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EAN : 9791090203020
200 pages
Editions Illador (01/01/2013)
4/5   9 notes
Résumé :
Destiné à l’amateur de photo autant qu’à ceux qui aiment lire la poésie, le livre mêle plaisir des yeux et ravissement de l’esprit. Chacun des poèmes est mis en correspondance avec une photographie. « Les couleurs et les sons se répondent » avec humour et profondeur.
Le photographe et le poète vous emportent dans leur vagabondage et vous proposent une broderie audacieuse de leur deux univers personnels où « l’humour côtoie la gravité, où la poésie croise l’i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une image, quand le photographe a du talent, c'est déjà un poème sans mots.
Ce livre mêle poésie et photographie; mots et couleurs.
J'ai beaucoup aimé : Ce jour là, Ces vies à toi, Des paradis et L'étranger.
Chacun peut trouver son bonheur parmi ces poèmes et ces images, à chacun ses couleurs, douceurs, douleurs; à chacun ses sourires, souvenirs, ses pensées, ses rêves.
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Entre chien et loup est un ouvrage constitué de différents poèmes qui associe poésie et photographie. le mariage des deux est agréable, on tombe sur de jolies photographies et lorsque des poèmes, qui peuvent être une vision très personnelle, sont moins parlant que d'autres, les photographies elles permettent de se fondre dans une émotion ou un souvenir.
Certains poèmes sont parfois tout en sensibilité et m'ont touchés. Je remercie l'opération Masse Critique de Babelio et la maison d'édition.
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La poésie, voilà un domaine sensible de la littérature. Sensible car il touche vraiment quelque chose de très personnel pour l'auteur. Contrairement à la plupart des recueils de poésie, Entre chien et loup part d'un concept intéressant qui est de mettre en lien poésie et photographie. Bien que cela fasse longtemps que je n'avais pas lu de poésie, je fus particulièrement contente d'avoir à présenter ce livre pour l'opération Masse Critique.

L'intérêt de cet ouvrage est certain, cependant suivant votre sensibilité tous les poèmes ne pourront pas forcément vous parler tandis que d'autres vous paraîtrons superbes, bien travaillés et justes. J'insiste volontiers pour dire qu'aucun d'entre eux m'a foncièrement déplu m'ont plus ou moins plu sans jamais me laisser indifférente.
Petit bémol, les liens entre les photographies et les poèmes ne sont malheureusement pas toujours visible mais encore une fois la compréhension d'une photo diffère d'une personne à une autre.

Le seul conseil que je peux donc donner est que si vous êtes curieux cet ouvrage vaut vraiment le coup de s'y pencher. Mais quand à savoir si vous adorerez ou détesterez une chose est sur vous ne resterez pas indifférent et vous y repenserez encore un long moment après l'avoir découvert.
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Voici un livre que j'ai eu la chance d'avoir entre les mains grâce à l'opération masse critique Babelio. Donc, je les en remercie chaleureusement ainsi que les éditions ILLADOR.
Voici donc un livre qui sort un peu des sentiers battus, car c'est un livre de poésie mais aussi de photos, et il est vrai que si nous ne manquons pas de poètes ni de photographes aujourd'hui, peu arrivent à sortir du lot et même être édité. Alors savourons ce moment de lecture atypique pareil à une pause que l'on s'octroierait avec plaisir après une semaine infernale.
Tout d'abord parlons du livre dans sa globalité. C'est un livre aéré, avec la plupart du temps une poésie de Anne Guerber par page (certaines sont plus longues). En face de ce texte, une photographie de Guillaume Lelasseux, photographe. le duo fonctionne bien, il me semble.

Côté photo, certaines me parlent tout de suite : celles de la page 42 est superbe – " Ecorce ", page 110 que je trouve magnifique – " quand l'enfance s'en va " et page 120 – " l'épeire des champs ". Et en même temps, je pense que je suis complètement passée à côté des photos des pages 34, 78, 92 (cette dernière représente une grue) …. Tout cela pour vous dire que la photo a dans ce livre un rôle important car si la photo m'interpelle, alors je lis plus facilement et avec plus de plaisir le poème en face.Pourquoi ? Probablement, car je ne suis pas à la base une lectrice de poésie peut-être mais que j'apprécie déjà la photographie.
Penchons-nous maintenant sur la poésie …Ce qui caractérise tout d'abord ces textes, c'est le fait que les vers soient libres ou tout du moins ils en donnent l'impression, pour certains on peut peut-être parler de calligrammes ? je ne sais pas … (pages « O » page 135, « jour férié » page 105, et page 11 « « les yeux grands ouverts » - le dessin me fait penser à un oeil en fait ….). On a un sentiment de « Zéro » contrainte de la part de la poète moi qui aime bien le classicisme comme mouvement, cela me demande une certaine adaptation.
Cependant, j'y ai largement trouvé mon compte. J'ai eu un petit faible pour une poésie qui s'appelle « ce jour-là » page 29 : elle est tout simplement incroyable, comme si ce qu'elle disait était ce que je pensais. Les mots sortent, disent tout simplement et font du bien. Je ne pensais pas pouvoir dire cela d'un poème ! de plus, je pense que certains poèmes de Guerber mériteraient une lecture à voix haute. D'ailleurs, je fais une petite digression à ce sujet. Régine Detambel a écrit un livre sur les bibliothérapie créative (« Les livres prennent soin de nous » que je conseille) et elle insiste sur le rôle important que peut avoir la poésie sur l'individu. Et en lisant ces quelques vers, j'ai tout de suite pensé à elle ! Madame Detambel, vous n'aviez raison !
Un petit clin d'oeil pour « impatience du jour » page 15 que je trouve tellement beau et visuel.
La poésie « pensées » qui se trouve en page 113 et en quatrième de couverture est, je trouve, très réussie ; il y a un jeu dans les sons « ss » très présent dans tous les vers.

Bilan, un très beau livre et je pense que vous l'avez compris, un livre qui demande du temps pour être bien lu. Tout ne m'a pas interpellé, mais ce que j'ai choisi poèmes et photographies m'ont fait du bien et c'est avec un grand plaisir je pense que je reviendrai dans ce livre et picorerai au hasard un texte ou une photo. Merci pour cette découverte !
Lien : http://ideeslivres.jimdo.com..
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Un beau voyage poétique et visuel dans la nature, les éléments, la ville, le ciel,les détails ou les paysages .... la vie quoi !

A chaque poème une photo, qui a inspiré qui ? peu importe ? Ils se complètent ou ils s'opposent mais chacun apporte une émotion, entre en résonance.

Un bel ouvrage à feuilleter au hasard du moment qui invite à la rêverie.

Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ce jour-là

Parce que soudain on ne veut plus.
Parce que soudain on ne peut plus.
Parce que soudain on est déchiré.
Parce que soudain on est écrasé
Parce que tout ce en quoi on a cru relève vers soi un
visage d'artifices au sourire de hyène.
Parce qu'on étouffe comme un lézard qui prendrait
feu sur pierre.
Parce qu'on a lancé des bouteilles à la mer et
attaché des messages aux ballons.
Parce qu'il ne suffit pas de respirer la rose ancienne
et le délicat chèvrefeuille.
Parce qu'il ne suffit pas d'avoir un âge avancé pour se sentir
vivre.
Parce qu'il faudrait pouvoir se débarrasser du fil
poisseux de la pantomime quotidienne.
Parce qu'il faudrait pouvoir cacher ses yeux dans le
cou maculé d'un grand goéland à bec jaune.
Parce qu'il faudrait grimper très haut sur la montagne
encore verte sans faire taire les grillons.
Et de là souffler sur les nuages et lancer
des cailloux dans les écailles mouvantes de l'océan.
.
Parce que, parce que, parce que.
Parce qu'on ne le fera pas.
Même s'il n'est probablement pas trop tard.
Pour toutes ces déraisons, il y a bien un sens,
Mais il est inacceptable...
ce jour là.
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Cette vie-là, avec ses tornades imprévisibles, elle t'a plus d'une fois écorché et tu ne ressentais plus rien.

Pendant longtemps tu as pensé que plus rien ne pourrait être et il n'y avait plus rien,

Si ce n'est la souffrance de gâcher une vie que tu aurais voulu tienne, ta part de vie dans la lumière.

Mais là, miraculeusement, tu marches sur ce chemin et tu sens s'ébrouer la vie - celle qui seule - peut-être,

A un sens propre, une sensation vraie, une vie multiple qui te chauffe le cœur,

Et en même temps, il y a quelque chose de triste et de très profond,

Alors doucement, dans le creux de ta main, tu fais un vœu.
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Je pense au passé
Je passe en pensées
Présent d'évanescences
Contre un passé
De fulgurances
Dans l'espace désossé
De la réminiscence.
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L'étranger

Chant d'amour et d'exil

Comme le corps disloqué d'un grand oiseau blanc
Dérivent lentement les nuages,
S'écartent et s'entrecroisent en silence,
Éventent, nonchalants, leurs caresses meurtries.
Etranger, tu lèves la tête et tu souris.
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