homme ou une femme qui a pris le temps de choisir ses mots et qui ne s’offusquera pas si on s’endort au milieu d’une de ses phrases.
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Dans la maison de mon enfance, à Saint-Lambert, il n’y avait qu’un seul téléphone dans toute la maison, un appareil noir, à cadran, fixé au mur de la cuisine. Dans ma tête d’enfant, le téléphone a longtemps été un appareil exclusivement féminin, au même titre que la machine à coudre ou le fer à friser; il était donc normal qu’on l’installe dans la cuisine. Jamais je ne voyais mes frères utiliser cet appareil, et encore moins mon père.
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Je ne déteste pas les tâches ménagères. La lessive, en particulier, me plaît bien. Si on n’a rien d’autre à faire, ce n’est évidemment qu’une corvée insignifiante parmi d’autres, mais si on attend le moment propice – un article à écrire ou un cours à préparer, par exemple --, la corvée devient bénédiction. Le lavage n’est pas une affaire de linge sale, c’est une affaire d’humeur.
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