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EAN : 9782874492334
112 pages
Les Impressions nouvelles (30/11/-1)
2.8/5   5 notes
Résumé :
Le héros de Courir deux lièvres, John Caldigate, est un jeune homme qui après avoir contracté des dettes au jeu et s’être brouillé avec son père, part chercher fortune en Australie à l’époque de la ruée vers l’or. C’est en homme riche qu’il rentre au pays, où il épouse son amour de jeunesse. Un enfant leur naît, ils filent le bonheur parfait. Mais Caldigate n’est pas le seul à revenir d’Australie : une femme, pauvre et de mœurs suspectes, surgit tout à coup et se pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Tout d'abord, je voudrais remercier l'opération Masse Critique ainsi que les éditions Impressions nouvelles pour l'envoi de cette bande dessinée !
J'ai été attirée par ce livre, tout d'abord en observant sa couverture très mystérieuse,  mais également, et surtout en lisant son résumé,  lequel précisait que la BD "Courir deux lièvres" était en fait une adaptation d'un livre de Trollope.  Quoi de mieux pour me tenter ? 

J'ai ainsi eu le plaisir de recevoir et de lire cette BD, et ce fût une agréable découverte !
Même si Courir deux lièvres est une libre adaptation du roman de Trollope,  j'ai retrouvé de nombreux éléments que j'avais tant aimé dans Miss MacKenzie du même auteur : des personnages assez "communs", mais qui vivent une incroyable aventure ; une histoire de mariage,  plutôt heureuse pour Miss MacKenzie,  alors qu'elle est plutôt source de problèmes pour le héros de Courir deux lièvres, John Caldigate. En effet, alors qu'il est en désaccord avec son père,  qu'il est poursuivi par sa cousine follement amoureuse de lui et qui lui est destinée par sa tante,  et qu'il commence à s'ennuyer en Angleterre,  ce dernier décide,  avec son plus proche ami de partir en Australie, où les chances de faire fortune sont énormes.
Seulement, dans le bateau qui les conduit vers le pays qui les fait rêver, John Caldigate fait la connaissance d'une certaine Mrs Smith, à laquelle il s'attache, jusqu'à lui promettre le mariage...ce qui sonnera le début de ses soucis.

L'histoire en elle même est assez atypique, et j'ai souvent été mal à l'aise durant ma lecture, tout simplement parce que le personnage principal a de nombreux problèmes auxquels il doit faire face dans une Angleterre où l'on ne tolère pas certaines situations et où les commérages sont au rendez-vous...

Concernant la qualité de la bande dessinée,  j'ai été comblée par les dessins ainsi que l'écriture, vraiment magnifiques. Cependant, j'ai noté que la délimitation entre les chapitres et, par conséquent les différents événements de l'histoire, n'était pas précisée, ce qui fait que ma lecture n'a pas été entièrement satisfaisante,  car la compréhension de certains passages m'a échappé. 

Ainsi, malgré quelques longueurs et un petit défaut d'organisation,  j'ai passé un excellent moment lors de ma lecture, et assurément, si j'avais l'occasion de lire l'original, je n'hésiterais pas une seule seconde !

À lire !! 
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Tout d'abord, un mot sur Anthony Trollope : bien qu'absent dans ma bibliothèque, il nous est décrit comme l'un des romanciers britanniques les plus célèbres, les plus respectés et les plus prolifiques de l'époque victorienne ; contemporain de Dickens…
En 1879, Anthony Trollope publie « John Caldigate », objet d'une adaptation en bande dessinée de Simon Grennan, « Courir deux lièvres » parue en ce début 2015, et, en quelque sorte cadeau de Noël de Babélio et des éditions « Les Impressions Nouvelles », que je m'empresse de remercier, dans le cadre de l'opération « Masse critique » de décembre...

John Caldigate ayant contracté des dettes de jeu se brouille avec son père et décide d'aller faire fortune aux Nouvelles-Galles du Sud : on parle de mines d'or…
Il s'embarque donc sur le Danaë, Destination Sydney en seconde classe. C'est là, sur le pont, qu'il rencontrera celle, Mrs Smith, qui lui vaudra bien des ennuis par la suite et de la prison pour polygamie…

Une intrigue, bien typée XIXème siècle britannique colonial, riche en rebondissements. Un père « so british » et une belle mère possessive complètent une galerie de portraits très bien sentis ; tant du point de vue personnalité (merci Troloppe) que du point de vue graphique qui rend remarquablement l'ambiance victorienne. Un petit bémol, cependant ; un détail qui m'a quelque peu perturbé : je n'ai pas compté, mais je pense que quasiment la moitié des personnages sont représentés de dos, donnant une impression continue de fuite en avant.

En conclusion, une bonne BD originale dans son graphisme, qui m'a donné l'occasion de découvrir Anthony Troloppe dont j'ignorais tout à ce jour ; jusqu'à son nom…

Ajoutons en fin d'album une présentation d'Anthony Trollope et des activités de Simon Grennan ; ainsi qu'une description de la démarche d'adaptation du roman en BD, très intéressante où on apprend que ce travail est le fruit d'une commande de l'Université de Leuven pour la célébration du bicentenaire de la naissance d'Anthony Trollope (1815-1882).
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Masse critique. le sort en a décidé ainsi ce sera "Courir deux lièvres" -"Un roman de peu de mots". Merci donc à Babelio et aux impressions nouvelles pour cet envoi.
C'est la libre interprétation en bande dessinée d'un classique de la littérature anglo-saxonne. "John Caldigate", paru sous forme de feuilleton dans les années 1878.
Je croyais que l'Australie avait été colonisé essentiellement par des prisonniers de droit commun, cet épisode de l'Histoire nous montre que cela n'a pas été que cela !
Première lecture dont je sors désorientée, les dessins sont charmants mais que charmants. Il est difficile de s'y retrouver entre les différents personnages, le fil de l'histoire est simple mais plein de petits détails viennent troubler l'ordre des choses. Qui est qui ? Qui fait quoi ?
Seconde tentative en étant moins avide de comprendre, mais plus disponible pour me laisser porter par les événements. Il est toujours aussi difficile de s'y retrouver, heureusement qu'il y a un blond et un brun car les visages restent la plupart du temps imprécis. Par contre les lieux et les costumes sont dessinés avec précision et les couleurs font ressentir les atmosphères. Il faut se fier à de petits trucs pour s'y retrouver, le chapeau jaune c'est machine, la robe bleue sur le canapé c'est bidule.
L'atmosphère de l'époque est très bien rendue, ce départ pour la "nouvelle Galles du sud", un nouveau départ dans un monde nouveau où tout est à construire ! Cet espoir fou de tout oublier pour tout recommencer ! Cette euphorie et ce mélange entre les "premières" et les "secondes" classes enfin pas vraiment un mélange mais plutôt des croisements rapides.
Le récit bien que chronologique nous projette de périodes en périodes sans vraiment de transitions, nous tournons les pages d'un livre peut être un peu rapidement mais à nous de nous y faire.
Une digression par rapport à l'oeuvre initiale avec la partie sur les "Wiradjuri" qui éveille notre curiosité et nous permet de ne pas oublier que ces terres ont été colonisées. Deux mondes se côtoient et n'apprennent pas l'un de l'autre, les valeurs, les traditions, les modes de vie n'ont rien à voir et les colons ne se soucient guère de l'Histoire.
Le retour du fils prodigue nous décrit la société victorienne comme si nous nous retrouvions plongés dans ce monde. Là encore, les valeurs traditionalistes sont soulignées et toute la question sera de savoir si la morale est sauve ?
La partie du livre "un classique réinventé", n'apporte pas vraiment de réponses à nos questionnements. C'est un éloge des auteurs britanniques, l'écrivain réaliste de l'époque victorienne et le metteur en BD, artiste contemporain.
En conclusion, je dirais pas d'euphorie, d'émotion, juste une meilleure culture générale de la littérature britannique.
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Simon Grenann est un artiste multimédia britannique, très impliqué dans le mouvement de l'art social. Dans ses bandes dessinées, il travaille souvent en collaboration avec Christopher Sperandio. Admirateur de Daumier autant que de Blutch et de Blain, Simon Grennan revisite ici de manière très moderne l'univers romanesque du XIXe siècle.

Le héros de Courir deux lièvres, John Caldigate, est un jeune homme qui après avoir contracté des dettes au jeu et s'être brouillé avec son père, part chercher fortune en Australie à l'époque de la ruée vers l'or. C'est en homme riche qu'il rentre au pays, où il épouse son amour de jeunesse. Un enfant leur naît, ils filent le bonheur parfait. Mais Caldigate n'est pas le seul à revenir d'Australie : une femme, pauvre et de moeurs suspectes, surgit tout à coup et se prétend son épouse.

Quelles ont été les relations entre Caldigate et cette Mrs Smith ?
S'étaient-ils vraiment mariés en Australie ? Et que veut vraiment Mrs Smith, outre l'argent qu'elle réclame ?

Avec cette brillante adaptation de Trollope, le plus célèbre des écrivains réalistes de l'âge victorien, Simon Grennan propose un passionnant récit d'aventures, tout en reconstituant de manière très authentique la culture de l'époque.On aime la façon dont Grennant revisite le récit pétillant de Trollope avec un dessin à la fois réaliste et très dynamique et coloré.

Bref, une bande dessinée singulière et audacieuse, notamment dans son graphisme, qui donne l'occasion de découvrir ce romancier britannique Anthony Troloppe peu connu de ce coté de la Manche et un bien beau exercice d'adaptation de roman en BD.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (3)
BDGest
03 février 2015
Volontairement fidèle au texte d'origine, Simon Grennan a choisi une approche radicale pour sa version dessinée : découpage austère en moule à gaufres, utilisation ad nauseam du même cadrage et dialogues verbeux sans réel style. Ce qui aurait pu être une œuvre expérimentale explorant les limites de son cadre thématique par la mise en exergue des propos d'un temps résolu se résume en une interminable et assommante lecture.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
28 janvier 2015
Une adaptation littéraire du romancier Trollope qui vaut surtout pour l’ambiance victorienne qu’elle transmet.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
07 janvier 2015
Une adaptation qui remet au goût du jour une œuvre classique remarquable d’un célèbre écrivain britannique du 19ème et qui, de par le travail inspiré fourni par Simon Grennan, reste bien agréable à lire.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Le mariage ne sert-il pas justement à protéger la femme ?
- Les hommes sont pervers !
- Les femmes le sont parfois aussi. Et il faut bien se marier ma chère.
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On dirait qu'il en va de la femme comme du fromage. Les hommes en goûtent plusieurs avant de choisir.
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