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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je dois etre un grand malade (ou alors c'est du vice?), autrement comment expliquer que j'enchaine, apres La foire aux serpents de Crews, avec ce livre, qui est encore plus horripilant, qui m'a angoisse, qui m'a carrement cause des douleurs thoraciques? Parce que dans ce livre la terreur regne, omnipresente a chaque page, des le debut. Et il m'a pourtant fascine. Je dois decidement etre un grand malade.


C'est le recit de la traque d'un precheur pervers, le mal personnifie, qui poursuit deux enfants, qui veut leur soutirer un secret qu'ils ont promis de garder envers tout le monde, y compris leur mere, et il est clair que s'il y arrive leurs vies ne tiennent meme pas a un fil. Comme la vie de leur mere. Comme la vie de nombreux autres qui ont ete victimes du precheur. Un precheur envoye par le diable repandre dans les campagnes la parole de Dieu. Et le sang. Entre deux preches, entre deux rassemblements religieux qu'il organise, entre deux meurtres, il soliloque: “Dieu lui avait parlé clairement et lui avait dicté ce qu'il devait faire. le couteau sous la couverture de laine, l'épée de Jéhovah sous ses doigts irrités. Dieu lui envoyait les gens. Dieu lui disait quoi faire. Et c'était toujours une veuve que Dieu lui amenait. Une veuve avec un petit magot enfermé dans le sucrier de la salle à manger et un petit peu plus sans doute à la banque du comté. le Seigneur y pourvoyait. Parfois ce n'étaient que quelques centaines de dollars, mais il remerciait tout de même le Seigneur quand c'était tout fini et que tout était nivelé et qu'il n'y avait plus même une seule gouttelette écarlate sur les feuilles des bois riants où cela s'était terminé et que l'épée de Dieu était de nouveau essuyée et nette — prête de nouveau. […] Toujours des veuves. Des veuves gloussantes, agréables, stupides, qui voulaient s'asseoir seules avec lui devant un petit bureau poussiéreux et renflé, dans un petit salon dont l'air n'était pas encore débarrassé de l'odeur douce et nauséeuse des fleurs qui avaient servi aux funérailles du mort. Veuves grasses, minaudières, excitées, qui flirtaient et faisaient fébrilement battre leurs cils et le frôlaient en cherchant sa main de leurs doigts grassouillets encore gluants des chocolats achetés chez le pharmacien ; douces mains promises à la mort qui amenaient chez lui des haut-le-coeur et l'obligeaient à se maîtriser pendant qu'il se tournait vers le visage poudré, souriant et parlant de la prévoyance de Dieu qui leur avait permis de se trouver ensemble. Et ensuite il y avait le petit rouleau d'argent ; de cet argent qui permettait de se mettre en route et de prêcher la parole de Dieu au sein d'un monde de prostituées et d'imbéciles. Dieu s'occupait de l'argent. Dieu lui amenait des veuves. […] il aimait à sentir s'éveiller en lui toute sa puissance spirituelle, mêlée de haine et de colère saintes envers les masses nauséeuses de prostituées et de débauchés qu'il voyait par les nuits d'avril dans les rues surpeuplées de cette fluviale et fourmillante Sodome. […] dans sa chambre d'hôtel à un dollar, il pouvait se tapir sous la vive lueur qui ruisselait au-dessus du lit de cuivre, compter ses ressources et penser en lui-même : L'heure est-elle venue de partir de nouveau pour prêcher dans le monde ? Ou est-ce l'heure d'une autre ? N'est-ce pas encore l'heure, Seigneur? L'heure pour une autre veuve ? Formule ta décision, Seigneur ! Formule seulement ta décision et je me mets en route ! […] Seigneur, ne me reposerai-je jamais ? Seigneur, ne diras-tu jamais le mot qui signifiera que ma tâche est terminée ? Une autre, Seigneur ? Très bien, Seigneur ! […] Il était l'ange noir porteur de l'épée du Dieu vengeur”.


Il a par hasard, pour un petit delit, partage la cellule de prison d‘un condamne a mort qui a cache 10.000 dollars. En sortant il s'empresse de rejoindre la veuve et comprend vite que ce sont ses deux enfants qui savent ou est cache le tresor. Une fillette de 4 ou 5 ans et un gosse de 9 ans, qui sent que lacher le secret est un danger. Et la traque commence… et la tension narrative t'attrape a la gorge…


C'est comme si j'etais retourne en enfance. Quand j'ecoutais, atterre, les aventures de gosses perdus dans une foret obscure, que j'avais peur que la sorciere n'arrive a manger Hansel et Gretel, quand les epouses assassinees de Barbe Bleue peuplaient mes cauchemars. Parce que c'est ce que j'ai vu dans ce livre, un remake de contes d'horreur, reunis en un seul scenario qui les comprend tous, avec l'intention cette fois-ci de stupefier de grandes personnes, de les epouvanter comme s'ils etaient des marmots.


Et tout cela dans le contexte des campagnes misereuses sudistes de la grande depression des annees 30. de l'Erskine Caldwell ou du John Steinbeck a la sauce noire. La sauce noire mexicaine d'epices brulees? Plutot la sauce noire d'ames brulees.


Mais il y a plus dans ce livre que son cote noir, gothique. Avec l'apparition d'une femme forte qui accueille les enfants en cavale, il devient une allegorie du combat du bien contre le mal, pour proteger l'innocence (ou de l'amour contre la haine, les mots que le precheur porte tatoues sur ses doigts).


Le vilain de l'histoire etant precheur, la Bible est tres presente, aussi et surtout dans l'interpretation perverse et en realite immorale qu'il fait de ses commandements, de ses enseignements, des directives de ses prophetes et ses apotres. Un des grands themes de ce livre serait donc pour moi la corruption de toute religion par des fanatiques qui denaturent le message d'amour qu'elle porte (que toutes portent) et essayent de “l'instaurer" par la force (l'Epee de Jehovah, le Glaive de l'Islam, la Sainte Croisade chretienne). Encore une fois, comme les doigts tatoues du precheur, toute religion peut etre religion d'amour ou religion de haine, et c'est a ses ouailles de choisir. Deja la Bible les en enjoignait: “J'en atteste sur vous, en ce jour, le ciel et la terre: j'ai place devant vous la vie et la mort, la benediction et la malediction; et vous choisirez la vie, pour que vous puissiez vivre, vous et votre posterite (Deuteronome, 30, 19).


Dans quel periple, psychique et intellectuel, m'a entraine ce livre! J'ai commence perturbe, avec de vieilles peurs oubliees qui se sont reveillees, angoisse, et je finis reflechissant autour de vieilles paroles de vie et d'espoir. Et tout ce periple, en un tournemain. Parce qu'il se lit rapidement. On est oblige de le lacher de temps en temps, pour se calmer un peu, pour reprendre sa respiration, mais on y revient tres vite. Il est fascinant. Envoutant justement par sa demesure outranciere, alors que tous ses dialogues sonnent juste, comme une realite qui s'introduit dans le conte.


Qu'est-ce que je disais? Que je dois etre un grand malade? Pas si sur, en fin de compte. J'enchaine les genres, des fois. Rien de bien grave… Surtout si j'apprecie…


P.S. Si vous n'avez pas encore vu le film qu'en a tire Charles Laughton, avec l'excellent Robert Mitchum, courez le chercher!
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La puissance du cinéma fait exister dans nos esprits des images représentatives d'histoires bien avant que nous ne connaissions les histoires elles-mêmes. Et j'avais en tête le poing tatoué du pasteur incarné par Robert Mitchum sur cette barrière bien avant de connaitre le récit de cette nuit du chasseur. J'avais du mal à cerner le personnage, l'habit de pasteur était plutôt rassurant mais l'équivoque des mots "Love" et "Hate" me plongeait malgré tout dans le trouble.

A la lecture du livre, le trouble est vite remplacé par une certitude, ce pasteur-chasseur n'a pas de bonnes intentions. Et nous partageons cette certitude avec le petit John, bien seul à percevoir toute la malignité se cachant derrière les belles paroles. Comme souvent dans les grands romans, c'est l'empathie et l'identification que l'auteur parvient à faire ressentir à son lecteur pour le héros qui facilite la plongée dans le récit. Nous avons tous été enfants, nous avons tous eu peur du méchant ultime, grand méchant loup ou croque-mitaine. Et quand il s'incarne sous nos yeux et que personne ne semble le voir, comment atteindre à une plus grande horreur !

Le livre est classé comme roman policier alors que l'enquête n'est pas le coeur du récit. C'est peut-être l'absence d'élément concrètement fantastique (une sorte d'oxymore) qui empêche de le classer en roman d'horreur (comme Psychose, classé lui aussi comme roman policier). En tout cas, on est pas très étonné de savoir que Davis Grubb, l'auteur, a excellé dans le genre de la nouvelle fantastique. On admire aussi son talent pour retranscrire toutes les scènes de suspense, l'adaptation en film n'a pas dû être si compliquée que ça puisqu'on imagine très bien soi-même à la lecture les différents plans. Par exemple, les différentes confrontations entre les enfants et le chasseur dans la maison familiale, particulièrement celle dans la cave, sont totalement cinématographiques.

J'ai été plus surpris par les évocations poétiques de la nature, des phénomènes météorologiques, des phases de la lune, qui troublent un peu le rythme du récit. C'est assez original dans une récit de ce genre, pas forcément raté mais troublant. Je l'indiquerais plutôt comme un point négatif même si le style n'est pas non plus trop ampoulé.

Ce qui finit par sauver totalement le récit est la résolution finale où l'auteur glisse savamment entre les lignes des critiques de la société américaine, de son hypocrisie religieuse mais également de son refus de voir en face la misère qu'elle produit dans sa recherche du bonheur purement matériel, déconnecté de l'humain. C'est très subtil, il n'y a pas d'attaque directe, mais on sent l'auteur bien désabusé par ses compatriotes, mettant en avant au final la bonté simple du personnage de Rachel, qui agit pour sauvegarder l'enfance poursuivie par ce chasseur cupide se parant des atours de la morale religieuse.
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Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre ! J'avais vu le film à la télé quand j'étais très (trop !) petite et en avais fait des cauchemars pendant un moment ! Comme quoi il faut toujours écouter ses parents ! Bref, tout le long de ma lecture j'avais les personnages en tête et je dois dire qu'ils étaient bien choisis ! le prêcheur m' a fait toujours aussi peur. Il faut avouer que ce livre datant de 1955 est sans y paraître d'une sacrée noirceur. On a affaire à un tueur en série, un véritable psychopathe qui, se référant à la religion confond le bien et le mal et s'en prend ici à une femme et ses deux enfants. A découvrir si ce n'est déjà fait !
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Ce livre est plus qu'un polar. Il s'agit d'un formidable roman sur l'Amérique des années 1930 dans le Midwest avec sa vie organisée le long des rivières.

On y retrouve un prédicateur, thème cher aux auteurs américains. Celui ci est bien pire qu'Elmer Gantry de Lewis Sinclair, et pire encore que celui de Donald Ray Pollock... Reste inchangée par contre la foi de la masse populaire, l'incroyable aura de ces hommes auto-proclamés de Dieu.

J'y ai retrouvé l'âpreté de Suttree de MacCarthy.

Si avec toutes ces références vous ne vous jetez pas sur ce livre.... Qui reste malheureusement difficile à se procurer. J'ai été obligé de l'acheter d'occasion sur Amazon après plusieurs mois de veille dans mon panier.

Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre, moi qui ne connaissais même pas le film.
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T'as du remarquer si t'es fidèle que j'étais dans un cycle « classique » et grand bien m'en fasse, je comprends mieux pourquoi certains auteurs écrivent aujourd'hui comme ils le font. Un jour un grand monsieur m'a dit « t'es jeune t'as raison profite de trucs violents, alternatifs et quand t'auras l'impression d'avoir fait le tour, remonte un peu les sources et t'auras le pouvoir d'établir des connexions qui s'étendent à l'infini ».

Après le mec a vomi et j'ai du changer de station de métro.

Que ce soit en SF, en polar ou en littérature (je dissocie pas les trois hein c'est juste les trois grands genres qui me viennent à l'esprit) apprendre qui sont les inspirateurs, les décideurs, bref ceux qu'ont voulu à un moment créer pour donner envie qu'on marche dans leurs pas.

Davis Grubb fait partie de ces auteurs (je crois). Et j'avais jamais lu la nuit du chasseur bicause je savais même pas que ça existait y'a deux semaines. J'crois que d'achever le bouquin c'est un peu comme quand tu lis les Chevaliers de la table ronde pour la première fois de ta vie et que tu fais « aaaaaaaah mais en fait c'est pour ça qu'il se passe tout ça aujourd'hui dans les Harry Potter et dans Narnia, woaaaaaah ».

Parce que putain de suspense, parce que gosses livrés à eux-mêmes, pourchassés par un gueudin aux doigts tatoués (krkr), parce que gros foutage de gueule en veux tu en voilà (si t'en reveux y'en rena) en ce qui concerne l'Eglise et tout le sacristain, les couilles de dire que peut-être sous les apparences des hommes de Dieu se cachent des putains de serials killers,...(à l'époque j'parle hein).

Malgré quelques longueurs qu'on peut aisément pardonner vu la qualité du texte et de l'intrigue si vous avez jamais lu ce chef d'oeuvre il est jamais trop tard, si vous l'avez déjà lu ça coute rien de se replonger dedans j'imagine, moi ce que j'en dis c'est que je l'ai bouffé en une nuit et j'ai l'impression d'avoir appris des trucs wesh.

Pour ceux qui connaissaient pas j'lâche deux trois infos concernant l'histoire.
Un papa fou d'amour pour ces gosses et pour pas les mettre dans le besoin, fait un braquage, tue deux personnes, choure 10 000 bucks, se fait gauler, va se réfugier vite fait chez lui, planque la tune dans la poupée de sa gamine et fait promettre à ses deux gosses de jamais rien balancer. Puis les cognes arrivent lui en mette plein sa gueule, le foute en zonz en attendant d'être jugé.
Sauf que dans sa cellule, il s'fait piéger par Prêcheur, un sale trouduc qui lui tire les vers du nez juste avant qu'on lui passe la cordocou.

Tatatain (vous nous avez élevé à coups de Renaud au bout d'un moment faut que vous en assumiez les conséquences putain).

Allez c'est tout pour moi !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Ah, quelle couverture ! Mr Mitchum himself ! Mais oui, car avant d'être un (excellent) film, cette oeuvre fut publiée. Faisons si possible impasse sur le film et la prestation obsédante de Mitchum pour nous consacrer aux Écritures.
Ben Harper (pas le chanteur) est dans le couloir de la mort. Sa femme, fort jolie mais pas très futée ni inspirée l'attend désespérément ainsi que ses deux enfants John et Pearl. Ben Harper est accusé d'avoir cambriolé une banque et dérobé 10 000 $.... Ce qui semble vrai. Mais l'argent ne fut jamais retrouvé, mais comme on est aux Etats-Unis, ce n'est pas grave : il sera pendu tout de même... Qu'il ne se plaigne pas : il a eu un procès, vu qu'il est blanc. ....Le problème pour Harper n'est pas de savoir qu'il va bientôt se balancer au bout d'une corde, mais le seul souci c'est pour le secret qu'il a confié à son fils John, avant que "les hommes en bleu" (pas les Tuniques Bleues) viennent l'arrêter sans ménagement devant les deux enfants....
Dans ces derniers jours, il partage la cellule avec un Précheur... arrêté pour quelques affaires louches et douteuses, mais voilà que Précheur qui se nomme Harry Powel a flairé l'odeur des dollars au lieu de celle de sainteté. Il va harceler comme un diable le Ben Harper, pour qu'il lui dise dans cette ultime confession avant "le grand rendez-vous" où se trouve le magot. Mais Ben Harper n'a pas la langue bien pendue....et meurt sans avoir dit quoique ce soit....
Le pasteur est libéré. Mais pas de ses péchés ni de ses tourments. Il décide, d'aller rendre visite à la veuve éplorée et lui présenter ses condoléances... La femme est de nouveau séduite par le tentateur ; à croire que c'est un éternel recommencement !....
John, lui, se méfie. D'ailleurs ce Harry n'est pas sain à ses yeux....et que veux dire ces lettres incrustées à chaque doigt de ses mains ? L.O.V.E à sa main droite, et H.A.T.E à gauche ? le bien, le mal...
Ce qui va suivre dépasse ce que vous pouvez imaginer... le suspens est franchement haletant...
Bien entendu on adore ce petit gamin, débrouillard, gardant au fond de lui un secret, sachant que son père les aimait tellement jusqu'à tuer pour eux, pour leur donner une vie meilleure...Et Pearl...innocente victime, qui s'accroche à sa poupée en désespoir de cause...sa bouée de sauvetage.

Welcome to the cruel world !......

En conclusion, je pense que Ben Harper, avant de balancer au bout de la corde a chanté tout bas : "Diamonds on the inside"......

Amen o'men... mauvais présage...
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Un grand livre et un grand film: l'un vaut l'autre, et on peut s'enrichir des deux sans soucis. le livre est oppressant, tout comme le film est noir, très noir. La lutte sournoise, non dite, entre les deux enfants et le bandit prêcheur est un pur moment de bonheur livresque (et filmesque). Bravo à l'auteur, et à Laughton pour sa seule réalisation.
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Roman noir des années cinquante, "La nuit du chasseur" est un roman oppressant, à l'atmosphère étouffante.
Il a pour cadre la Californie des années trente avec son lot de misère, de chômage, d'enfants orphelins...
Ces âmes perdues se raccrochent aux prêches d'un prédicateur diabolique qui a gravé sur les doigts de ses mains HAINE-AMOUR.
"La nuit du chasseur" nous conte l'histoire de deux enfants au prise avec le grand méchant loup.
Un classique du noir à lire ou à relire...et n'oubliez pas de savourer le film culte, adapté du livre, avec dans le rôle principal le grand Robert Mitchum !
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Les auteurs de romans noirs comme James Ellroy, Denis Lehane et surtout Davis Grubb avec "La nuit du chasseur", sont les chirurgiens de l'âme. A l'instar de Dostoïevsky, ils explorent les notions de bien, de mal, de rédemption, du culpabilité... ils nous tendent un miroir brisé dans lequel nous découvrons avec effroi nos monstres intimes, ces mauvais compagnons qui n'ont de cesse de troubler la quiétude dans laquelle nous somnolons en attendant la mort.
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Le bien et le mal à égalité dans ce roman noir, une poursuite pour un magot, des enfants aux prises avec un "bourreau d'enfants" mais une âme salvatrice pour équilibrer la balance.
Un flop à sa sortie, ce roman est devenu une référence .
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