Son sourire était à l'image de son vernis à ongles, son gloss et son parfum : raffiné.
-Profites de ta vie. Elle ne durera pas.
J'ai trouvé un blog qui a fait une critique pas mal, je vous laisse l'adresse juste en dessous:
http://nouveloeil.eklablog.com/accueil-c26946828
-Moi, c'est simple : rien ne me plaît ici.
''Sauf toi'', ajouta une petite voix dans ma tête.
Vic me tapota l'épaule.
- Mais toi et moi, on reste amis, hein? On fera garde partagée quand le divorce sera prononcé?
Puis je m'aperçus que ce n'était pas la voix de Joséphine.
Paniquée, je me redressai en sursaut. Les événements de la nuit précédente me revinrent en mémoire d'un seul coup. Alors que j'aurais dû me réveiller dans ma chambre à Evernight, j'étais dans un lit avec
Lucas... et il ouvrait les yeux.
L'image devint plus claire. Une femme d'une quarantaine d'années se tenait sur le seuil de la porte et nous regardait.
Lucas ravala sa salive puis sourit.
— Salut, m'man, dit-il
D'accord, on est au XXIEsiècle : je me doutais bien que tu n'attendrais pas d'être marié pour faire ce genre de chose, commença la mère de Lucas.
Elle se tenait appuyée contre l'encadrement de la porte, les bras croisés.
— Mais bon sang, Lucas, tu savais que je venais te chercher. Tu étais vraiment obligé de m'accueillir de cette manière ?
— Ce n'est pas ce que tu crois, répondit-il. Comment pouvait-il être aussi calme ? Au lieu de bredouiller des excuses et de se répandre en explications confuses — ce que j'aurais fait —, il posa une main sur mon épaule.
— Bianca et moi avons partagé une chambre parce qu'on est fauchés. On a même dû vendre quelque chose pour se la payer. Et personne ne t'a autorisée à entrer sans frapper, il me semble, alors calme-toi.
Elle haussa les épaules.
- Tu penses que je suis vraiment obligée d'y aller ?
- Si tu veux, tu peux encore partir, Bianca.
- Partir... Disons que n'ai pas envie de me retrouver au milieu de gens que je connais pas. Je ne sais jamais comment me comporter, comment parler normalement et... Pourquoi tu souris ?
- Parce que je trouve que tu te débrouilles très bien avec moi.
[...]Je trouvais ma mère trop méchante quand j'étais petit. Alors un jour, je me suis enfui. J'ai juste pris ma fronde, une lampe de poche et un paquet de biscuit.
[...] Je me suis aventuré jusqu'au fond du jardin et là, j'ai campé. Je suis resté toute une journée, puis il s'est mis à pleuvoir. Le problème, c'est que je n'avait pas pensé à prendre un parapluie.
[...]Je suis rentré. J'étais trempé et j'avais mal au ventre d'avoir manger tout mes gâteaux.
Il n'y a pas de "devoir" en amour.