Nos étoiles contraires

Après ce qui m'a semblé une éternité sans lire, j'ai enfin repris la lecture !
Quoi de mieux que reprendre sur un bon roman, signé John Green ?

Un roman dont je ne voulais pas atteindre la fin. J'ai senti le coup de coeur venir de loin.
Je le savais sans même l'avoir terminé : ce roman fait partie de mes favoris !

Même si je n'avais pas encore atteint les dernières pages, je savais déjà comment elle se terminerait.
Il m'est difficile d'écrire cette chronique sans vous spoiler. Mais ceux qui ont lu comprendront.

Je suis vraiment contente de l'avoir lu et j'ai grande hâte de voir le film. Peut-être même ressentir cette excitation !
Ces agréables frissons, ces sourires en coin et ces commentaires sarcastiques me font adorer le personnage d'Augustus.
Mais qui n'aime pas Augustus, j'ai envie de dire ?!

Un roman profond qui laisse une trace dans mon esprit, une cicatrice dans mon monde.
Je suis heureuse d'avoir découvert ce roman et j'ai grande hâte de lire a nouveau la plume incroyable de cet auteur.

Un roman sur la vie, l'amitié, l'amour... Ces deux là se sont bien trouvé et ont eu beaucoup de chances de se rencontrer malgré la maladie. C'est poignant, craquant. le ton est juste, direct. C'est parfois drôle, et aussi dévastateur. Un livre qui reste dans la tête une fois fini.

☁️ 𝐀𝐯𝐢𝐬 (Attention spoiler⚠️) : Par où commencer... Déjà chapeau bas l'artiste !✨Cette oeuvre est tellement belle.

Je suis en admiration devant ce retournement de situation. J'y ai pensé et je suis sûre que vous y penserez aussi si vous lisez ce livre.
J'ai vraiment cru que Hazel ( protagoniste) allait céder avant les autres et puis finalement c'est Augustus qui s'en va en premier.
J'ai pleuré quand j'ai appris cette nouvelle.

Parce que c'était non seulement la fin d'Augustus mais c'était aussi la fin de leur belle relation amoureuse. Tout était si facile entre eux 2. Ça m'as brisé le coeur. 💔

Hazel pensait être, elle même, une grenade pour Auguste mais en fin de compte s'est Augustus qui c'est dégoupillé en premier.💣

☁️ 𝐍𝐨𝐭𝐞 : La relation qu'avait ses deux là, m'as fait tomber amoureuse de leur couple de quelques semaines.

Ce roman compte beaucoup pour moi. C'est la première romance que j'ai lu lorsque j'avais 11 ans environ et qui m'a fait aimer la romance et les livres tristes. Ce livre restera mon petit préféré pour toujours. le film est tout aussi beau. L'ayant revu il y a de ça quelques jours lorsqu'il est passé à la télé, je me suis dit qu'il fallait absolument que je relise ce livre. Ce que j'ai fait. J'en ai également profité pour l'aboyée, j'ai même écrit dedans. C'est la première fois que j'écris dans un livre, c'est impensable pour moi de faire ça mais là je n'ai pas hésité une seconde. Mon livre est un peu jauni et abîmé puisqu'il a maintenant 9 ans, et l'avoir annoté lui rajoute un charme que j'adore. Cela le rend encore plus personnel et j'ai adoré relire cette histoire si triste !

L'auteur n'a pas besoin de nous mettre une succession d'actions pour qu'on se plonge dedans. C'est simplement la vie de deux adolescents cancéreux, mais il ne la raconte pas avec plein de compassion et une fin heureuse. La vraie vie, celle de milliers de cancéreux. Il y a Hazel et Augustus et leur improbable et magnifique histoire d'amour. Ils savent qu'elle ne durera pas et pourtant ils sont dévoués corps et âme l'un à l'autre, c'est leur grand amour, ils le savent mais ils savent aussi que tout bonne chose à une fin. Et pourtant ils vivent à fond cette histoire jusqu'à la dernière seconde.

John Green est un écrivain américain, spécialiste de la littérature Jeune Adulte. Après avoir été aumônier, pendant 6 mois, dans un hôpital pour enfants incurables, il décide de changer de voie et de se lancer dans la critique littéraire et la radio.
Son cinquième roman « Nos Etoiles Contraires » (« The Fault in Our Stars ») est publié en janvier 2012. Il a obtenu :
- le Prix Jeunesse des Libraires du Québec,
- le Prix des Incorruptibles (classes de 3ème et 2nde).
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer de la thyroïde depuis 3 ans. Ses métastases ont atteint ses poumons et elle doit être continuellement sous oxygénothérapie. Elle sait que ses jours sont comptés.
Augustus, 17 ans, souffre d'ostéosarcome et a été amputé d'une jambe. Il est en rémission de son cancer.
Ils se rencontrent pendant une réunion de personnes souffrant ou ayant souffert d'un cancer. Elle hésite à se lancer dans cette histoire d'amour, vu sa maladie. Vont-ils faire un bout de route ensemble ?
Ce livre parle de maladie, cancer, déception et de mort ainsi que d'amitié, d'amour et de première expérience amoureuse. On passe du rire aux larmes continuellement et on se prend d'affection pour les personnages.
La couverture n'est pas très belle mais c'est une des plus connues de la littérature. On reconnaît ce livre à son design.
Un film a été tiré de ce roman en 2014 avec Sharlène Woodley et Ansel Elgort.

Voici une très belle histoire d'amour entre deux adolescents qui rêvent d'avoir la même infinité de vie que celle des jeunes en bonne santé. Sur un sujet dur, l'auteur réussit à peindre un récit plein d'humour. La maladie est un tueur en série qui participe au suspense du livre. Enfin, on peut également faire une lecture philosophique car il contient des réflexions d'une grande finesse.

Hazel est une jeune adolescente avec une vie un peu particulière. Ses camarades de classe s'appellent oxygène, hôpital, groupe de soutien et cancer. D'ailleurs, elle ne va plus à l'école depuis longtemps, non à la place elle suit plutôt des cours par correspondance et les seuls camarades avec qui elle traverse son adolescence sont les autres estropiés du groupe de soutien pour jeunes qui ont connu le cancer comme elle. C'est là qu'elle fait la connaissance d'Augustus, ce jeune homme bien sûr de lui et qui va lui offrir son coeur.
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Mais pourquoi je lis ce livre alors que je sais déjà que je vais pleurer ? Pourquoi ?? D'autant qu'en plus, pour une fois, le film s'est montré très fidèle au livre, tellement d'ailleurs qu'il en est même bien plus émouvant.
J'avais donc vu le film bien avant, il y a quelques années, qui m'avait fait tellement pleurer toutes les larmes de mon corps que lorsque j'ai vu le livre mis en avant à la bibliothèque, j'ai craqué. On y retrouve le cynisme grinçant et formidable de Hazel et la certitude vissée d'Augustus. La fin est toujours aussi horrible, âme sensible ou pro du mouchoir, n'y allez pas sans réserve. Néanmoins, je dois avouer que pour la première fois, j'ai largement préféré le film tiré du livre que l'inverse. Je trouve le film beaucoup plus intense, avec des émotions qui m'ont complètement retournée alors que le livre est certes triste et émouvant mais moins bouleversant.

Vous avez peut-être vu « Nos étoiles contraires » à l'écran tout comme moi. Alors quand j'ai vu le roman estampillé « best seller » je me suis laissée tentée. J'avoue avoir eu du mal. C'est un livre qui s'adresse aux adolescents et je ne m'y suis pas du tout retrouvée. Parfois cela matche quand même mais là , pas vraiment. Je n'ai pas trouvé ça particulièrement bien écrit. J'aurai préféré relire les Harry Potter et de loin. Après, John Green, fait preuve d'humour en évoquant des sujets délicats. Des adolescents atteints de cancers et face à la mort. Un sujet, qui n'est pas de toute gaieté. Il se débrouille plutôt pas mal pour aborder la question des rapports amoureux pour des adolescents, qui sont condamnés ou ont un rapport à l'autre forcément dénué d'innocence et de superficialité.
Ce livre plaira et plaît aux adolescents, à la majorité et je comprends facilement pourquoi. Les personnages sont attachants, sensibles et humains. L'histoire d'amour entre deux jeunes touchés par la maladie ne peut pas laisser insensible.

Synopsis:

Hazel Grace Lancaster a survécu par miracle à un cancer de la thyroïde lorsqu'elle avait treize ans mais le cancer n'en a jamais terminé avec elle et a migré vers ses poumons. Elle a des métastases partout et est condamnée. Son état peut s'aggraver du jour au lendemain. Ses parents, en particulier sa mère Frannie, font tout pour alléger son quotidien et la trouvant déprimée, la poussent à participer à un groupe de soutien où elle rencontre Augustus Waters, un ancien basketteur très séduisant, en rémission d'un cancer des os, qui lui a fait perdre sa jambe droite.
» Les vivants conservent l'aptitude de surprendre et de décevoir. »
P.135

« Parfois les gens ne comprennent pas les promesses qu'ils font au moment où ils les font »
P.76

Entre Hazel et lui, une alchimie se créé immédiatement. Gus (pour Augustus) devient vite plus qu'un ami. Une relation entre amitié et amour, entre insouciance et fatalité. Mais refusant de lui faire de la peine car elle se sait condamnée, elle refuse de tomber amoureuse malgré ses sentiments.

Également fan d'un auteur d'un unique livre « Une impériale affliction » auquel elle s'identifie, lu maintes et maintes fois, qu'elle lui fait découvrir et Gus, par amour pour elle, va tenter de réaliser son rêve, partir à Amsterdam pour rencontrer Peter van Houten, son auteur, et apprendre la fin de l'histoire et la destinée des personnages (que devient donc le hamster? question d'une importance primordiale!) car le roman se termine par une fin ouverte.
SUITE sur mon blog https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/12/30/nos-etoiles-contraires-de-john-green/
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Deux adolescents, Hazel Grace et Augustus Waters se sont rencontrés au sein du groupe de soutien pour lutter contre les effets secondaires du cancer… Elle sous oxygène, lui sur une jambe, entament une belle relation d'amitié que la maladie tarde à faire évoluer en histoire d'amour. Ils partagent humour et légèreté, et grâce à la littérature, ils se lancent dans un projet fou et ambitieux, dont la réalisation leur permettra de dévorer la vie et de faire briller, le temps d'une escapade à Amsterdam, leurs étoiles contraires.

Classé roman jeunesse, c'est aussi une bonne prescription pour adultes. Ce livre a été adapté au cinéma en 2014.

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