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EAN : 9791032904800
160 pages
L'Observatoire (07/11/2018)
4/5   2 notes
Résumé :
« Adelphité », écriture inclusive, indifférenciation des genres… : voici les glorieux combats de nos néo-féministes, à l’heure où, partout sur la planète, des femmes se lèvent pour défendre leurs droits, parfois au prix de leur vie. Arrêtons cette trahison !, martèle Lydia Guirous. Et retrouvons le vrai sens du féminisme.

Par confort intellectuel, bien-pensance et lâcheté, le néo-féminisme occidental est devenu une lamentable et hypocrite police de la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lydia Guirous a quitté l'Algérie pour fuir l'obscurantisme et les persécutions du Front Islamique.

Réfugiée en France elle a eu la douleur de voir son quartier se transformer en quelques mois quand les barbus en ont pris le contrôle et imposé le port du voile aux femmes, les mutilations sexuelles aux fillettes et bâti une économie mafieuse.

Elle a tenté d'attirer l'attention de mouvements féministes sur le sort des femmes victimes de cet obscurantisme mais s'est heurté d'abord à un mépris de classe quasi raciste puis s'est rendue compte que les « néo féministes » étaient complices des islamistes pour détruire la civilisation occidentale.

Elle se mobilise pour les mêmes combats que Sophie Agacinski et Elisabeth Badinter mais avec un vécu et une connaissance du terrain qui la différencie de ses consoeurs plus conceptuelles et intellectuelles. Son témoignage, étayé par des faits et des anecdotes, est porté par une fougue qui ne la dispense pas d'un esprit parfois polémique mais force le respect.

Engagée politiquement aux cotés des Républicains, elle est harcelée sur les réseaux sociaux et son compte Tweeter a été suspendu quelques heures lors de la parution du « suicide féministe » honni par « la pensée unique ».

Je ne partage pas toutes les opinions "sociétales" de l'auteur mais j'admire son courage, son esprit de résistance et sa clarté. Son ouvrage mérite être lu et son message d'alerte partagé si nous ne voulons pas que notre pays impose demain aux femmes le joug que subissent aujourd'hui les Iraniennes et tant d'autres persécutées.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La « bobosphère » des grandes villes parlera comme chaque année des inégalités salariales entre les hommes et les femmes. Elles seraient d’environ 27 à 30 %, ce qui est bien sûr absolument faux car les études de l’INSEE chiffrent cet écart à 7 %. Un écart qui s’explique par des choix de secteur est d’une négociation moins poussé chez les femmes. Mais ce chiffre de 5 % ne sera pas avancé, car il est moins sensationnel et ne permet pas d’entretenir l’image de la femme victime du marché du travail. Le prêt-à-penser nous servira les marronniers habituels : le sexisme ordinaire progresse (ce qui est indémontrable) ; les hommes sont des vilains machos, potentiels prédateurs sexuels ; et les femmes ont du talent, qu’il faut encourager via l’entreprenariat au féminin !

...

Pourtant de vrais sujets sur l’égalité homme-femme dans notre république, il en existe. Prenons par exemple la question du voile, qui, rappelons-le, est le marqueur de la soumission des femmes aux hommes. Avez-vous déjà entendu une des nombreuses associations féministes de gauche se prononcer pour son interdiction ? Toute l’année, elles dénoncent les inégalités mais, dès que l’on parle de voile, silence radio. Comme le PS, dont le mot d’ordre est : ne pas stigmatiser ! Mais de qui se moque-t-on ? Ces femmes, avant d’être musulmanes, sont françaises ; notre république doit les protéger. Notre république ne peut plus cautionner des pratiques et des modes de vie qui sont contraires à l’égalité homme femme… Sinon, c’est signer un chèque en blanc aux communautaristes.
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Je suis féministe. Je ne peux pas faire autrement. Affirmer sa volonté quand on est une femme, c’est déjà être féministe. Le « non » est féministe. Comme l’opposition et la résistance. Il est l’affirmation de la conscience, de la volonté, de la liberté et de l’esprit critique des femmes. Après les glorieuses années de conquête des droits fondamentaux pour les femmes a succédé une époque de déclin. Nous sommes aujourd’hui dans un cycle de régression profonde dicté par les injonction d’un féminisme violent, clivant et caricatural, d’inspiration anglo-saxonne.
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Comment peut-on encore être « féministe » aujourd’hui, quand on est une femme occidentale ? Quel combat reste-t-il à mener pour ma génération ? Comment l’être en France aujourd’hui, quand tout semble acquis et souvent gravé dans le marbre de la loi ? Comment s’affirmer féministe quand l’essentiel est vampirisé par le buzz de la pensée unique et le retour d’un néopuritanisme masqué derrière le nouveau mythe de l’indifférenciation des genres ?
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