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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai lu ce livre, je l'ai aimé, j'ai trouvé certains passages très drôles, d'autres très émouvants, j'ai continué en lisant et en chroniquant les suites (sauf le tome 3, que je ne chroniquerai pas, chroniquer tout ce que l'on lit n'est pas une obligation).
Après la version courte et sèche, voici la version développée, qui ne sera sans doute pas très différente des autres chroniques publiées sur ce livre (je ne les ai pas lues, ce n'est pas pour cela que je pense être très originale). J'ai pensé, en lisant ce livre, à Buffy contre les vampires, forcément. Elvira, comme Buffy, est une tueuse de vampire. Attention, pas n'importe lesquels ! Aux Etats-Unis, les vampires ont le choix : s'ils sont référencés, et portent un collier destinées à mettre fin définitivement à leurs jours au cas où ils attaqueraient un être humain, il est impossible de les chasser. En revanche, s'ils ont refusé ce référencement, les chasseurs de prime peuvent les tuer. C'est simple, et Elvira a repris ainsi le métier de son père, chasseur de primes tué dans l'exercice de ses fonctions. Problème : non, elle n'a pas peur des vampires, elle est encore mineure et n'a pas encore le droit de travailler, ce qui, bien entendu, ne l'empêche pas de le faire. Qui sauverait, sinon, la vie de jeune fille en détresse qui ont été séduite sans le savoir par un beau vampire ? Personne.

Dit ainsi, tout semble simple. Ce n'est pas vraiment le cas. Elvira est un peu borderline, surtout depuis la mort, un an plus tôt, de son meilleur ami Jericho (pour les circonstances précises, voir le tome 3, justement). Depuis, ce n'est pas seulement qu'elle porte sa peine, c'est qu'elle vit avec son fantôme, fantôme qui porte exactement la même tenue que le jour de sa mort. C'est vraiment un coup à réfléchir sur sa manière de se vêtir (pour la tenue, voir la couverture du tome 4) pour être sûr de ne pas se retrouver avec une tenue hautement improbable à porter pour l'éternité (mon humour n'est pas si noir que cela, je vous assure !). Elvira doit aussi faire avec deux personnes qui vont lui venir en aide et/ou lui compliquer la vie, c'est selon. Pour la première, Belinda est justement le prototype même de la gentille et naïve lycéenne - et Elvira de quasiment regretter de lui avoir sauver la vie. Pour l'autre, Ludwig est le modèle même du pré-adolescent geek, très doué pour tout ce qui touche à l'informatique et aux bandes dessinées, nettement moins en ce qui concerne les relations humaines. On ne peut pas tout avoir dans la vie.
Elvira Time est une série en quatre tomes que j'ai beaucoup appréciée. J'espère qu'il en sera de même pour ceux qui croiseront sa route.
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Un cocktail détonnant mêlant humour, action, amitié et un brin de mystères. (Il s'est passé quoi avec Jeri bordel ?!) Un univers prenant, des personnages attachants et des milliers d'easter eggs qui ont touché mon coeur de geekette !
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Il me reste encore quelques cartes à valider pour le #Fantasycardschallenge mais assez peu de temps… J'ai donc cherché un livre court pour mettre toutes les chances de mon côté et je suis tombée, dans ma PAL, sur ce premier tome d'Elvira Time. Je me rappelle, qu'il y a de ça plusieurs années, il m'avait été présenté sur un salon mais que j'avais fortement hésité… Pas sûre que ce soir mon truc à vrai dire.

Et pourtant ! Quelle révélation ! J'ai tellement adoré ! C'est bourré d'humour, de jeux de mots et de références à des séries, films ou anecdotes de mon adolescence. Les personnages sont magiques et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher.

Le personnage d'Elvira est clairement la grande force du roman : héroïne badass à l'humour grinçant qui entretient son image de dure à cuire et se protège comme elle peut de ses sentiments, mais surtout des autres. Car s'attacher aux autres signifie risquer de les perdre. Au delà de son côté chasseuse de vampires (qu'elle tient de son père), c'est une ado lambda (si l'on peut dire); pas de super force ou de capacités hors du commun, si ce n'est celle de manier sa langue acérée ! Elle voue une haine sans faille aux vampires qui foulent le sol de notre chère planète.

Parlons en des vampires, j'ai beaucoup aimé la présentation très originale qui nous en est faite ! Dejà, ces viles créatures ont fait leur coming out : le monde entier est au courant de leur existence; et doivent se faire référencer auprès du gouvernement. Tout vampire non déclaré est considéré comme hors la loi et encourt le risque de se faire tuer. le vampire n'a pas peur de la lumière, n'a pas besoin d'autorisation pour franchir votre seuil et surtout, n'a pas, lui non plus, de super force (ce qui en facilite drôlement la chasse). de plus, il a plus à envier au reptile qu'au tombeur de ses dames. le vampire possède en effet de nombreuses similitudes avec l'espèce et je suis sûre que le geek de service, Ludwig, ne manquera pas au fil des tomes, de nous en apprendre d'avantage.

Deuxième personnage fort de la série : Ludwing donc, 13 ans à peine et déjà au lycée où son commerce de "faux" fait fureur (enfin je crois). Petit génie dans tout ce qui touche aux sciences et à l'informatique (entre autre), il est aussi grand amateur de BDs, peu doué en relations humaines et totalement dépourvu d'humour (ou presque). Ceci promet, bien entendu, des échanges tordants avec Elvira !

Enfin, Bettina et Jerricho. Bettina, la fille coincée, complexée par son physique (grosses lunettes et appareil dentaire en ferraille) qui fait un tantinet cliché mais ne le restera pas longtemps ! Une détermination à toutes épreuves, un courage (ou une inconscience du danger) du même acabit, une incapacité à comprendre les efforts d'Elvira qui tente de se débarrasser d'elle et une prédisposition aux improvisations agrémentées de costumes du club de théâtre. Jerricho, le meilleur ami, frère de sang d'Elvira, qui nous réserve quelques surprises, vous le constaterez très vite. Il est le seul a avoir su se frayer un chemin jusqu'à Elvira et un tragique évènement les a rendu inséparables.

Je vous l'accorde, nous avons ici une team du tonnerre. Plongez là donc une course à la prophétie, et soupoudrez d'un zest d'imprévisible (ça c'est pour Elvira, car oui, certaines de ses réactions en ce qui concerne les vampires peuvent être qualifiées ainsi) vous obtiendrez une histoire originale, qui dépote et propose un programme inédit sur les zombis !


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Je viens de dévorer ce tome 1, pardon cette saison 1. Ce livre est une pure récréation dénuée de complexe. C'est très bien écrit et l'auteur s'est amusé avec tous les clichés du genre de la bit-lit.

Vous aimez Buffy ? Et bien la voilà mais en version non censurée et qui aurait buté Angel. L'humour noir est présent, décomplexé, ça pique, ça fait sourire.

On retrouve Elvira (c'est de son point de vue), 17 ans, chasseuse de vampires ayant repris le flambeau paternel, gothique à ses heures, dépourvue de tout sens social mais fort utile dans son bahut. Jericho, le meilleur ami un peu spécial et son sweat orange fluo au sourire de citrouille. Belinda, la crucruche maladroite mais caméléon et crocheteuse à ses heures. Ludwig, le petit génie bedonnant de 13 ans, fan de comics et de bonnes punchline. Sans oublier Shinta, l'autre élève de son père, japonais au sens de l'esthétisme un peu excessif.
L'histoire quant à elle reprend les ficelles bien connues du héro à la particularité unique connue grâce à une prophétie. Là ? La possibilité de donner l'immortalité (ou presque) aux vampires. Les actions s'enfilent comme des perles. Il n'y a pas de temps mort, pas d'ennui, c'est vraiment aussi rythmé qu'un épisode de série.

Un vrai cocktail explosif que j'ai adoré. Un gros coup de coeur ! ♥ Les vampires étant aussi jubilatoires que le casting principal. La saison 2 me tend les bras. See you next Time !

NB : Je tiens à saluer le style graphique et sombre d'Élodie Marze qui efface le côté potentiellement potache de tout ce beau monde.
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J'avais déjà eu la chance de découvrir la prose de Mathieu, au travers de l'aventure Ashes Falling For The Sky. Roman composé à quatre mains en collaboration avec Nine Gorman, l'écriture y était si fluide et maîtrisée que je défierais quiconque de parvenir à définir où commencent et finissent les mots de l'un et de l'autre. Et bien que j'avais déjà pu lire quelques-unes de ses nouvelles par le biais de la plateforme littéraire Wattpad, , il me tardait de le découvrir dans une plus longue aventure en solo. Dead Time était donc une occasion parfaite de me concentrer sur le style personnel du co-auteur, et je dois dire que le ton du résumé m'a en tout premier lieu particulièrement accrochée 😃


Si j'ai tendance à retranscrire les synopsis selon mon propre sentiment, la composition de celui-ci est telle que je ne résiste pas à la tentation de vous restituer sa version officielle :


« L'existence des vampires n'est plus un secret pour personne. Alors que le tout Hollywood les décrit comme les amants du siècle, notre bon vieux gouvernement des États-Unis a tranché. Chaque rejeton aux dents longues se verra proposer un choix : se référencer auprès des autorités et survivre comme un animal en cage, ou rester libre et se faire traquer par des chasseurs de primes rémunérés par l'État. Perso, je préfère la deuxième solution. C'est beaucoup plus lucratif pour mes finances depuis que j'ai hérité de l'entreprise familiale. le problème, c'est qu'à 17 ans, je suis encore enchaînée au lycée et je dois concilier cours de math et exécutions sommaires. D'aucuns diront que j'ai la fâcheuse tendance à ramener plus de boulot au bahut que je ne rapporte de devoirs à la maison. C'est pas faux.


Alors voyez-vous, quand on doit gérer tous ces vampires attirés par le miasme hormonal émanant de mon école et qu'en plus, on s'appelle Elvira, la vie n'est pas simple.


Une ado qui se plaint de son calvaire quotidien ? Rien de neuf à l'horizon, me direz-vous. Mais croyez-moi, je sais garder les pieds sur terre. Ma vie aurait pu être bien pire : j'aurais pu être un de ces monstres et me retrouver du mauvais côté de mon pieu. »


Il faut le savoir, si je peux aimer une histoire qui n'en comporte pas, l'humour est souvent l'une des conditions sine qua none pour qu'un récit se fasse une place dans mes véritables coups de coeur. Rien qu'à ce stade, vous comprendrez pourquoi j'ai eu un bon pressentiment concernant Elvira Time.


Une chose est certaine : je n'ai pas été déçue. Loin de là, c'est même tout le contraire ! J'en espérais beaucoup question humour, mais je crois bien que moi-même, je n'en espérais pas tant. de la préface de Morgane Caussarieu jusqu'à la dernière ligne de ce livre, j'ai été transportée par un humour parfois grinçant, souvent noir, mais toujours tordant.


Il est assez incroyable de réaliser qu'il n'y a jamais un seul temps mort (tant qu'à rester dans le thème) en plus de 210 pages. Les efforts ne sont jamais relâchés et pouvoir partager quelques heures avec un ouvrage qui ne laisse pas une seconde votre sourire se décrocher, cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Je crois même pouvoir dire que je n'avais jamais vraiment rencontré ce type de récit en particulier, auparavant 🤔


L'aspect le plus intéressant de cette dynamique humoristique reste pour moi de réaliser qu'il est encore possible de rire de tout et de tout le monde, à grand renfort de second, troisième voire même millième degré - et cela, sans jamais faire preuve d'un quelconque manque de respect. Encore que pour être honnête, il m'est arrivé plus d'une fois de lâcher à voix haute que le respect était mort, mais le tout dans un tel éclat de rire que cela n'avait littéralement aucun impact 🤭


Tout est manié avec une rare adresse, et chacun en prend pour son grade. Aucun vampire Hollywoodien n'est épargné, notamment, mais même en tant que fan inconditionnelle de certaines sagas joyeusement épinglées, je n'ai pu qu'approuver et me régaler - je ne perds d'ailleurs pas espoir pour LE tee-shirt (vous comprendrez pendant votre lecture, c'est promis).


Quant aux personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, le relief qui leur est conféré m'a impressionné. Car si l'humour est le maître mot de cette histoire, n'allez pas croire que la crédibilité du récit et de ses occupants y laisse des plumes : vous auriez tort. Ce n'est pas une parodie de chasse aux vampires dans laquelle s'est engagé Mathieu Guibé. le langage scientifique qui peuple les explications de ce cher Ludwig ont de quoi impressionner, et cimente un scénario préalablement bien ficelé, qui se veut cohérent au milieu de cette profusion de traits d'esprits et de références populaires.


À ce niveau, les amateurs de culture pop auront de quoi se mettre sous la dent. Si l'auteur ne laisse pas une minute de repos à nos zygomatiques, nos neurones ne sont pas plus épargnés. Un véritable ping-pong entre rires et souvenirs, qui fera des heureux parmi lesquels je compte 😄


Si le fond, vous l'aurez compris, a su remporter mon affection la plus totale sans la moindre difficulté, la forme a fini de me séduire complètement. La plume de Mathieu Guibé est d'une grande fluidité sans être linéaire, mais tout au contraire pleine de piquant. Son talent pour la description est notamment à souligner : il est impossible de ne pas visualiser clairement ce qu'il décrit avec tant de justesse et d'à-propos. le suspense est une marionnette entre ses doigts, et je cible notamment la formidable série Dentiers VS Zombies à laquelle il a donné vie. Je jure ici et maintenant que ce feuilleton mérite amplement une adaptation télévisuelle - là non plus, je ne perds pas espoir 🧟‍♀️


Mention spéciale également à Elodie Marze et à ces illustrations à la fois sombres et pleines de vie, d'un réalisme tout particulier qui participe de l'ambiance. Les marques-pages créés pour ce livre m'ont accompagnés tout au long de ma lecture.


En conclusion, je vous recommande urgemment de vous jeter sur la lecture de Dead Time, et plus vite que Magda, si possible 😉 Cet ouvrage est un combo gagnant de tout ce qui fait d'un roman un ouvrage de qualité. Tous les sujets y passent, du rejet à l'amitié en passant par le deuil et la confiance en soi, laissant une place de choix à l'émotion sans tomber dans le pathos. Une réussite ! 👌


Et dire que ce n'était que la saison 1 !




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🧛‍♀️🧟‍♀️
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Le petit mot de la fin 🖋

Ce retour sur « Elvira Time : Dead Time » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝

N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉

N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
Lien : https://everytrickinthebooks..
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J'ai découvert Mathieu Guibé avec son roman vampirique Even dead Things feel your love. Ici, l'auteur renoue avec ses sacros-saint vampires mais dans un tout autre genre. Genre barré.

Rencontré lors du salon du livre de Paris, c'est toujours un plaisir de discuter avec cet auteur et éditeur de talent. Il m'a donc mise en garde. Elvira Time est un roman à prendre au millième degré. En effet, Mathieu Guibé y rend hommage à de séries phares comme Buffy contre les vampires ou encore The BigBang theory. Il met en scène Elvira, une ado de 17 ans, qui a repris le job de son père: chasseuse de vampires avec pieux et compagnie. Elle évolue dans un lycée américain où les stéréotypes qui nous ont fait rêver dans les séries sont bien là: le boutonneux timide, le sportif débile ou encore l'ingénue sexy.

Alors non, il ne faut pas prendre Elvira Time au premier degré sous peine de trouver l'intrigue trop convenue et simple. Il faut lire ce livre pour renouer avec ses souvenirs de teenager accro à M6 et à sa trilogie du samedi. Mathieu Guibé y ajoute une touche d'humour avec des dialogues ciselés et des répliques qui fusent. Elvira, seule au départ, va se constituer une bande de coéquipiers un peu bras cassés sur les bords mais parfois utiles. J'ai adoré Ludwig, lointain cousin de Sheldon. J'ai adoré son côté premier de la classe et ses répliques qui tombent souvent à côté de la plaque.

L'intrigue va vite, peut-être trop même mais il ne faut pas oublier qu'Elvira Time a été pensé comme une vraie série télé. Elvira est la digne descendante de Buffy avec un côté plus dark, parfois effrayant qui donne un autre ton au roman.

Elvira Time est donc une belle découverte pour moi. J'ai aimé les clins d'oeil de l'auteur aux univers geek et sériesques. La Saison 2 est d'ores et déjà dans ma wishlist.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Cela fait un petit moment que la saga Elvira Time me fait de l'oeil d'une part pour les couvertures que je trouve splendides, son spitch et surtout par les très bons avis que j'ai pu lire.
Je me suis enfin lancé dans la lecture du premier tome et j'ai tout simplement adoré.

Le monde dans lequel vit Elvira connaît l'existence des vampires et ils sont référencés par l'état. le gouvernement paye des chasseurs de prime pour éliminer les vampires non déclarés.
Elvira Time est une adolescente de 17 ans assez atypique et rebelle qui chasse les vampires comme son père avant elle.
Alors qu'elle est plutôt solitaire, Elvira se retrouve à faire équipe avec Britany une adolescente douée pour le théâtre qu'elle a sauvé des crocs d'un vampire et de Ludwig, un geek de 12 ans, un vrai as de l'informatique. Elle est également accompagnée par le fantôme de son meilleur ami qu'elle seule peut voir.

A la lecture de ce roman, on s'aperçoit rapidemment que l'auteur s'est fortement inspiré de Buffy contre les vampires. Une chasseuse de vampire ne manquant pas de répartie accompagnée de personnages secondaires hyper attachants très ressemblant au scooby gang. L'auteur glisse tout au long de ce premier tome de nombreuses références humoristiques à la pop culture des années 90/2000. (Vampire diairies, twilight, buffy contre les vampires...)
Malgré toutes les références glissées par l'auteur, nous sommes loin des clichés habituels. Ici aucune romance avec un vampire et aucun vampire qui brille au soleil ou qui tombe en poussière, mais plutôt un auteur qui se sert des clichés pour tourner gentiment en dérision toutes ces séries vampiriques qui ont bercé mon adolescence.

Avec ce premier tome, Mathieu Guibé nous propose une histoire addictive et très imagée qui pose les bases de cette saga. Entre tuerie vampirique et prophétie mystérieuse, ce premier tome ne manque pas d'action. L'intrigue en elle même est assez simple et les différents événements s'enchaînent très rapidement. Arrivé aux dernières pages, j'ai un peu regretté qu'il ne soit pas plus long. J'avais envie de découvrir plus amplement certains personnages et avoir plus de détails sur le mort du père d'Elvira ou celle de Jéricho.

Pour les personnages, je le ais tout simplement adorés.
Elvira est un personnage caustique qui manie le sarcasme à un haut niveau ce qui donne des dialogues à mourir de rire. Son caractère bien trempé et son sens de la répartie font d'elle un personnage vraiment très plaisant à suivre. Elvira est ce que l'on pourrait qualifier d'héroine badass. Elle est sans pitié envers les suceurs de sang. Elle ne s'attarde pas à leur faire la causette, mais préfère leur enfoncer directement un pieu bien pointu dans le coeur. Pourtant poser quelques questions avant de tuer les vampires aurait pu l'aider et lui éviter certains problème.
Britany quant à elle est une jeune fille qui à première vue peu paraître nunuche mais qui se révèle être beaucoup plus que ça.
Quant à Ludwig, c'est un ado geek dans toute sa splendeur, grand lecteur et collectionneur de comics et également un as en informatique.
Et il y a Jéricho, le fantôme du meilleur ami d'Elvira qui reste assez mystérieux et j'espère le découvrir plus amplement dans les prochains tomes.

J'ai adoré la plume et le style de Mathieu Guibé.
Son univers est hyper intéressant et la mythologie des vampires qu'il a créé est assez surprenante. Sa plume est fluide, très légère et bourrée d'humour avec des dialogues ciselés. Au fil des pages, je me suis laissée prendre au jeu à découvrir les différentes références glissées par l'auteur.
J'ai également beaucoup aimé les différentes illustrations d'Elodie Marze qui représentent les différents personnages. Je trouve que c'est un petit plus très agréable.

En bref, un roman remplit de référence de culture pop et d'humour noir qui m'a fait passer un excellent moment. Je lirai très prochainement le second tome. Un roman que je recommande fortement si vous aimez les héroines badass qui ne manque pas de répartie et l'humour noir.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
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Que dire de ce roman? Il est drôle et décalé. Amateurs de Buffy contre les vampires: jetez-vous dessus!
C'est un roman-parodie qui ne se prend pas au sérieux. Les personnages sont improbables et stéréotypés, les dialogues délirants, et tout ça pour notre plus grand bonheur.
Une lecture récréation totalement bienvenue pour les vacances.
Avec en bonus une excellente préface de Morgane Caussarieu et en dernier chapitre, façon mise en abîme, un épisode de la série tv préférée de l'héroïne.
Déjanté, loufoque et franchement drôle.
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On s'éloigne vraiment de la plume plus mélancolique, plus ronde de Mathieu que l'on a l'habitude de lire sur ses autres romans. Là, le langage est résolument moderne, parlé et tranchant. J'adore le personnage d'Elvira, qui est une vraie guerrière au sale caractère mais avec des faiblesses tout de même, notamment grâce à Jéricho, un perso que j'adore aussi. Son langage est agressif mais sans tomber dans la vulgarité crue.

Son équipe de bras cassés est juste géniale ! Ils vous paraissent tous cousus de fil blanc au premier abord mais le lecteur, comme l'héroïne, se fait avoir car Belinda, Ludwig et Shinta cachent bien leur jeu et sont plein de ressources ;)

Surtout, on explose complètement les clichés. Et des clichés sur les vampires et les lycéens, il y en a ! le tout avec un humour tranchant et un soin tout particulier pour les descriptions vestimentaires de nos protagonistes qui valent le détour. L'auteur a aussi une culture et des références qui me parlent toutes donc c'est un régal de retrouver tous ces clins d'oeil dans le texte. Et puis que dire des punchlines d'Elvira qui m'ont encore bien fait marrer. Un régal je vous dis. Sans oublier la série Dentier vs Zombie qui est juste un gros délire hilarant ! J'en ris encore.
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J'ai trouvé ce roman très graphique. Il est écrit avec tellement de naturel qu'on se croirait presque dans un comics. le récit est rythmé, les actions s'enchaînent à merveille, l'intrigue et le suspense sont parfaitement distillés, le texte est truffé d'humour et de références à la culture geek, l'héroïne est délectable à souhait. J'ai été vraiment séduite par cet univers très rock'n'roll, par cette histoire enlevée où je n'ai pas eu une seule fois le temps de souffler.
Je veux la suite, et vite!
Lien : http://www.chroniquesdachero..
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