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J'avais lu une cinquantaine de pages quand j'ai lu quelques critiques peu élogieuses.

Effronté comme toujours j'ai décidé de faire ma propre opinion.

Je ne l'ai pas regretté. John Grisham sait raconter une histoire de façon à ce qu'elle soit captivante. J'ai appris des choses incroyables mais je ne serais pas surpris qu'elles se passent comme ça dans certaines grosses firmes d'avocats.

Il m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Meme si l'histoire se terminait d'une façon à laquelle nous ne sommes pas habitué c'est une conclusion non seulement plausible mais qui se retrouve certainement parfois dans la réalité.

Il pourrait même y avoir une suite
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Grisham propose un habile polar, qui joue sur les dilemmes d'un jeune avocat fraîchement diplômé, contraint par un groupe inconnu, sur la base d'une vidéo le montrant dans une soirée étudiante bien arrosé ayant mal tourné, à travailler pour une firme juridique pour mieux la trahir et trahir ses clients.
Sur fond de rivalités entre sociétés du monde de la défense prêtes à tout pour remporter des marchés, et en détaillant méticuleusement le fonctionnement des grands cabinets juridiques anglo-saxons, Grisham nous fait partager les angoisses de Kyle McAvoy, qui joue double-jeu, triple jeu, avec son employeur et avec ceux qui le manipulent. Face à toutes les options, McAvoy part perdant. Alors il se creuse les méninges.
Ce roman fait partie des premiers ayant suivi le grand succès de la Firme. On reste dans le domaine juridique, dans les cabinets d'avocats où l'obsession est la facturation du client à l'heure, mais le thriller se fait des plus vifs. Grisham attrape le lecteur, lui explique la situation catastrophique de son héros, cerné de partout, et va comme un magicien enchaîner les rebondissements.
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Qu'attendre d'un John Grisham ? Un scénario bien construit, la description des rouages d'une machine judiciaire implacable, une intrigue passionnante et un personnage principal charismatique. Si on retrouve ici, en partie et comme base, tous ces éléments, il faut bien avouer que la mécanique est un peu rouillée et que l'ennui s'empare vite du lecteur. Même si sur la longueur, certains passages sont plus intéressants que d'autres, on regrette certains choix ou directions scénaristiques empruntés.
Par exemple, le personnage du père de Kyle Mc Avoy, le héros du livre, est sous employé ce qui est dommage car une vraie épaisseur et un réel potentiel se dégageait de ce dernier.
De même pour les vilains du bouquin, sous exploités, peu menaçants au final. Et a la fin, on se dit tout ça pour ça car c'est une non-fin qui nous est conté ici avec pléthore d'intrigues et de sous intrigues non élucidées. À moins d'une suite (peu probable), ce bouquin laisse un goût d'amertume en bouche. La fainéantise donne rarement de bons livres. 2/5
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Kyle McAvoy, brillant étudiant en droit à la faculté de Yale, est soumis à un dilemme : alors qu'un avenir professionnel radieux s'ouvre à lui, des faux (ou pas) agents du FBI lui ferment d'un coup toutes les portes : il devra intégrer un prestigieux cabinet d'avocats d'affaires de Wall Street afin de leur livrer des secrets dans une tractation opposant deux titans de l'armement et dans laquelle des centaines de milliards de dollars sont en jeu. Adieu le choix, adieu la vie « normale », le roman brosse un tableau assez saisissant de ces juristes qui travaillent cent heures par semaine pour les grands groupes qu'ils facturent jusqu'à huit cents dollars l'heure. Leur obsession est donc de facturer car, de toute façon, ces groupes ont de larges sommes qu'ils doivent épuiser. Tout le monde est donc content.
Kyle ne s'y fait pas et fait bien sûr trainer les infos qu'il pourrait fournir et cherche une porte de sortie en consultant lui-même des confrères et son propre père, avocat de campagne humaniste. Wall Street est donc ce Moloch qui broient les vies au nom du dieu argent. On ne peut que déplorer ce dualisme un peu simpliste et judéo-chrétien : la grande ville, c'est Sodome ou Gomorrhe et la campagne, c'est le bien, un peu cliché de "la Petite Maison dans la Prairie" si ce n'est que Grisham connaît son sujet et intéresse son lecteur justement en lui offrant de consulter les rouages de ce système où l'avocat a paradoxalement l'impression de perdre son temps en le passant au travail de l'aube jusqu'au soir. L'argent qu'il gagne en tant que junior, il n'a pas le temps de le dépenser. Quant à ses commanditaires, ils ne sont qu'une allégorie du capitalisme qui oblige la population à le choisir au-delà de tout jugement.
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Sur les vingt-trois publiés, l'infiltré est le treizième bouquin que je lis de Grisham, toujours avec autant de plaisir.
Cethomme a un don. Ce don c'est la simplicité. Ici pas d'esbroufe, pas
d'écriture alambiquée, on écrit clairement, l'important c'est le lecteur
et pas l'ego du romancier, on en a pour son argent.
Donc dans un style sans ambage Grisham nous raconte cette histoire de chantage,
chantage d'autant plus facile que le personnage principal, Kyle a
vingt-cinq ans, est fragile, tout frais émoulu de l'école, à peine
diplômé et que des âmes mal intentionnées ont décidé de casser, de
briser son devenir, si ce n'est son avenir.
Kyle a les défauts de sajeunesse : pas besoin d'aide et surtout pas de papa. Mon père avait
raison disait Guitry, c'était à une autre époque, aujourd'hui qu'en
est-il ? Il faudra bien, cependant, qu'il y vienne et les choses
prendront une autre direction. Auparavant, Kyle, jouera à l'apprenti
espion, l'apprenti sorcier, embarquera un ex copain de fac dans sa
mouise, et, par ricochet et malgré ses avertissements, constatera
l'assassinat d'un autre ex copain de fac.
Oh, il est intelligent le bougre, il sort de Yale, ce n'est pas rien et il trouvera des appuis, de
l'aide, mais un peu tard, d'autant, qu'en face, l'ennemi est
redoutable.
Ici pas de plaidoirie, une analyse sans fioriture et sans faux-fuyant des campus américains et des gros cabinets d'avocats.
La bétise, ce soi-disant viol, dénoncé par une marie-couche-toi-là
repentie, classé par la police de Pittsburg est vite oubliée par les
participants. C'est là que Grisham pointe son doigt, non Messieurs, vous
avez tort alors mouchez-vous ! C'est trop facile de dire : oui nous
étions jeunes et ne savions pas ce que nous faisions. Drogue, sexe,
alcool, voyons c'est excusable et bien non ! Portez votre sac et
réfléchissez!
Autre aspect de son analyse, les grands cabinets
d'avocats. A la sortie des études, ils embauchent des jeunes à tour de
bras, qu'ils pressurent comme des citrons, offrant des salaires
mirobolants (200.000 $/an !) pour s'en servir de chauffeurs ou de
manutentionnaires, qu'ils sortent de Yale ou de Harvard !
Ludlum dans son Une invitation pour Matlock
dans les années 70, avait, de façon féroce, dénoncé les campus
universitaires américains et pointé, outre ce qui précède, la
manipulation politique et la tournure désastreuse proposée à toute cette
jeunesse dorée. Grisham enfonce le clou, d'autant que l'adversaire
n'est pas forcément celui que l'on croit.
Ce livre laisse sans répit,
l'intrigue monte en puissance avec justesse et intérêt croissants. Un
seul reproche, Grisham, laisse son lecteur sur sa faim de par sa
conclusion hâtive.
Une confirmation d'un talent d'écrivain qui n'écrit pas avec un préservatif sur sa plume (Frédéric Dard dixit).
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Au départ emprunté pour mon mari j'ai lu ce roman pour "pas gâcher"...
J'ai surtout gâché mon temps!
C'est un Grisham, avec du suspens, des tonnes d'avocats... mais pas de fin! Aussi incroyable que ça puisse paraître il n'y a pas de fin! Autant pour de la littérature, la porte ouverte, c'est pas mal à la fin, autant pour un roman de ce genre, c'est d'un nul fini.
En plus comme il restait une bonne dizaine de pages dans ma main droite, quand j'ai tourbé la dernière page je pensais vraiment trouver un dernier chapitre. J'étais à mille lieues de penser que c'était fini.
A ne pas acheter, sous peine de gaspillage d'argent, à ne pas lire sous peine de gaspillage de temps.
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John Ray Grisham né en 1955 dans l'Arkansas est avocat, auteur américain de romans judiciaires et de romans qui décrivent le sud rural des Etats-Unis. Il est surtout connu pour ses livres qui ont été portés à l'écran tels que La Firme (avec Tom Cruise et Gene Hackman), L'Affaire Pélican (avec Julia Roberts) ou encore le Maître du jeu (avec Dustin Hoffman et Gene Hackman) par exemple. l'infiltré et un roman datant de 2009.
Jeune diplômé en droit de l'université de Yale, Kyle McAvoy se prépare un bel avenir, courtisé par de nombreux cabinets d'avocats, il est recruté par l'un des plus grands au monde, basé à New York. Très vite il va déchanter quand de mystérieux inconnus menés par un certain Bernie le contactent, ils sont en possession d'une vidéo qui l'impliquerait dans un viol collectif avec trois autres copains, tournée quand il était encore étudiant. Contre leur silence, ils lui demandent de leur fournir les pièces du dossier ultra-secret concernant le procès en préparation géré par le cabinet d'avocats dont il dépend, un procès lié à la défense militaire et au Pentagone. Kyle qui se préparait à être avocat, se retrouve du jour au lendemain, espion !
Si l'on ne saura jamais vraiment qui sont Bernie et ses hommes détenteurs de la vidéo, on comprend tout de suite qu'ils ne manquent pas de moyens, financiers, technologiques et tout de barda sophistiqué des meilleures agences de surveillance de l'Etat (?). Et notre Kyle, va devoir la jouer fine pour slalomer entre les exigences du maître-chanteur et sauver son honneur et sa réputation, garanties de son avenir d'avocat.
Un roman bien épais et dodu, bien costaud et pour tout dire très réussi.
Le texte est dense, très détaillé, les cinq cents pages sont garanties sans gras et même les digressions ne manquent pas d'intérêt, la longueur du roman attisant l'impatience du lecteur qui se demande bien comment tout cela va finir.
Outre le suspense tenant en haleine, surtout quand l'un des participants de la vidéo se fait assassiner et l'entrée en scène du FBI, le roman nous plonge dans plusieurs thématiques. Bien entendu il y a le monde des avocats et des grands cabinets juridiques américains. La masse de travail réclamée aux collaborateurs, les horaires démentiels, l'implication permanente demandant une force surhumaine pour fournir dossiers et rapports avec comme carotte, des salaires démentiels et un train de vie fabuleux pour ceux qui tiennent le coup. Sur les pratiques de travail de ces cabinets et en particulier sur ce qu'ils facturent à leurs client, on se référera au chapitre 24, un déjeuner entre Kyle et son supérieur hiérarchique, où tout lui est dévoilé. Etourdissant !
Deux autres thèmes sont abordés. La notion de viol, la victime habituée des partouzes étudiantes alcoolisées était-elle consentante ou non ce soir-là ? Autre thème donnant lieu à de nombreuses pages, l'alcoolisme et les cures de désintoxication.
Un roman extrêmement dense, un suspense de bonne tenue et une fin ouverte, assez logique pour coller à la réalité de notre monde. Très bien.

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Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ce roman est une déception... Il faut reconnaitre qu'avec le couloir de la mort et non coupable pour citer mes chouchous, John Grisham nous avait habitué à mieux.

Ici nous retrouvons sans surprise un avocat (qui connait Grisham, sait...) celui ci doit par la force des choses et surtout à cause d'un maitre chanteur se faire embaucher par une grosse compagnie afin de voler des infos, on apprend durant ce roman que Kyle (c'est le petit nom du personnage principal) à plus ou moins trempé dans une histoire de viol pendant sa jeunesse (pas qu'à 25 ans ils soit devenu vieux mais bon) qu'il bosse beaucoup, qu'autour de lui les gens trichent et meurent parfois, que le sexe au boulot c'est pas bien surtout si tu te fais choper, qu'il y a des méchants partout, qu'en étant un grand lecteur de romans d'espionnage on peut apprendre à devenir calife à la place du calife.

En gros voilà il n'y a rien de plus a ajouter puisque ce roman n'a pas de fin, du coup ma critique n'en aura pas non plus et toc!
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J'ai découvert Grisham avec ce titre et j'ai été emballé. L'intrigue est sympa et on sent que l'auteur connaît le monde dans lequel il nous emmène. L'écriture est simple et sans fioriture, les personnages sont intéressants avec juste ce qu'il faut de crédibilité pour que j'accroche, mais sont traités de manière assez inégale. Pas mal de cynisme et d'humour un peu grinçant qui m'ont beaucoup plu.

C'est très agréable à lire et prenant, même si le final manque peut-être un peu de panache (mais il est du coup assez réaliste).

Pour moi c'est le type de livre parfait pour décompresser et passer un bon moment sans se prendre trop la tête.
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Mon premier Grisham m'a permis de decouvrir cet auteur via ce livre trouvé dans une brocante: Un regal qui m'a ensuite fait lire la totalité des ouvrages de cet auteur avec autant de plaisir : Lisez ce policier vous ne le regretterez pas !
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