Deux femmes et un jardin

Ce petit livre est une caresse... L'histoire,mais est-ce vraiment une histoire ? Est celle d'une rencontre improbable qui va ouvrir la voie à une autre rencontre tout aussi improbable ! Mariette hérite d'une bicoque perdue dans un trou de Normandie ,ainsi Est-elle en tout cas présentée par le notaire. Entre la dite bicoque,son jardin sauvage et Mariette née la première rencontre. Oh,ce n'est pas un coup de foudre! Non,mais la naissance d'un amour tendre,respectueux,qui nécessite du temps pour bien se connaître et s'attacher...puis la deuxième rencontre surgit. Elle a quatorze ans et s'appelle Louise.... à patte de velours elle va adopter et se faire adopter par ce petit monde, à part du monde! Je découvre quant à moi Anne Guglelmetti et je suis séduite. Sa prose n'est que poésie et délicatesse et je sais que parfois,je retournerai m'apaiser à la lecture de quelques pages,prises au hasard...

Un doux bonheur de lecture, ce court roman!

Deux personnages féminins qui m'ont émue. Mariette, qu'un héritage inattendu conduit dans un hameau de l'Orne, elle qui n'a connu que les appartements parisiens où elle faisait le ménage. Et Louise, adolescente de quatorze ans, trouvant les vacances bien longues dans ce coin perdu, s'attachant contre toute attente à cette femme vieillissante fantasque qui l'intrigue.

Leur lieu de rencontre, au coeur de l'histoire: le jardin que Mariette défriche et soigne, à qui elle redonne vie, abritant sa maison de poupée. le jardin où exister enfin pleinement, chasser les fantômes , savourer les saisons, même avec peu de moyens. Et aussi faire cette belle rencontre imprévue avec Louise. Elles échangent peu de paroles mais se sentent proches.

J'ai beaucoup aimé l'écriture, personnifiant souvent les lieux aimés, décrivant avec poésie et justesse les arbres, les fleurs.

Mariette, découvrant la petite maison abandonnée, n'a eu qu'un mot en tête pour la qualifier:" délicate" . C'est aussi l'adjectif que j'utiliserais pour ce livre touchant.

Que j'aimerais hériter d'une "maison de poupée" au fin fond de la Normandie, même avec un jardin en friche et surtout, surtout, pas - de - voisins.
Mariette, la discrète, "l'invisible", se retrouve seule, dans cette maison dont elle ne sait même pas qui était l'ancien propriétaire.
Elle se l'approprie petit à petit, avec patience.
La voilà bientôt nantie d'un vélo que Louise, une ado qui s'ennuie, lui prête, hantée par des fantômes, charmée par le jardin à l'abandon.
Une belle histoire de rencontres et d'amitié servie par une prose poétique, par une couverture que je trouve superbe, adaptée au thème, dans son fouillis de feuillages.
Un trop court moment de bonheur de lecture.

Couverture : Dessin à l'encre de Chine d'après " La Grande Touffe d'herbe" d'Albrecht Dürer.

Délicates et précieuses. Deux adjectifs que Mariette, la femme simple, à la vie sans éclat, n'avait jamais eu l'occasion d'utiliser pour les choses qui la concernaient. Un héritage venu de nulle part, une petite maison dans un hameau perdu de Normandie, une petite maison et un jardin exubérant, vont effacer le morne et le sans charme de sa vie. Mariette va s'installer, avec appréhension et incrédulité, dans ce cadre délicat, cette maison précieuse, ce jardin de rêve.

Une adolescente va être le témoin et l'accompagnatrice, pendant un an, au cours des vacances scolaires, de la lente appropriation de la maison par Mariette.
Et on assiste à la rencontre de ces deux femmes, rencontre toute en gêne et en pudeur, de ces deux qui n'avaient rien à se dire a priori. de ces deux qui s'apprivoisent dans une douceur silencieuse, pleine d'attente.

Un texte ravissant, tendre, poétique et émouvant. Précieux et délicat.

Une brassée de tendresse et de nostalgie aux senteurs boisées et fleuries m'a étreinte à la lecture de ce roman au petit côté charmant et désuet.
J'ai bien apprécié cette parenthèse champêtre et enchantée.

Un jour de novembre, Mariette arrive depuis Paris pour s'installer à La Gonfrière, petit coin isolé dans la campagne normande.

La surprise et la délicatesse de la découverte de l'ancienne bâtisse dont elle a héritée, sont dévoilées de façon évocatrice et poétique.
Louise, une jeune lycéenne, va croiser l'existence solitaire de Mariette.
Au printemps, le jardin en friche de la petite maison s'anime et va se révéler, comme la complicité née de cette rencontre improbable entre les deux femmes.

Un jardin extraordinaire et de l'affection tout en pudeur et délicatesse.

Douceur, féminité, joie et émotions touchantes sont dans ce joli roman.
L'ambiance souhaitée par l'autrice se diffuse, imprégnant le lecteur d'une atmosphère surannée, paisible et contemplatrice.
Une lecture avec un effet délicieux d'instants suspendus au milieu des marguerites et des pâquerettes, entre un châtaignier et un marronnier.

Interlude poétique, j'ai largué les amarres pour marcher dans les pas de Mariette, me nourrir de la nature, de la douceur de vivre au coeur d'un merveilleux petit jardin ou dans une bien jolie maison de poupée, au gré des saisons, poussée par l'envie de me tenir à la lisière du monde plus agité de la ville et assister à la naissance d'une belle amitié, en toute simplicité.
« Jamais elle n'avait vu, comme sur ce plateau offert aux caprices de mars, un ciel plus immensément libre de toute attache terrestre. À peine effleuré par la pointe d'un lointain clocher ou par une sombre lisière forestière, il s'enlevait si haut et avec une telle ampleur qu'il repoussait la terre hors du champ visuel. D'immenses nuages s'y ruaient en une course éperdue, entrecoupée de trouées d'où jaillissaient tour à tour d'éclatants faisceaux de lumière et une averse. »
Apaisante lecture empreinte d'une immense sérénité.

Au lecteur de s'approprier les silences, d'apprécier la lenteur, de saisir ces instants de bonheur, bercé par la douceur et la délicatesse de la plume d'Anne Guglielmetti.
Lien : https://seriallectrice.blogs..

Un vrai bonheur de lecture, que celle de ce court roman dont la sobriété et la poésie distillent la délicatesse des sentiments et l'émotion devant la modestie de ceux qui savent s'émerveiller.
Lire ce livre, c'est passer quelques heures reposantes au coeur de l'histoire insolite d'une relation croisée entre "deux femmes et un jardin".
C'est Louise qui parle, et qui raconte un épisode de son adolescence lorsqu'au milieu de vacances ennuyeuses, elle fait la connaissance de Mariette, une femme âgée et solitaire, hantée par ce qu'elle appelle "ses fantômes", et qui, d'une façon tout à fait inattendue, vient d'hériter d'une vielle maison avec jardin située dans un hameau de la campagne normande. Une rencontre qui va se révéler majeure pour la suite de l'existence de la jeune fille.
Mariette donc, qui vient de quitter brusquement sa terne vie parisienne pour prendre possession de son domaine, et qui, au prix d'un dur labeur, va réussir à lui redonner vie et couleurs. Grâce à sa persévérance et à sa perspicacité, elle va parvenir à s'épanouir dans l'observation et l'amour de son jardin, un coin de nature qu'elle va, jour après jour, transformer jusqu'à éprouver l'émerveillement au quotidien.
Et, c'est bien sûr, en parallèle, l'histoire de la renaissance d'un lieu abandonné depuis longtemps, un lieu qui s'intègre parfaitement à son environnement naturel et dont l'auteure, au travers de longues phrases poétiques, restitue avec talent la beauté discrète et harmonieuse.
Coup de coeur !

C'est avec un sourire béat que j'ai lu ce délicat roman, j'ai trouvé l'écriture belle, parce qu'elle sonnait juste et que je crois que l'autrice a pris soin du choix des mots pour ses deux personnages et ce si beau jardin.

L'histoire est touchante parce que sans le dire on parle ici de classes sociales, du mépris et du mal qu'il procure à ceux qu'il vise, et que c'est une sorte de réparation qui va se jouer là pour Mariette qui toute sa vie a beaucoup supporté chez les Messieurs dames en leur faisant des ménages...

Alors, voici la belle parenthèse qui par hasard( que j'aime le hasard...) lui échoie : Un héritage improbable lui permet de quitter emploi et Paris et la voici qui toute entière, et ce n'est pas rien, s'empare peu à peu de cette maison de poupées oubliée dans un hameau de l'Orne et de son jardin abandonné.

Louise qui a 14 ans , et se voit contrainte d'y passer des vacances pas gaies de par le choix paternel, va entrer dans sa vie et elles vont tisser un lien improbable aussi, mais bien joli, autour de la renaissance de ce jardin.

Tout est beau dans ce roman plus riche que son nombre de pages, la compréhension fin des personnages, ce qui est dit ou moins, les paysages et les plantes, la beauté gracile des graminées et la labeur jardinier, et bien plus encore...

J'en souris encore , ce sera un souvenir qui restera et un roman que je relirai.

Faites-vous du bien, lisez cette merveille délicate à bien des points de vue.

Un roman d'une grande délicatesse, qui m'évoque un roman japonais à la française. Les personnages sont sensibles et (presque) silencieux. La relation se réalise par le truchement de la nature. C'est un apprivoisement doux et lent, secret et salvateur. Les saisons rythment le récit, dans un écrin de campagne perdue. C'est beau. Cela se lit vite et facilement. Ce livre intelligent a tout pour plaire !
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Une douce lecture.
Un court roman contemplatif une histoire d'amitié inattendue et émouvante et un bel hommage à la nature et aux changements de saisons.
Un roman tout en délicatesse et en pudeur dans les sentiments. Mariette, discrète, qui semble avoir été malheureuse une grande partie de sa vie, et dont on ne saura finalement pas grand chose, quelques pans se dévoilant çà et là, va voir sa solitude se briser peu à peu à la rencontre de cette jeune fille. Un lien fort se crée entre ces deux femmes à l'image de ce jardin qui revit à la venue de Mariette et embellit grâce à ses soins.
Une lecture idéale pour le printemps et pour les amateurs de jardins.