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3,27

sur 86 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Magnifique texte, souvenirs d'israel et reveries en Inde.
Les couleurs, la chaleur ou le frais, l'ambiance, les bruits les odeurs tout es parfait. Par contre lent, nostalgique, contemplatif, ceux qui aiment l'action, les polars ou l'intrigue passez votre chemin.
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En suivant le parcours du vieux violoniste, j'ai refait le voyage de Chennaï jusqu'à Pondichéry, après une halte dans les montagnes des Nilgris nous sommes arrivés à Cochin.
J'ai même eu envie de croire qu'il a choisi le même hôtel où nous avons dormi, près du port où les bateaux ramènent leurs grands filets de pêche. J'ai marché avec le vieil homme dans les rues de Fort Cochin, passant devant les antiquaires et les entrepôts d'épices, jusqu'à la synagogue bleue. J'ai cherché le kaddish dont il parle pour entendre celui qu'il chantait lorsque la tempête soufflait.
Nos photos de voyage en Inde m'ont portée tout au long de ce roman. Heureusement, ces souvenirs sont plus légers et plus joyeux que l'écriture alourdie du poids de la culture de l'auteur Hubert Haddad.
Pourquoi n'a-t-il pas raconté ce roman avec plus de simplicité, ses digressions ont failli me perdre. Dans chaque phrase on déplore des mots de trop, des adjectifs affectés. le héros si triste est hélas peu sympathique. Et, que dire du titre du livre, ce titre si poétique « Premières neiges sur Pondichéry » sur la belle couverture ? La juxtaposition de ces mots n'évoque en aucun cas la réalité de l'Inde.
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Hochéa, violoniste reconnu, décide de quitter Jérusalem pour partir vers l'Inde. On rentre dans sa vie, ses souvenirs.
Pour ma part, c'est le premier roman d'Hubert Haddad que je lis. Pas facile à lire et encore moins à comprendre et pourtant, je me suis laissée porter par le bouquin. On sent, on voit, on entend,... on est en Inde. On s'attache à Hochéa et Mutuswami. Par contre, je me suis sentie perdue quand l'auteur aborde les références religieuses. Je crois que ce livre est réservé à un public averti. C'est néanmoins un joli message de paix que l'auteur nous partage.
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L'imaginaire autour de Premières neiges sur Pondichéry, dernier roman d'Hubert Haddad publié aux Éditions Zulma m'attirait depuis sa publication. Était-ce la couverture ? le titre, porteur d'espoir ? le résumé, annonciateur de voyages ? le mélange de ces trois éléments, sans doute, me faisait fantasmer la lecture de ce livre de l'auteur. [..]

Les pieds en Inde et les souvenirs en Israël, je me trouve lâchée dans une explosion de couleurs et de sens. Je ne fais que voir, sentir, toucher, soupçonner, entendre. Premières neiges sur Pondichéry semble presque écrit à l'intention de son personnage principal, devenu aveugle. le livre ne nous raconte pas seulement son dernier voyage, il nous transforme par les sens.

Hubert Haddad m'aveugle de paysages et m'inonde de mots. Ce flot continu me déstabilise. Il faut du rythme pour lire Premières neiges sur Pondichéry, il faut scander. Pour lire et comprendre l'auteur, il faut littéralement lire dans sa tête, appuyer chaque mot, en extraire l'essence pour en comprendre le sens, et le lier aux autres mots, pour espérer appréhender leur résonance. En faire la traduction. [...]

Lien : https://www.startingbooks.com
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Un texte beau riche poétique et magnifiquement écrit mais qui ne raconte rien.

Très descriptif, ce texte en perd toute notion de narration, de sensation de musicalité et s'enfonce dans une sorte de combat de religions.

La beauté des mots à l'état brut mais sans la saveur de la subtilité imaginative.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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La vie foisonnante de l'Inde du sud méritait bien cet écriture riche et colorée. La prise de position initiale donne le ton de l'odyssée improbable d'un violoniste juif, rescapé du ghetto de la ville polonaise de Lodz, reniant Israël et la Terre promise, qui ne l'est plus à ses yeux, coupable selon lui d'appliquer les mêmes sévices que ceux qu'ils ont subis. Il cherche en Inde un lieu de paix, ayant perdu sa fille dans un attentat, et se retrouve sur les traces historiques de fils d'Israël ayant fait souche sur la côte occidentale indienne et, grâce aux hasards de la météo, partage une nuit dans une synagogue avec les derniers descendants, touchant ainsi les racines du mal qui le ronge.
le périple indien nous mène de Chennai à Kochi, d'est en ouest, dans le chaos des routes indiennes, accompagné d'un chauffeur d'Ambassador, d'une musicienne amoureuse du vieux monsieur et de personnages issus de contes indiens. le mélange de la réalité et de la mythologie semble nous indiquer le degré de confusion dans lequel se trouve le vieux musicien.
J'ai retrouvé à titre personnel les sensations d'un voyage en Inde du Sud, entretenu ici de manière quelquefois excessive.
Livre intéressant qui nous perd en route et nous rattrape par la manche.
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