Assez glauque finalement. En lisant d'autres commentaires, heureusement que cela ne fait pas FRANCHEMENT peur, ça reste une lecture pour des 9/11 ans. C'est un peu inquiétant de se retrouver seul et surtout abandonné dans une vieille réserve poussiéreuse ... D'autant qu'il n'y a pas que des livres. La fin m'a déçue, je ne saurai trop dire pourquoi. La taxidermie à échelle humaine n'est pas un sujet que j'affectionne, quant au fait que le captif se demande si on le croira un jour, et bien ce qu'il a vécu n'est pas une invention : toutes les preuves sont là dans les faits. Je me fais cette réflexion avec un recul d'adulte, un enfant ne penserait peut-être pas du tout à ce détail. Je trouve donc cette réflexion étrange mais il fallait bien finir sur une note étrange alors je ne cherche pas plus loin. J'ai préféré d'autres titres mais globalement, cette histoire a quand même pas mal piqué ma curiosité. J'apprécie par ailleurs beaucoup ce format de lecture, c'est très rapide à lire, bien construit, et du coup beaucoup moins décourageant à emprunter pour des jeunes lecteurs (en médiathèque).
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Petit livre d'horreur, plutôt bien écrit, pour les jeunes de 10-12 ans que j'avais choisi pour son titre. Je ne fais -évidemment- pas partie du public ciblé, mais, à moins d'être claustrophobe, l'histoire ne fait pas trop peur. Par contre, après cette lecture, vous n'aurez plus envie de fréquenter des bibliothécaires ;-)
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J'ai aimé ce livre parce qu'il y avait du suspens mais le méchant ce n'était pas un démon.
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Il a pris un des livres et l'a feuilleté rapidement.
- Vous devrez en faire autant pour chacun des livres avant de le ranger dans sa boite. On ne sait jamais ce qui peut se cacher dans ces vieux bouquins. Ne perdez pas votre temps à les lire, cependant : plusieurs sont complétement dépassés et d'autres sont carrément dangereux. Ils pourraient vous mettre de drôles d'idées en tête. On ne décriera jamais assez l'influence des mauvaises lectures sur de jeunes cerveaux. (pp. 41-42)
J'ai replacé l'armoire comme si de rien n'était, malgré son poids imposant, puis j'ai regagné la pièce où se trouvaient les étagères garnies de livres. Tout compte fait les livres me semblaient moins dangereux que les animaux. (p. 69)
Rencontre avec François Gravel - La magie de Super Hakim