"La marquise rentra à 5 heures". Et chacun de corriger. Non, elle est sortie à 5 heures, la marquise, pas rentrée. C'est parce qu'il ne s'agit pas d'une vraie marquise.
Marie-Agnès Chavignol de Saint-Silvère, comme elle l'a expliqué à madame Belot, la concierge est bien fille de marquis mais pas femme de marquis, alors elle ne peut pas porter ce titre;
C'est sans importance pour madame Belot : avoir une marquise dans l'immeuble la classe par rapport à ses collègues concierges de ce quartier populaire.
Marie Agnès a abandonné le XVI ème et Neuilly, sa famille et son mari pour s'installer dans l'Est de Paris, dans ces quartiers où il y a encore beaucoup d'artisans : il y a même un marbrier dans la cour.
Elle a l'air heureuse de vivre et pourtant en cette belle fin de matinée, la voila écrasée dans la cour de son immeuble. Suicide ? Meurtre ? L'accident paraît impossible...
Des coupables ? Son amant, le gentil serveur italien ? Elle vient de rompre avec lui : ces cours d'immeubles sont bien sonores, plusieurs voisins l'ont entendue.
Son futur ex-mari ? Il joue les abandonnés éploré mais il pourrait être pressé de divorcer pour épouser sa maitresse assistante...La maitresse ? C'est une "amie" de Marie Agnès et elle vit justement dans le même immeuble...Ou n'importe lequel des voisins, on ne sait pas...
Mais voila que
le vieux monsieur aux chiens est tué à son tour...On l'appréciait dans le quartier : il organisait une sorte de centre aéré pour chiens. Les maîtres qui travaillaient, qui partaient en vacances, étaient contents de pouvoir compter sur lui...
Un livre qui ne révolutionne certes pas le roman policier mais qui reste amusant à lire; Je crois qu'il va rester dans un fond de bibli. et qu'il n'ira pas à la ressourcerie cette fois encore...