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4,18

sur 16937 notes
Un livre fantastique sur la vie, l'amour et malheureusement, la mort... sujet que je fréquente de plus en plus en ce moment... Une couverture pas vraiment attirante au premier abord mais ne JAMAIS se fier aux apparences... Si je ne l'avais pas lu, j'aurais fait une des plus grosse erreurs de mon adolescence (s'il n'y a pas pire, ça me va...). Au dos de ce livre, en guise de résumé, quelques critiques dont une qui illustre parfaitement l'histoire sans forcément en dire trop: "On rit, on pleure et on redemande...". Phrase qui, après lecture du livre,me paraît totalement justifiée...
Enfin, bref: livre MAGNIFIQUE, à lire sans retenue et surtout, surtout, sans hésiter!!! Ne vous basez pas sur la couverture...
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Suite à une proposition de lecture commune (LC) de Thychat, je me suis lancé avec elle et Kassandra dans ma toute première LC. le livre était arrivé en fin d'année dernière dans ma PAL pour je ne sais plus quelque raison qui soit, surement le fait d'entendre tout le monde dire qu'il était GENIAL ! J'ai donc lu la quatrième de couverture et je me suis dis gloups, dans quoi je me suis embarqué ? J'en ai même discuté avec Thychat, car j'avais peur de ne pas pouvoir avancer dans ce sujet qu'est le cancer. Ayant vécu en tant que spectatrice, ne rien pouvoir faire pour aider et voir la déchéance de sa propre mère n'est pas un très bon facteur pour ma part de pouvoir lire un livre qui en parle, surtout qu'il s'agit ici d'adolescent, ce qui est toujours injuste de mon point de vue. Grâce à Thychat, j'ai avancé plus vite que prévu et terminé rapidement la lecture.

La quatrième de couverture donne donc le ton, deux adolescents qui vivent avec l'épée de Damoclès. Hazel Grace, 16 ans, les poumons atteints de manière incurable voudrait vivre comme tous les jeunes de son âge, courir, danser, connaitre peut-être un jour le grand amour, mais pour l'instant, elle est obligé d'aller dans un groupe de soutien car la dépression la guette… Elle ne se trouve pas jolie, pourtant la description de l'auteur montre tout le contraire. Elle va rencontrer Augustus Waters, appelé Gus 17 ans, en rémission qui accompagne un ami, Isaac au groupe de soutien. Gus est ce qui pourrait être qualifié de tombeur, malgré son jeune âge. Une relation particulière va tourner autour d'Hazel et de Gus. Ces deux jeunes gens vont nous fait découvrir la façon dont il combatte le cancer, dont ils vivent avec tout simplement, car ils n'ont pas le choix.

« - Tout, c'est un garçon pas moche, pas bête et qui ne présente à priori aucun défaut inacceptable, qui me regarde, souligne l'usage incorrect de « littéralement », me compare à une actrice et me demande de venir voir un film chez lui. Mais bien sur, il y à toujours une harmatia et la tienne, c'est que… J'y crois pas ! Tu t'es CHOPE UNE SALOPERIE DE CANCER et tu paies quand même pour avoir le plaisir de t'en CHOPER UN AUTRE. J'y crois pas ! Et laisse-moi te dire que ne pas pouvoir respirer, CA CRAINT ! Je suis vraiment déçue. Vraiment. »

Je relèverais d'autres personnages qui méritent notre attention, parce qu'ils gravitent autour d'eux. Isaac est un personnage touchant, fragile et comment en vouloir à Monica pour ce qu'elle à fait ? Vivre ainsi est dure, il faut une sacré force de caractère et ne jamais rien lâcher, alors comment aurait-elle réellement pu faire à son âge ? Egalement Patrick, l'animateur du groupe qui répète sans cesse la même chose, mais il s'en ait sorti et le raconte, pour leur donner de l'espoir. Je crois que personnellement moi aussi j'aurai envie de lui mettre une muselière sur la bouche, histoire de ne plus l'entendre rabâcher mdr. Les parents d'Hazel et de Gus, tous tentent de continuer à espérer un miracle. Arrivera-t-il ou non ? Plus je lisais et plus j'écrivais la fin, mais elle n'est pas du tout comme je le voyais. Surprenant dans un sens, mais j'aime être surprise et me dire que si cela aurait fini à ma manière, les larmes auraient probablement étaient plus nombreuses que tout au long de la lecture. L'écrivain préféré d'Hazel, Peter van Houten, célèbre par l'écrit de « Une impériale affliction » est odieux. Il y à beau avoir les explications de son comportement plus loin, cela n'excuse en rien le fait que c'est un personnage que je n'aime absolument pas et pourtant, le chocolat van Houten dire que c'est bon, mais amer. C'est exactement cela, Peter van Houten est autant exceptionnel à l'extérieur (sur papier) qu'il est amer à l'intérieur et cela s'en ressent bien.

L'auteur à l'art et la manière de décrire ce qui se passe dans leur corps et encore, sachant ce que j'ai déjà vu et vécu, ce n'est qu'une infime partie de réalité. Les changements d'humeur, perdre l'esprit au point de se demander qui est celui qui vous regarde, et se rendre compte que l'on à oublié sa famille parce que la maladie vit en vous et gagne du terrain parce qu'elle veut vivre à votre place. Mais les bons et meilleurs moments sont ceux qui justement font oublier le cancer, lorsqu'un simple brin de soleil vous fait sourire et le vent vous faire ébouriffer le reste de cheveux sur votre tête, que vous arrivez à vous levez sans trop de difficulté pour pouvoir avancer un peu, seul. Heureusement, l'humour est au rendez-vous, pas question de trop se larmoyer sur le livre totalement, mais des points forts en humour sont présents, apportant une légèreté qui fait presque oublier qu'ils sont malades et que leur projet ne peut pas être à long terme.
«- Augustus Waters était un salopard d'autoglorificateur, mais on lui pardonne. On lui pardonne non pas parce qu'il avait un coeur aussi bon au sens propre qu'au figuré, qu'il était naze au sens propre, ou parce qu'il savait mieux tenir une cigarette que tous les non-fumeurs du monde, ou parce qu'il avait dix-huit ans alors qu'il aurait dû vivre plus longtemps.
- Dix-sept, à corrigé Gus.
- Je pars du principe qu'il te reste encore du temps à vivre et arrête de m'interrompre, espèce de salopard. Je voudrais vous dire, à poursuivi Isaac, qu'Augustus Waters était tellement bavard qu'il vous aurait volontiers coupé la parole à ses propres obsèques… »

Ce livre est une bonne histoire fictive, certes, avec la découverte de l'amour, l'amitié, se souder dans les moments durs et parfois être obligés de se mettre à l'écart, avec les ressentiments de chacun forts et émouvants, mais de là à en faire un film, disons que c'est une maladie de vouloir absolument sortir bon nombre de livres au cinéma depuis quelques temps et je trouve que malgré le fait que Nos étoiles contraires soit bien écrit, je ne le voyais pas plus loin que le papier. Une bonne lecture qui fait sourire et pleurer, certes, mais ce n'est que mon avis, bien entendu.

Mon avis ici : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/nos-etoiles-contraires-john-green-a106255938
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Que vous le sachiez tout de suite, ce livre n'a pas été un coup de coeur comme il a pu l'être pour la grande majorité de ses lecteurs. Dans un sens, je m'y attendais un peu: à force d'en entendre parler, d'en n'entendre que du bien, je m'étais attendue à une bombe et forcément, cette lecture n'a pas eu autant d'impact sur moi.

Tout d'abord, je suis entrée vraiment doucement dans l'histoire. Je n'ai pas été prise tout de suite par le livre et j'ai dû attendre la moitié du livre pour réellement m'intéresser au quotidien d'Hazel et Augustus.
On peut dire que le livre se découpe en 3 parties et que chacune m'a touchée de façon crescendo: tout d'abord l'installation du contexte qui peut paraître simple, le voyage qui déclenche tout et qui m'a permis de mieux me plonger dans l'histoire et le retour, qui est juste… vous verrez.

Au-delà de leur maladie, je ne me suis pas réellement attachée à eux et j'ai vraiment eu cette impression de voir ce qui se passait de loin au lieu de me sentir proche d'eux.
Après, j'ai quand même été touchée par leur vie où rien n'est simple et où des gestes basiques, comme monter un escalier ou s'assoir dans l'herbe, peuvent devenir d'énormes épreuves.
Hazel a du mal à vivre sa vie et Augustus, qui a une manière bien à lui de percevoir les choses, va l'aider à se sentir Femme plutôt que Malade. Leur relation est vraiment belle et pourtant loin d'être parfaite.
J'ai bien aimé les personnages secondaires: Isaac qui craque de temps en temps [rip les trophées] est peu utilisé mais chacune de ses apparitions est importante, les parents qu'on se représente facilement: ils essayent de rester positifs mais quand on voit son enfant malade, on devient vite désemparé, Peter qui est complètement dérangé mais dont le livre est plus qu'important, et puis même Patrick et ses couilles m'ont fait rire.

Ce livre est une belle romance mais surtout, c'est aussi une belle leçon de vie, une manière brutale mais efficace de nous montrer les choses telles qu'elles peuvent être. Ce genre de thème donne forcément à réfléchir: c'est triste, c'est beau, c'est cru, c'est drôle et il est difficile de ne pas verser une larme… ou deux.
Lien : http://le-fauteuil.com/2013/..
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Je sais que la plupart d'entre vous ne vont pas être d'accord avec moi car je n'ai pas le même avis que tout le monde semble avoir pour ce livre. Je l'ai bien aimé, mais vraiment, rien d'extraordinaire. J'en attendais tellement à cause de toutes les incroyables critiques que j'avais lues sur internet and parce que c'était un véritable bestseller que j'avais besoin de lire. En général, j'aime les histoires tragiques, les narrateurs adolescents, j'aime les histoires d'amour et c'est pour ça que je devrais être tombée amoureuse de ce livre. Malheureusement, ça n'est pas arrivé. le truc bizarre c'est que je m'attendais à ce qu'il devienne un de mes livres préférés et je le pense vraiment. Lorsque je le lisais, je passais un bon moment, mais à la fin du livre j'ai réalisé que je ne l'avais pas vraiment aimé. Et cela a été une véritable déception, surtout après tout ce que j'avais lu à son sujet.

Alors maintenant, il est temps d'être honnête. Lorsque j'ai lu sur la première page du livre que John Green était le meilleur auteur en vie et que je suis arrivée à la fin du roman, j'ai vraiment eu envie de rire. Je suis désolée mais je ne comprends pas. L'histoire n'était pas du tout incroyable, c'est quelque chose de vraiment bateau et de déjà-vu. Hazel a 16 ans, elle a le cancer et elle va mourir. Elle rencontre Augustus au groupe de soutien et leur histoire d'amour commence ainsi. Vraiment, qu'est-ce qui est si incroyable ? J'aurai pu comprendre s'il y avait eu une histoire d'amour intense ou une écriture excellente, mais la vérité c'est qu'il s'agissait juste d'un livre banal sans rien de plus que de nombreux livres. Je pleure souvent quand je lis mais je n'ai même pas pleuré pendant que je lisais Nos étoiles contraires alors qu'il est censé être écrit pour vous faire pleurer. Il n'était même pas tragique ou quoi que ce soit.

Ne vous méprenez pas, j'ai apprécié le livre. Vraiment. Et j'ai passé un bon moment. La narratrice était géniale, ses sentiments sont bien décrits et on la comprend facilement. Je voulais vraiment avoir de l'espoir pour que les personnages principaux guérissent ou aient une chance de vivre mais le livre nous dit clairement que l'on ne peut avoir d'espoir. C'est ce que j'ai aimé dans le roman.

Mais Nos étoiles contraires ne va pas rejoindre ma collection de livres préférés et j'ai écrit une assez mauvaise critique car je suis en colère contre toutes ces critiques. Elles ne sont pas vraiment honnêtes parce que les gens veulent dire que le livre est fantastique juste parce qu'il est célèbre. Ca reste un assez bon livre, mais ne vous attendez pas à ce qu'il soit prodigieux. Vous devriez le lire si vous le souhaitez, vous allez passer un bon moment. Tout ce que je voulais c'était le remettre à sa place. Je lui ai quand même donné un 15, donc ce n'est pas mauvais, mais je suis juste en colère contre toute la publicité qui l'entoure.
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Se livre est une merveille, un diamant rare qui nous emporte jusqu'à sa fin aussi vite que l'éclair.J'ai adoré car le personnage principale est super attachante. Elle a un cancer, elle sait qu'elle va mourir et pourtant se livre n'a rien de déprimant, alors que les livre qui parle de cancer sont en général a mourir d'ennuie. Elle est pleine d'humour,et a énormément de question et de réponse sur la vie et la mort. Son petit amis Augustus est aussi génial. Il est incroyablement "séduisant" si j'ose dire. Il ressemble a bien des égard a un ados normal, mais a quand même une intelligence impressionnante et un humour hors du commun pour un mec qui a eu le cancer et qui a été amputé d'une jambe. La fin est un brun triste, mais sinon se livre se lit tout seule!!
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Depuis que j'ai terminé ce livre, il y a quelque jours, je n'ai que lui en tête. Nos étoiles contraires, c'est un flot d'émotions, c'est une belle histoire sur la vie, c'est une belle leçon que tout le monde devrait connaitre par coeur.
Quand on lis le résumé, on a peur d'un livre larmoyant sur le cancer et bien non! Certe le cancer est présent puisque nos deux personnages en souffre mais ce n'est pas un livre qui traite du cancer, c 'est un livre sur la vie.
Hazel et Augustus sont extrêmement touchant mais pas que, Augustus nous fait rire, il a un humour bien a lui, quand a Hazel, elle est fragile mais très forte à la fois et elle est animé par une passion de la lecture et un amour d'un livre en particulier, détails que j'ai adoré.
Quand on aime les livres telle que nous, on aime ces moments où Hazel parle avec tant d'amour de son livre préféré, j'ai apprécier que ce point de l'histoire, l'importance de ce livre pour nos personnages et dans l'intrigue.
L'histoire que vont construire nos personnages est très belle, pas parce qu'ils sont malades mais parce que ce sont de belles personnes à l'intérieur et qu'ils expriment leur amour l'un pour l'autre à leur manière
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Plus d'une semaine après avoir terminé Nos étoiles contraires de John Green, je prends enfin mon courage à deux mains pour écrire ma chronique … C'est vraiment très difficile de mettre des mots sur les sentiments que j'ai ressentis durant ma lecture ! Je crois au coup de foudre, j'y ai toujours cru. Néanmoins, j'étais loin de m'imaginer que le mien serait un livre ! Nos étoiles contraires a été pour moi une véritable révélation, il s'est rapidement frayé un chemin vers mon coeur et je pense qu'il va y rester bien longtemps !

Franchement, les personnages principaux, Gus et Hazel, ont une telle force de caractère et un tel charisme qu'on ne peut pas leur résister ! Je suis tombée follement amoureuse de leur personnalité. Gus est un véritable gentleman mais surtout un grand séducteur. Il a également un côté poète torturé qui le rend irrésistible … Hazel, quant à elle, n'a pas sa langue dans sa poche. Je pense qu'elle est vraiment l'héroïne la plus courageuse que j'ai eu la chance de croiser ! La rencontre entre ces deux personnages attachants est une évidence. Ils sont faits pour s'aimer, pas de doute !

L'histoire de Nos étoiles contraires est tout simplement magnifique … Alors c'est vrai que la fin est assez attendue, pas besoin d'être devin pour savoir ce qu'il va se passer … Pourtant, ce n'était qu'un minuscule détail pour moi. Ce qui est important de ce récit, ce n'est pas le suspense de l'histoire mais bien les émotions qu'il nous transmet ainsi que la leçon de vie qu'il nous offre … Jusqu'à présent, jamais un livre à propos du cancer ne m'avait donner à ce point envie de vivre et de me battre pour ce que j'aime !

Je ne vais pas vous cacher que j'ai versé quelques larmes durant ma lecture … Encore que, en disant « quelques », je suis très loin de la vérité. Heureusement, j'étais bien au chaud sous ma couette, je pense que les gens m'auraient pris pour une folle si j'avais lu Nos étoiles contraires dans un lieu public ! Encore maintenant, même si je l'ai terminé depuis plus d'une semaine, j'ai le coeur qui se serre en relisant certaines phrases et même en repensant à certains passages.

John Green a un talent fou ! Je ne me doutais pas que j'allais tomber complètement sous le charme de son style. Il n'écrit pas avec des mots, mais avec des sentiments … Je suis impressionnée par la beauté de son roman. Il a réussi à créer un lien entre ses personnages et moi. Et pour rien au monde je voudrais rompre ce lien !

Bref, alors certains romans sont destinés à rester sur nos étagères et à être oublié, d'autres à bouleverser notre vie. Dans mon coeur, Nos étoiles contraires fait, sans aucun doute, partie de cette deuxième catégorie. John Green a écrit une superbe histoire qui m'a touchée bien plus que je l'avais imaginé. Jamais je n'aurais pu deviner que son roman allait me bouleverser à ce point. Ne cherchez pas la perle de 2013, elle est juste ici !
Lien : http://manie-au-pays-des-mer..
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Hazel a un cancer et lors d'un groupe de soutien elle rencontre Gus qui a eu un cancer aussi. Ils vont s'aimer, rire et pleurer. Ensemble, ils vont comprendre la signification de l'infini.
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Un livre très émouvant au final. En faite, je ne sais pas comment écrire mon avis. C'est un livre qui se lit et non un livre qu'on peut commenter facilement. L'auteur à une façon de nous écrire sa fiction tellement légère qu'on oublie le sujet principal, sauf que sur la fin la réalité nous rattrape. Et du coup, on voit les choses différemment. J'aime beaucoup l'humour que l'auteur apporte dans son récit, certains trouveront certainement cela déplacé. Mais au final, ça permet de dédramatiser la maladie d'Hazel et d'Augustus. Les prénoms de ses personnages principaux sont vraiment originaux. Même si on suit le point de vu d'Hazel tout le long du livre, Augustus fait partir des personnages principaux pour moi. Surtout que ce personnage est très charismatique et drôle. Tout comme l'est Hazel, elle est bien plus forte que peuvent l'être certaines personnes non-malades. Mais il y a aussi Isaac, qui dans son malheur rigole beaucoup. Oui, ce livre peut faire rire, enfin moi, j'ai rigolé par moment. Mais j'ai surtout pleuré sur la fin. On est tellement pris par le livre, on c'est tellement attacher aux personnages que lorsque la fin s'approche, on a le coeur brisé. Et en même temps, l'auteur nous détourne du schéma finale dramatique qu'on se fessait, enfin ça été le cas pour moi, je ne voyais pas la fin comme ça. L'auteur ne fait pas que parler de la maladie, je pense surtout qu'il nous fait passer un message. Bon d'accords, on a ce sentiment d'impuissance face à cette maladie, mais d'un côté, nous avons la chance d'être en bonne santé et de vivre, donc c'est comme si l'auteur nous mettait un coup de pied, et de nous faire comprendre qu'il faut vivre notre vie et non s'apitoyer au moindre petit obstacle.

En conclusion, un coup de coeur poignant pour ma part, c'est le genre de livre qu'on n'oublie pas. Mais en même temps, malgré qu'il soit triste, c'est le genre de livre qu'on recommande. L'auteur nous harponne dans son univers et nous bouleverse jusqu'à la dernière ligne, jusqu'au dernier mot.
Lien : http://petitemyu01.blogspot...
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Tout d'abord, je tiens à remercie les éditions Nathan pour ce partenariat.
Ensuite, je crois que ce livre et moi étions faits pour nous rencontrer. Est-ce qu'il m'a touchée ? Oui. Est-ce que j'ai pleuré ? Oui. Est-ce que c'est un coup de coeur ? Je ne sais pas.
J'ai tous les symptômes du coup coeur, mais le sujet, lui, m'a brisé le coeur.
Hazel dit d'elle-même :
"J'ai l'impression d'être une grenade, maman. Je suis une grenade dégoupillée et, à un moment donné, je vais exploser. Alors j'aimerais autant limiter le nombre de victimes."
C'est ce qu'est la maladie, une bombe prête à exploser, et moi je suis celle qui s'est pris les débris il y a quelques années…


Hazel a 16 ans et elle est atteinte d'un cancer, ses poumons sont foutus, elle ne vit que par ses bouteilles d'oxygène. Sa mère veut absolument qu'elle assiste aux séances de soutien. Bien ou pas, c'est là-bas qu'Hazel va rencontrer Augustus. Un adolescent aux beaux yeux bleus et à l'humour décapant.
"Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu. Hazel Grace m'a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d'oxygène."

Dès les premières pages, le ton est donné, j'aime ça. Pas besoin de passer par quatre chemins pour parler du cancer, votre propre corps qui se retourne contre vous, et Hazel l'a bien compris. Elle passe son temps à lire, à dévorer le même livre, Une impériale affliction. C'est d'ailleurs ce qui va les rapprocher, elle et Augustus.
"Il arrive qu'à la lecture de certains livres on soit pris d'un prosélytisme étrange, tout à coup persuadé que le monde ne pourra tourner rond que lorsque tous les êtres humains jusqu'au dernier auront lu le livre en question."
Entre la maladie, l'amour, l'humour et la littérature, John Green nous entraîne dans les méandres d'une autre réalité. Vivre avec quelqu'un qui est malade, c'est évoluer dans une autre sphère temporelle. La vie ne s'écoule pas de la même façon, chaque minute compte et les jours s'égrènent comme s'ils étaient les derniers.
La fleur bleue que je suis vous dira qu'elle a craqué pour ce couple « improbable », car ils sont tellement beaux dans leur jeunesse et leur douleur. Ils comprennent ce qui est précieux, ils savent que rien n'est acquis.
"Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort : d'abord doucement puis tout d'un coup."
"Je ne t'en voudrais pas, Hazel Grace. Ce serait un privilège d'avoir le coeur brisé par toi."
J'avoue naïvement que John Green m'a eue, je ne m'attendais pas au retournement de situation qu'on découvre dans le dernier quart du livre. Je me doutais que la fin n'allait pas avoir le goût d'un happy end, mais je me suis quand même pris une claque.
Malgré le malheur et la tristesse, l'auteur finit sur une touche que j'appellerais « espoir ».
"Dans ce monde, mec, ce n'est pas nous qui choisissons si on nous fait du mal ou non, en revanche on peut choisir qui nous fait du mal. J'aime mes choix. J'espère qu'elle aime les siens.
Je les aime, Augustus."
D'une certaine façon je me suis retrouvée dans Hazel par rapport au point de vue qu'elle a de sa maladie. Elle est « froide » et distante, au fond on sait qu'elle en souffre, mais elle reste forte, tout ce qu'elle veut c'est ne pas nuire aux autres.
"N'est-pas pas justement l'héroïsme ? Comme le dit le serment d'Hippocrate : « Avant tout, ne pas nuire."
On ne peut que fondre pour Augustus, ses yeux bleus, son charisme. La joie de vivre transpire par tous les pores de sa peau. Je crois qu'il nous fait comprendre combien la vie est belle, combien c'est magique de rire et qu'il faut profiter de tous ces moments comme s'ils étaient les derniers. Hazel, en tout cas, a appris cette leçon, elle vit plus sereinement et attend la mort en paix.
La relation qu'ils ont avec leurs parents m'a également bouleversée et je pense que cette citation parlent d'elle-même.
"La seule chose qui craint plus que crever d'un cancer à seize ans, c'est d'avoir un gosse qui crève d'un cancer."
Isaac ferme le trio, c'est grâce à lui que nos deux amoureux se sont rencontrés, avec Hazel, ils avaient leur propre mode de communication :
"Isaac et moi communiquions par soupirs interposés."
D'une certaine façon j'ai été étonnée de la façon dont ces trois adolescents gèrent leur maladie, ils essaient tant bien que mal d'en rire, même si parfois la réalité leur revient de plein de fouet.


C'est la première fois que je lis cet auteur. Alors bien sûr, il y a la traduction, mais la force est quand même là. John Green vous balance la réalité à la tronche et vous avez du mal à avaler votre salive. Il a mis des mots sur cette réalité : oui c'est difficile, oui il y a des gens qui guérissent, mais à un moment, ils ont tous dû ressentir ça…
"- C'est quoi ça ?
- le panier à linge ?
- Non, à côté.
- Je ne vois rien à côté.
- C'est ma dernière parcelle de dignité. Elle est toute petite."

J'ai refermé Nos étoiles contraires il y a quelques semaines. Ce soir là, je voulais déjà écrire ma chronique, et je voulais surtout le relire au cas où tout cela n'aurait été qu'une mauvaise blague de la part de l'auteur. L'histoire aurait peut être changé entre temps. J'ai gardé cette boule dans la gorge pendant plusieurs jours en repensant à ce roman, encore maintenant quand je me repasse toutes ces pages que j'ai tournées. Je ne peux m'empêcher d'avoir le coeur serré en pensant à cette triste mais magnifique histoire. Je finirai sur une citation :
"Sans douleur, comment connaître la joie ? "
Lien : http://www.blog-de-puce.com/..
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