La loi du plus faible

Je n'ai pas écrit depuis plus d'un mois. Dieu que ça me manque. Un projet d'entreprise, le temps des fêtes, un espoir d'amour qui s'avère être un échec cuisant… Tout ceci a fait en sorte d'espacer le moment de l'écriture. Cette période est révolue.

Je fais ici la chronique du bouquin « La loi du plus faible » de John Grisham. Ce livre paru aux éditions « Belfry Holdings, inc. » en 1998 dans sa version anglaise. Celle que j'ai lue est la variante française du « Club France Loisirs », publiée en 2000.

Enlevez le dernier chapitre et le roman est… très moyen. Je le dis d'emblée, car c'est ce qui m'a fait détester l'histoire. J'abhorre au plus haut point les fins à l'eau de rose… mais un « rose longtemps » qui n'est pas concevable, pas même à Hollywood. Cette finale est carrément du grand n'importe quoi. Évidemment, je ne peux vous la dévoiler, je suis contre les «spoils ». Par contre, comparez ce livre à une série télévisée telle que « Les feux de l'amour » et vous en aurez une bonne idée.

Les personnages sont corrects sans être réellement attachants. En revanche, ici, nous sommes devant une remise en question. Un avocat véreux qui change drastiquement de mentalité suite à une prise d'otage. On se dit d'abord que cet incident a dû être violent, bouleversant… mais non. Aucun blessé, aucun mort. Plus de peur que de mal. Est-ce assez pour modifier complètement une vie? Je ne crois pas, surtout pas celle d'un avocat qui doit déjà en avoir vu de toutes les couleurs.

J'ai par contre bien apprécié le style d'écriture de l'auteur. C'est très facile à lire et on passe le bouquin en quelques heures. Si l'histoire avait été un peu plus réaliste, je n'aurai probablement pas senti avoir perdu mon temps. le format ainsi que la mise en page sont bien également: 326 feuilles séparées en 39 chapitres d'une police de taille standard, on aime ça.

Résumé

Une histoire qui débute tranquillement, sans réelle action et qui ne réussit pas à étonner le lecteur. La finale, quant à elle, tue littéralement l'oeuvre. Pour clore une boucle, les auteurs ne devraient pas écrire des « happy ending ». Elle est tellement heureuse qu'elle est impossible et carrément ridicule.

2 sur 10. le seul point que j'arrive à y mettre est dans la fluidité du style et le format du bouquin. le reste ne vaut pas le détour. Ce sont des mots durs, mais ce type d'histoire n'est carrément pas ma tasse de thé.
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