Lydia Guirous a quitté l'Algérie pour fuir l'obscurantisme et les persécutions du Front Islamique.
Réfugiée en France elle a eu la douleur de voir son quartier se transformer en quelques mois quand les barbus en ont pris le contrôle et imposé le port du voile aux femmes, les mutilations sexuelles aux fillettes et bâti une économie mafieuse.
Elle a tenté d'attirer l'attention de mouvements féministes sur le sort des femmes victimes de cet obscurantisme mais s'est heurté d'abord à un mépris de classe quasi raciste puis s'est rendue compte que les « néo féministes » étaient complices des islamistes pour détruire la civilisation occidentale.
Elle se mobilise pour les mêmes combats que
Sophie Agacinski et
Elisabeth Badinter mais avec un vécu et une connaissance du terrain qui la différencie de ses consoeurs plus conceptuelles et intellectuelles. Son témoignage, étayé par des faits et des anecdotes, est porté par une fougue qui ne la dispense pas d'un esprit parfois polémique mais force le respect.
Engagée politiquement aux cotés des Républicains, elle est harcelée sur les réseaux sociaux et son compte Tweeter a été suspendu quelques heures lors de la parution du « suicide féministe » honni par « la pensée unique ».
Je ne partage pas toutes les opinions "sociétales" de l'auteur mais j'admire son courage, son esprit de résistance et sa clarté. Son ouvrage mérite être lu et son message d'alerte partagé si nous ne voulons pas que notre pays impose demain aux femmes le joug que subissent aujourd'hui les Iraniennes et tant d'autres persécutées.