AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 17351 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nos étoiles contraires est un livre d'une force redoutable. C'est John Green nous contant deux destins bouleversants d'une plume légère et talentueuse

Aujoud'hui, quel adolescent féru de lecture pourrait ne pas avoir entendu parler de ce livre ? Bientôt adapté au cinéma, mais surtout adoré par le public. Toutes les critiques que j'en ai entendues étaient émerveillées. Et bien sûr, ce succès n'est pas infondé. La narratrice (designé par "je") s'appelle Hazel Grace, elle a dix-sept ans et elle est atteinte d'un cancer de la thyroïde avec de la métastase dans les poumons. Sa tumeur a bien failli la tuer, pourtant Hazel est toujours en vie. Les médecins et les médicaments ont réussi à contrôler le cancer. Mais pas à le faire disparaître. L'avenir d'Hazel est donc incertain. Tant que le remède fonctionne, elle peut rester en vie (à l'aide d'une bombonne et de canules d'oxygène, et les poumons remplis d'eau), mais un jour la tumeur grossira et Hazel en mourra.

Même si cela a grandement affecté son comportement, bien sûr, Hazel parvient à l'accepter et ne se désole pas sur son sort. Néanmoins elle suit un groupe de soutien hebdomadaire reroupant des adolescents malades. C'est là qu'un jour elle y rencontre Augustus Waters, ancien jour de basket-ball qui a été atteint d'un début d'ostéosarcome, qui lui a enlevé la moitié d'une de ses jambes. Evidemment, les deux jeunes se plaisent assez rapidement, il n'y aura pas de difficultés, ce qui m'a au début un peu déçu (trop facile !). Mais c'est normal, c'est un peu le principe du coup de foudre.

Je n'ai pas envie de vous en révéler plus que ce petit début d'histoire, car chaque page compte dans ce livre. En tout cas, je l'ai beaucoup apprécié. La lecture est facile, le style léger de John Green le permet. Si l'on peut croire "entrer en dépression" en lisant ce livre, c'est faux. Il y a certes des moments tristes, donc un particulièrement, mais qui est aussi magnifique, mais aussi de l'humour, car ces deux jeunes affrontent leur maladie ensemble avec beaucoup de courage, et c'est un très noble combat, parfois un appel à l'espoir et surtout à la vie. Cette vie qui nous file entre les doigts et que certains auraient aimé connaître plus longue. L'une des belles qualités de ce livre est aussi que l'auteur ne tombe jamais dans le facilement triste, c'est-à-dire que ce ne sont pas des moments seulement tristes, ou seulement là pour faire pleurer le lecteur.

Pour le petit détail, il faut avouer que Augustus à de bons goûts en matière de films (traduisez : les mêmes que les miens), car il commence par montrer V pour Vendetta à Hazel. Mais celle-ci, en plus de gâcher la fin du film, dit que Vendetta a fait son action finale pour les beaux yeux de Natalie Portman ! Alors certes, on peut croire qu'il est amoureux d'elle, mais de là à tourner l'incroyable combat de V et surtout ses raisons belles et nobles à une amourette, là, il y a de quoi me mettre en colère ! Ils regardent ensuite 300 (un peu moins de finesse, j'avoue...) et encore une fois elle dénigre le film pour les mauvaises raisons... Enfin, passons, cela n'a pas grand-chose à voir, mais il fallait que je le précise, histoire de recadrer un peu les choses.

Il nous est expliqué à un moment du livre que dom Pérignon, après avoir inventé le champagne, appela ses frères moines et leur dit : "Venez vite. Je goûte les étoiles." En plus de trouver cette image très belle, j'ai pu la comparer à ce bouquin, après avoir terminé le livre. John Green nous offre un morceau d'étoile. Modeste, dans l'obscurité profonde de la nuit, mais qui luit comme pour montrer à l'univers qu'elle l'a remarqué. Un signe, une histoire, un destin.

Même si j'en aurais attendu un peu plus de la fin, il faut dire qu'elle est irréprochable. Aussi belle que l'histoire, elle clôt avec émotion ce livre. Je vous le conseille chaleureusement.
Lien : http://aristed.canalblog.com/
Commenter  J’apprécie          90
C'est la première fois que je lisais un livre sur le cancer vu du point de vue d'ados et cela m'a beaucoup intéressée.

Tout au long du livre, Hazel et Gus nous font bien sentir qu'ils aimeraient ne pas être considérés uniquement en fonction de leur maladie mais pour eux-mêmes, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs revendications d'ados. Même si le thème est dur, même si la mort est inévitable, il ne s'agit pas d'un livre qui m'a plombé le moral. J'ai parfois rigolé, souri. J'ai surtout été très touchée par leurs souffrances, j'ai compati à leurs douleurs physiques et psychologiques. J'ai bien apprécié également la manière dont l'auteur a traité le comportement des parents, leurs réactions. J'ai trouvé le ton toujours très juste, très respectueux de tous les acteurs qui gravitent autour des ados malades.

Tous les passages qui ont trait au livre écrit par Van Houten allègent le propos et prouvent que la vie continue malgré la maladie. Je trouve ça très réaliste et porteur d'espoir.

Au final un livre qui m'a fait du bien et qui m'incite à profiter de tous les bons moments qui me sont donnés.

J'ai bien aimé également le film même si c'est moins profond que le livre et que l'actrice qui joue Hazel Grace est beaucoup plus jolie que la fille décrite dans le livre et moins malade. J'ai donc trouvé que c'était moins crédible tout en appréciant le jeu des acteurs qui m'ont pis la larme à l'oeil. Les relations entre Hazel et ses parents y sont également moins approfondies.
Commenter  J’apprécie          90
Comment faire pour vivre lorsque vous êtes reliée toute la journée à un respirateur et que vous vous savez condamnée ? Hazel pensait bien avoir trouvé une solution (dormir beaucoup et s'enfiler de multiples rediffusions de Top Model USA), mais sa mère lui refuse le luxe de la dépression et l'oblige à assister aux réunions d'un groupe de soutien. C'est là qu'elle rencontre Augustus, qui a survécu à un ostéosarcome mais qui a perdu une jambe dans la bataille. Gus fait preuve d'un formidable appétit de vivre (il faut dire que lui est en rémission) et s'intéresse énormément à Hazel. Mais elle a peur de le faire souffrir...

J'ai beaucoup aimé ce roman qui, malgré un sujet ô combien délicat, ne tombe jamais dans le pathos. Bien qu'essoufflée par la maladie, Hazel nous raconte son histoire d'une voix forte et claire et ne nous autorise jamais à nous apitoyer sur son sort. On rit avec elle, on souffre avec elle, on aime avec elle, et on ressort de là en ayant l'impression d'avoir pris une leçon de vie, qui tiendrait en quelques mots : mourir peut-être, puisqu'il le faut, mais en attendant, vivons, et vivons bien. (N'est-ce pas là un message qui peut s'appliquer à nous tous ?)

Là où le livre m'a profondément bouleversée, c'est dans cette façon qu'il a de nous montrer ces jeunes cancéreux comme des personnes et non comme des malades. Trop souvent, les gens autour d'eux ont tendance à les réduire à leur maladie. Ils oublient qu'avant d'être mourants, ils sont surtout vivants, et que la personne qu'ils étaient avant que le diagnostic tombe est toujours là. le malade lui-même parfois a bien du mal à ne pas se perdre de vue, comme le dit si justement Gus :
"Ne me dis pas que tu fais partie de ces gens qui deviennent leur maladie. J'en connais plein. C'est la grande spécialité du cancer d'engloutir les gens. Mais je suis sûr que tu ne l'as pas déjà laissé te faire ça."

Vous l'aurez compris, Nos étoiles contraires n'est pas une lecture facile, malgré la fluidité de son style, mais je vous le recommande vivement. Je crois pouvoir dire que cela a durablement changé mon regard sur la maladie et ceux qui en souffrent. Il ne faut pas avoir peur de la dureté du sujet et ne pas hésiter à le mettre entre les mains des adolescents auxquels il est destiné, car c'est le genre de livre dont on ressort grandi.
Lien : http://www.aufildisa.com/201..
Commenter  J’apprécie          90
Après toutes les critiques positives que j'avais pu lire, je me suis dit qu'il était plus que temps que je me fasse mon propre avis. Miss Pendergast et moi-même avons donc décidé d'en faire une LC.

D'emblée, je peux vous dire que ce n'est pas un coup de coeur pour moi, peut-être à cause de toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire. Je pense que j'en attendais un peu trop, du coup ! Cependant, même si à l'époque je n'avais pas forcément aimé "Qui es-tu Alaska" ? Ici, j'ai trouvé que c'était une belle lecture !

L'auteur a une plume simple et fluide. Il ne s'embarrasse pas des détails et va à l'essentiel. C'est ce qui m'a un peu empêché d'entrer totalement dans l'histoire dès le début. Mais le quotidien des enfants malades prend une nouvelle dimension sous celle-ci et j'ai bien aimé. Dans le sens où cela nous permet de nous rappeler que pour eux la vie n'est pas facile, que le moindre effort est un acte de courage. Cela nous permet de voir à quel point la maladie prend le pas sur la vie normale qu'ils auraient dû avoir ! Grâce à cela, on comprend à quel point les moindres instants de la vie sont important, qu'ils concernent les petits bonheurs ou malheur. On s'aperçoit qu'ils sont précieux et qu'il vaut mieux en profiter avant qu'il ne soit trop tard ! Cependant, l'auteur ne nous engage pas sur la voie pathétique et mièvre de l'apitoiement des personnages. Même si parfois, ces derniers sont découragés.

Je n'ai pas spécialement accroché aux personnages, par contre. Hazel et Augustus sont 2 adolescents qui se rencontrent dès le début du livre, lors d'un groupe de soutien entre malades, et qui vont vivre une belle histoire d'amour malgré l'obstacle qu'est le cancer. le livre porte bien son nom car les personnages sont complètement opposés, contraire : Hazel est, sans cesse dans l'optique qu'elle va mourir alors elle choisie de s'isoler du monde pour ne pas faire du mal à ses proches et ceux qu'elle côtoie. Cela m'a agacé car on a l'impression qu'elle se laisse aller mais en même temps je comprends sa décision. Tandis qu'Augustus, lui, profite de la vie et a soif de reconnaissance, contrairement à Hazel. Il veut à tout prix laisser une trace de lui pour que les gens se souviennent de lui, lorsqu'il sera décédé.

On découvre aussi un fil conducteur, un livre sans fin nommé "Une impériale affliction" de Peter van Houeten, qu'Hazel va faire découvrir à Augustus. Leur amour commun pour cette oeuvre va les réunir et les mener à la rencontre de cet auteur en Hollande pour découvrir la fin de ce livre.

Pour conclure, j'ai trouvé que c'était une histoire agréable qui a su m'émouvoir, même si je ne me suis pas attaché aux personnages.

Lien : http://fantasybooksaddict.bl..
Commenter  J’apprécie          90
Eh bien, je dois avouer que c'est la première fois que j'ai pleuré autant pour un livre (mes yeux étaient mouillés dès la page 40).

Il m'est d'ailleurs très difficile d'écrire quelque chose après avoir lu un tel roman, tant sa lecture fut intense. de plus, condenser en un billet toutes les émotions qui se dégagent du roman de John Green et tout ce que j'ai pu ressentir en tant que lectrice n'est pas facile. En effet, quoi que j'écrive, j'ai toujours l'impression que mon billet ne lui rend pas assez hommage.

De plus, de nombreux billets ont été rédigés et il n'est pas facile d'être originale et de ne pas répéter ce qui n'a pas déjà été écrit.. Mais bon.. voici tout de même mon humble avis (qui sera sans doute perdu dans la masse).

Vous l'aurez sans doute compris, « Nos étoiles contraires » fut une lecture vraiment très forte, parfois difficile, mais qui vous montre la vie sous un autre aspect, en l'occurence, celui d'une mourante.

Cela faisait quelques mois que je voyais mes camarades de la blogosphère s'extasier devant le roman de John Green, en hurlant au génie. J'avais donc très envie de découvrir moi aussi ce fameux livre. L'histoire ? Deux adolescents atteints d'un cancer qui tombent amoureux l'un de l'autre. Humm.. assez morose, mais bon, essayons tout de même.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas déçue..

La première chose qui interpelle le lecteur en ouvrant le livre, c'est le ton employé par l'auteur. En effet, dès les premières pages, les mots « jeune » (16/17 ans), « cancer » et « mort » sont associés sans détour et sans jamais employer aucune métaphore. le lecteur est donc immédiatement mis dans le bain..

Le style est franchement direct, percutant, assez familier (il vise les adolescents), mais surtout, l'auteur fait tomber les barrières, évoque directement certains sujets comme la mort, considérée pourtant comme un tabou de nos jours ; le tout, sans jamais susciter la pitié du lecteur.

Et c'est vrai. Je n'ai jamais eu pitié des deux personnages principaux, Hazel et Augutus, ni eu envie de les protéger de la mort. Bien au contraire, je n'ai pu qu'admirer leur maturité et leur force qui donnent au récit tout son caractère réaliste. Et c'est grâce à son réalisme, à mon sens, que la majorité des critiques affirment que John Green a évité le piège du « pathos » en racontant l'histoire de deux adolescents sur le point de mourir, car ce sont deux adolescents qui gardent les pieds sur terre.

Certes, on pleure en lisant « nos étoiles contraires » mais on ne peut que trouver, assez paradoxalement, l'histoire incroyablement positive.

« Nos étoiles contraires » retrace l'histoire de deux adolescents qui vont vivre une véritable passion l'un pour l'autre, passion qui les conduira jusqu'au bout du monde. L'aventure qu'ils vivront tous les deux va au delà du simple projet mené dans le cadre d'une association pour enfant malade, c'est un partage, une expérience très forte vécue en couple autour d'une passion commune : la littérature.

Cela nous montre à quel point être en phase avec l'être aimé tant sur le plan physique que spirituel est fondamental pour qu'une simple passion se transforme en une véritable histoire d'amour.

L'issue du roman ne fait aucun doute dès les premières pages et on sent tout de suite qu'un personnage ne survivra pas. La mort est une fin plutôt classique pour une histoire d'amour, mais le talent de l'auteur fait qu'on est véritablement happé, comme pris au piège par la romance sans même s'en rendre compte. L'auteur évite ainsi le cliché de l'histoire d'amour dramatique parfumée à la vanille et à l'eau de rose, et ce, pour le plus grand bonheur de la lectrice que je suis.

Les deux personnages principaux sont tout simplement extraordinaires. Ils ont un sens de la répartie inégalable (certaines répliques m'ont valu des fous rires toute seule dans le bus), une bonne grosse dose d'humour (tantôt cynique, tantôt noir) mais ils ont également beaucoup de recul par rapport à leur maladie et sont d'un réalisme parfois déconcertant pour nous autres adultes en bonne santé.

La passion et le dévouement d'Augustus pour Hazel ont bien évidemment fait battre le petit coeur de la midinette que je suis. Augutus aimera passionnément sa belle jusqu'au bout et lui offrira un cadeau à la mesure de sa passion qui m'a touché en plein coeur (aie, ça fait mal). L'auteur nous montre ainsi un personnage généreux, exubérant, romantique, infiniment drôle, parfois cynique mais tellement réel.

Hazel, quant à elle, bien qu'enfermée dans son carcan de protection, finit petit à petit par se libérer de ses propres démons et le lecteur ne peut être que ravi et enjoué d'assister à la métamorphose d'une petite chenille en un joli papillon épanoui.

Et dire que ces deux là ne sont même pas majeurs.. Il y a vraiment de quoi réfléchir sur la façon dont nous gérons notre propre existence et la place que nous accordons aux valeur profondes de la vie.. Ces deux là sont à prendre en modèle.

Hazel et Augustus ont pleinement conscience de leur humanité puisqu'ils savent qu'ils ne survivront pas à la maladie et que leur mort n'est qu'une question de temps ; alors que nous mêmes, avons de la peine à réaliser que nous mourrons tous un jour, peu importe qui nous sommes : homme ou femme, riche ou pauvre, beau ou laid puisque nous préférons éviter le sujet, faisant de la mort (et même la dignité dans la mort) un sujet tabou de notre société.

La lecture de ce roman peut être parfois difficile car on est souvent mal à l'aise par rapport à la maladie des enfants, qui viennent à peine de commencer leur vie. Et puis, mis à part les reportages dans les hôpitaux avec gros plans sur les petits-enfants malades, on ne parle jamais sérieusement de la maladie chez les jeunes. On est donc peu habitué à ce que quelqu'un évoque directement le sujet, sans passer par la case « aies pitié de moi ».

Finalement, entre rires et larmes, j'ai passé un excellent moment à lire dévorer le roman de John Green qui est selon moi un véritable petit bijou et que je ne peux que vous encourager à lire. Vous verrez, il vous redonnera envie de sourire à la vie !
Lien : http://mademoisellechristell..
Commenter  J’apprécie          95
Aujourd'hui, je suis allée dire au revoir à une femme qui a vaillamment lutté contre le cancer un an durant. Elle m'a fait des cadeaux qui n'ont pas de prix: elle a mis au monde la femme que j'aime; Elle a fait de son foyer ma deuxième maison pendant plus de six belles années. Elle était quelqu'un de bien, quelqu'un de bon. Et aujourd'hui, elle n'est plus là...

La cancer, une belle saloperie. Il vous attaque à tout âge, à tout moment.
"Les étoiles contraires", que j'ai commencé le jour où j'ai appris le décès de cette merveilleuse femme il y a deux jours, m'a beaucoup touchée.
Bien sûr, il y a un monde de différence entre l'histoire de deux adolescents qui sont fauchés dans la fleur de l'âge et une dame qui a eu la chance de vivre quelques années de plus... Mais la douleur est toujours là. Et ce petit roman jeunesse, très vivant, rempli de dialogues rythmés, il aide à vivre la maladie, le deuil, à les relativiser. C'est un apport modeste, certes, une petite lumière: mais l'essentiel est qu'il nous fasse du bien. Ou tout du moins, qu'il m'en ait fait.
Commenter  J’apprécie          90
Après en avoir entendu parlé pendant des mois, je me suis enfin lancée, et j'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas un coup de coeur, car je ne suis pas directement rentré dans l'histoire...mais au fil des pages, Hazel et Augustus m'ont émue, m'ont fait rire, m'ont fait pleurer. A la fermeture du livre, il m'a d'ailleurs fallu quelques minutes pour m'en remettre.
Commenter  J’apprécie          90
Avec tous les avis positifs que j'ai vu sur ce roman, il fallait que je le découvre assez rapidement. Je ne sais pas trop quoi en penser... Il a fini par me plaire parce que, pour moi, la première moitié n'a rien d'exceptionnelle, tandis que la fin change complètement mon ressenti !


Hazel est une ado de seize ans atteinte d'un cancer. Sa vie ne tient qu'à un fil et elle doit à son nouveau traitement d'être encore en vie puisqu'il a rétréci et stoppé l'évolution des tumeurs. Une grande chance pour elle, le traitement ne donnant des résultats aussi positifs que très rarement. Mais Hazel est bien consciente que ce n'est qu'une question de temps.
Augustus a dix-sept ans. Il a eu un ostéosarcome et il est en rémission. Tous les deux se sont rencontrés lors d'un groupe de soutien réunissant de jeunes malades. le feeling est tout de suite passé entre eux grâce à leur passion commune, la littérature mais aussi grâce à la maladie et leur façon de vivre, de penser, au quotidien.
Leur passion commune les entrainera dans une quête presque irréalisable, mais surtout, très importante...


Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé la première moitié du roman, ce ne serait pas vrai. Mais je ne comprenais pas, à ce moment-là, ce que ce roman avait de si spécial. de plus, j'ai trouvé les propos assez lourds concernant la maladie. Elle est constamment présente et il n'y a aucune place pour l'espoir. Que ce soit pour les personnages principaux mais aussi pour les secondaires, on sait comment ils vont finir et il n'y a rien de joyeux dans tout cela.
Quand je suis parvenue à la seconde moitié, je ne me sentais plus aussi extérieure au livre, j'étais vraiment dans l'histoire et pour cause ! Bien que la maladie soit toujours aussi présente (si ce n'est plus...), les émotions sont encore plus fortes.
Sans m'en rendre compte, je me suis très vite attachée aux deux personnages principaux, Hazel et Augustus, et c'est dans cette seconde moitié que je l'ai compris. Il se passe tout un tas d'événements qui bousculent leur vie et nous chamboulent par la même occasion parce que, finalement, on vit leur quotidien, leurs sentiments, leurs points forts et leurs points faibles, à leur côté.
Au-delà du dégoût, de la dépression et de la haine, l'amour prend toute son importance. C'est un sentiment qu'on retrouve beaucoup dans ce roman bien que l'espoir ne soit pas au rendez-vous.


Hazel et Augustus se ressemblent beaucoup même s'ils n'ont pas toujours les mêmes points de vue. Tous deux se savent condamné un jour où l'autre mais ce n'est pas pour autant que l'on retrouve des personnages qui se plaignent tout le temps sur leur sort. À part peut-être Hazel, un petit peu...
Chacun puise sa force dans l'autre, dans différentes situations et c'est vraiment cet amour et cette force qui m'auront marqué au final, plutôt que les personnages individuellement.


J'ai découvert John Green avec « le théorème des Katherine », qui a été un coup de coeur grâce à l'humour et l'intelligence de ses propos. Bien que son style soit toujours aussi fluide, je ne suis pas toujours d'accord avec sa façon de voir les choses (cancer = mourir systématiquement ?) et c'est un roman plus déprimant qu'encourageant. Certes, l'émotion est là, surtout à la fin, mais c'est terriblement triste... Je ne suis pas pour qu'il y ait des happy end à chaque roman et d'ailleurs, ça n'aurait peut-être pas été crédible pour cette histoire, mais on assiste à un roman très dur du début à la fin... Mis à part ça, je ne regrette pas. Un livre étant fait pour transmettre des émotions (avis personnel), je ne peux qu'apprécier ce que j'ai lu. Néanmoins, je ne conseille pas ce roman à des personnes déprimées... Vous n'en sortirez pas meilleur psychologiquement parlant...
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          90
Coup de coeur pour ce roman conseillé par des élèves-lycéens ! Déjà j'adore la situation : le retour de plusieurs jeunes sur ce livre dans leur cahier de lecture qui me donne très envie de le découvrir.
Ensuite je suis bluffée, je l'avoue. L'histoire d'amour entre deux ados malades est très touchante, poignante - comme on pouvait s'y attendre avec un tel sujet - mais pas seulement. On apprécie également des surprises et échappées nombreuses hors de la maladie, notamment grâce au rôle d'un livre et de son auteur, un.drôle de type perturbé et dérangeant.
Commenter  J’apprécie          80
“Late in the winter of my seventeenth year, my mother decided I was depressed, presumably because I rarely left the house, spent quite a lot of time in bed, read the same book over and over, ate infrequently, and devoted quite a bit of my abundant free time to thinking about death.”

L'héroïne pourrait être dépressive. Elle est en phase terminale d'un cancer que la médecine ne sait pas guérir. L'intérêt de ce livre prenant dans tous les sens du terme (j'allais écrire « qui vous prend aux tripes » ) est le point de vue de l'adolescent qui subit cette épreuve. Sa vision du monde, de ses proches qui vont rester. Pour échapper à cette dépression, elle va faire partie d'un groupe de parole qui va changer son monde. En effet elle se retrouve parmi des pairs qui sont confrontés à des situations similaires et surtout qui ont son âge. Elle va découvrir l'amour, alors cela peut vous sembler gnan gnan mais cela ne l'est pas. Elle va parler philosophie et partager son amour d'un livre avec d'autres personnes et découvrir que peut être on ne peut pas connaitre la réponse à toutes les questions et surtout que même ceux qui devraient non pas forcement la réponse à toutes les questions.

Ayant lu ce roman il y a plusieurs années, j'ai été emportée par l'histoire et j'avoue ne pas trop me souvenir du style. le seul bémol est sans doute qu'il me semble que l'héroïne s'exprime plus comme une étudiante en dernière année de Master de philosophie que comme une ado… mais peut être est ce un effet de style voulu.

On n'échappe pas à forcement à tous les clichés mais il y a quelque chose qui reste. Je n'ai pas éprouvé de pitié mais plutôt de la sympathie pour ces jeunes qui se retrouvent projetés dans un monde où leur avenir est connu et c'est la mort. Ce n'est pas un grand livre mais il a quelque chose que je ne sais définir, qui fait réfléchir.
Commenter  J’apprécie          82




Lecteurs (41353) Voir plus



Quiz Voir plus

Nos Étoiles Contraires

Comment s'appelle la narratrice de l'histoire ?

Anna
Lidewij
Anne
Hazel

10 questions
2839 lecteurs ont répondu
Thème : Nos étoiles contraires de John GreenCréer un quiz sur ce livre

{* *}